TEMGESIC 0,3 mg/1 ml solution injectable (Hp)

Donnez-nous votre avis

TEMGESIC 0,3 mg/1 ml solution injectable (Hp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/1/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialis

    Laboratoire : SCHERING PLOUGH

    Produit(s) : TEMGESIC

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 17/7/1984
    2. publication JO de l’AMM 21/9/1984
    3. mise sur le march 15/9/1987
    4. rectificatif d’AMM 25/6/1998

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 327308-1

    2
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vnneuses 26/5/1987
    2. agrment collectivits 19/6/1987
    3. arrt de commercialisation 1/2/1994


    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : arrt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 327310-6

    10
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vnneuses 26/5/1987
    2. agrment collectivits 19/6/1987


    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 92.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unit de prise, soit pour :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. TRAITEMENT DE LA DEPENDANCE MORPHINIQUE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N07B-C01.
      La buprnorphine, driv N-cyclopropylmthyl de l’oripavine, est un analgsique puissant de longue dure d’action, avec des proprits de type agoniste-antagoniste morphiniques.
      * proprits pharmacocintiques
      La biotransformation de la buprnorphine s’effectue au niveau hpatique o elle subit une N-dsalkylation et une glucuronoconjugaison.
      L’excrtion de la buprnorphine s’effectue essentiellement dans la bile et les selles.

    1. ***
      La buprnorphine est un analgsique majeur, son utilisation doit tre rserve aux situations ncessitant une sdation rapide et efficace d’une douleur intense.

    1. SOMNOLENCE
    2. NAUSEE
    3. VOMISSEMENT
    4. HYPERSUDATION
    5. LIPOTHYMIE
    6. SENSATION DE VERTIGE
    7. HALLUCINATION
      Quelques cas extrmement rares d’hallucinations ont t constats.
    8. DEPRESSION RESPIRATOIRE (TRES RARE)
    9. DEPENDANCE PHYSIQUE
      Risque faible.
    10. DEPENDANCE PSYCHIQUE
      Risque faible.

    1. MISE EN GARDE
      – Dpendance :

      La possibilit de dpendance physique et psychique au cours des traitements prolongs est possible avec la buprnorphine comme avec les autres drivs morphiniques. Cependant elle est infrieure celle des autres morphiniques classiques.

      Le risque d’utilisation abusive existe galement, quoique faible.
      L’ utilisation chez des sujets morphinodpendants ou hronodpendants ainsi que chez des sujets ayant rcemment t traits par d’autres morphiniques doit tre prudente en raison d’effets rsultants imprvisibles (synergie ou antagonisme). Il en est de mme lorsqu’un autre morphinique est utilis au dcours d’un traitement par la buprnorphine (cf. Interactions mdicamenteuses).
      – Sevrage des toxicomanes :

      La buprnorphine ne doit pas tre utilis dans le sevrage des toxicomanes. En effet, les conditions d’emploi et le dosage de la buprnorphine dans cette indication ne sont pas adapts.
    2. SPORTIFS
      Mise ne garde :
      L’attention des sportifs sera attire sur le fait que cette spcialit contient un principe actif pouvant induire une raction positive des tests pratiqus lors des contrles antidopages.
    3. SURVEILLANCE MEDICALE
      En anesthsiologie et dans les situations d’urgence : les prcautions habituelles de surveillance mdicale sont de rigueur.
    4. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention des conducteurs de vhicules et des utilisateurs de machines sera attire sur le risque de somnolence attach l’utilisation de ce mdicament

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE SEVERE
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE GRAVE
    4. INTOXICATION ALCOOLIQUE AIGUE
    5. DELIRIUM TREMENS
    6. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Association contre-indique
      Agonistes morphiniques purs : diminution de l’effet antalgique par blocage comptitif des rcepteurs, avec risque d’apparition d’un syndrome de sevrage.
    7. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
      Dans la mesure ou des tudes systmiques n’ont pas encore t entreprises.
    8. ALLAITEMENT
      Contre-indiqu du fait du passage dans le lait maternel et des proprits morphiniques de cette molcule.
    9. GROSSESSE (relative)
      Les tudes ralises chez l’animal ont montr ont mis en vidence une foetotoxicit de la molcule sur plusieurs espces.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de donnes suffisamment pertinentes pour valuer un ventuel effet malformatif ou foetotoxique de la buprnorphine lorsqu’elle est administre pendant la grossesse.
      En fin de grossesse, des posologies leves, mme en traitement bref, sont susceptibles d’entraner une dpression respiratoire chez le nouveau-n.
      Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de buprnorphine par la mre, et cela quelle que soit la dose, peut tre l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-n.
      En consquence, l’utilisation de la buprnorphine est dconseille au cours des 2me et 3me trimestres de la grossesse.
      En fin de grossesse, en cas de prises ponctuelles leves, ou de traitement chronique, une surveillance nonatale doit tre envisage, afin de prvenir les risques de dpression respiratoire ou de sevrage chez l’enfant.

    Traitement

    Malgr une marge de scurit importante, le surdosage peut intervenir avec de fortes posologies.
    Le traitement ncessite alors une ranimation mdicale avec contrle des fonctions respiratoires et circulatoires.
    Les effets de la buprnorphine ne sont pas
    facilement rversibles par des antidotes type levallorphane ; cependant, la naloxone peut tre partiellement active.
    Au cas peu probable ou il se produirait une dpression respiratoire profonde, le doxapram peut tre utilis.
    En post-opratoire, une des
    composantes de la dpression respiratoire peut tre l’effet rsiduel des narcotiques administrs pralablement; donc, la naloxone doit tre donne en premire intention, puis l’utilisation de doxapram peut tre envisage.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    – 3 – SOUS-CUTANEE

    – 4 – INTRATHECALE

    – 5 – EPIDURALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    * La voie d’administration la plus courante est la voie parentrale qui peut tre intramusculaire, intraveineuse, sous-cutane.
    – En cas de douleurs aigus : la posologie habituelle pour un adulte de soixante dix kg est d’une ampoule,
    soit zro (0.3) mg toutes les six huit heures. Elle peut tre porte deux ampoules si ncessaire.
    – Chez les malades gs ou fragiles, il est prfrable de conserver une posologie d’une ampoule toutes les huit heures.
    – Dans les douleurs chroniques,
    la posologie peut tre d’une ampoule toutes les douze heures.
    * La voie mdullaire a t utilise avec succs car elle permet d’administrer des doses plus faibles proximit des rcepteurs.
    – Voie pidurale : un virgule deux (1.2) un virgule cinq
    (1.5) microgrammes/kg en solution dans de l’eau pour prparations injectables pour un volume de sept huit ml.
    – Voie sous-arachnodienne : un virgule deux (1.2) microgrammes/kg en solution dans du srum glucos 10 % pour un volume de quatre ml.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts