RIMACTAN 300 mg glules

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RIMACTAN 300 mg glules

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code exprimentation – BA 41166
    code exprimentation – LC 1365


    Forme : GELULES

    Etat : commercialis

    Laboratoire : NOVARTIS PHARMA

    Produit(s) : RIMACTAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 3/1/1968
    2. mise sur le march 2/5/1969
    3. validation de l’AMM 17/4/1991

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 309162-9

    1
    plaquette(s) thermoforme(s)
    30
    unit(s)
    PVC/alu
    brun/brun rouge

    Evénements :

    1. inscription SS 22/4/1969
    2. agrment collectivits 27/4/1969


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA CHALEUR
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 76.04 F

    Prix public TTC : 96.20 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITUBERCULEUX (ANTIBIOTIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J04A-B02.
      Antibiotique de la famille des rifamycines dont le mode d’action est la formation d’un complexe stable avec la RNA polymrase des bactries.
      1. Antituberculeux majeur, la rifampicine :
      – procure, la posologie indique, des taux sriques bactricides sur mycobacterium tuberculosis, quelles que soient les variations individuelles et les modalits de prise;
      – exerce son effet bactricide, la fois sur les bacilles en phase de multiplication active et sur les bacilles quiescents (bacilles extracellulaires multiplication lente et bacilles intracellulaires).
      – est rgulirement actif sur M. leprae et M. bovis et les mycobactries atypiques du groupe I ( M. kansasii…) et frquemment actif sur les autres bactries atypiques.
      Sur le plan de la rsistance du bacille tuberculeux :
      – raret des rsistances primaires ( de l’ordre de 0,25 % en france );
      – absence de rsistance croise avec les autres antituberculeux;
      – moindre risque de rsistance acquise (faible taux de mutants rsistants) en association.
      2. Antihansenien majeur.
      3. Activit antibactrienne : son activite et en particulier son effet bactricide est le mme que les germes soient extra ou intra-cellulaires:
      a) le spectre antibacterien naturel de la rifampicine est le suivant :
      . Espces habituellement sensibles :
      * cocci gram + : staphylocoques, notamment aureus et epidermidis; streptocoques, notamment enterocoques (faecalis, faecium), pyogenes beta-hemolytiques, mitis, sanguis et pneumoniae (CMI plus leves );
      * cocci gram – : Neisseria meningitidis, Neisseria gonorrhoeae.
      * bacilles gram + : Corynebacterium diphteriae, Listeria monocytogenes, Clostridium perfringens.
      * bacilles gram – : Brucella melitensis et abortus, Flavobacterium meningosepticum, Legionella pneumophila, Bacteroides fragilis, Chlamydia trachomatis.
      . Espces habituellement rsistantes :
      Erysipelotrix, Clostridium ramosum, Sphaerophorus, Treponema pallidum.
      Lorsque, pour une espce donne, la notion d’une sensibilite constante des souches n’a pas t tablie, seule une tude in vitro de la souche en cause permet de dterminer si elle est sensible, rsistante ou intermdiaire.
      A noter que le rsultat de l’antibiogramme doit tre exprim en sensible/intermdiaire/rsistant (concentrations critiques :
      4 microg/ml et 16 microg/ml, les souches `intermdiaires` pouvant tre ventuellement atteintes sous certaines conditions de dose ou de localisation infectieuse ).
      b) type de rsistance:
      * il n’a jamais t signal ce jour de rsistance plasmidique transfrable, ni d’enzyme inactivante.
      – la resistance est de type chromosomique en un seul chelon.
      – l’apparition de mutants rsistants sous monothrapie rend obligatoire l’association a un autre antibiotique actif (une monotherapie ne pourrait tre envisage qu’en cas d’administration de trs courte dure, n’excdant pas deux jours,comme dans le cas de la prophylaxie de la mningite mningocoque ).

    1. ***
      Elles procdent de l’activit antibactrienne et des caractristiques pharmacocintiques de la rifampicine. Elles tiennent compte la fois des tudes cliniques auxquelles a donn lieu ce mdicament et de sa place dans l’ventail des produits antibactriens actuellement disponibles.
      Elles sont limites :
      1. TUBERCULOSE sous toutes ses formes :
      a) Traitement en polythrapie :
      – tuberculose pulmonaire de premire atteinte ou rechute,
      – tuberculoses extra-pulmonaires : mningite tuberculeuse, tuberculose uro-gnitale, osto-articulaire, ganglionnaire, des sreuses, digestives, hpato-splnique, cutane, etc…
      b) Chimioprophylaxie en bi ou mono-thrapie :
      – virages isols des ractions cutans tuberculiniques,
      – sujets ractions tuberculiniques ngatives, en contact avec des tuberculeux bacillaires,
      – patients immuno-dprims en prsence d’un contact avec des tuberculleux bacillaires ou susceptibles d’un rveil tuberculeux.
      2. Autres infections mycobactries sensibles.
      3. LEPRE dans le cadre de la polythrapie.
      4. BRUCELLOSE
      5. INFECTIONS GRAVES, traites en milieu hospitalier germes gram + (staphylocoques, entrocoques) ou germe gram – sensibles.
      6. PROPHYLAXIE DES MENINGITES A MENINGOCOQUES :
      . le but est d’radiquer le germe (Neisseria meningitidis) du nasopharynx,
      . la rifampicine n’est pas un traitement de la mningite mningocoque,
      . elle est prconise en prophylaxie chez deux types de personnes :
      – le malade aprs son traitement curatif et avant sa rintrgration en collectivit,
      – les sujets ayant t exposs aux scrtions oropharynges du malade dans les dix jours prcdents son hospitalisation.
      . la dcision de traiter l’ensemble des membres d’une collectivit, en particulier les enfants, doit tenir compte des risques d’exposition. Cette prescription doit tre rigoureuse afin de limiter les effets secondaires de la rifampicine et la possibilit d’apparition de souche rsistante (un dix pour cent dans certaines tudes aprs traitement prophylactiques).
    2. TUBERCULOSE
    3. LEPRE
    4. BRUCELLOSE

    1. COLORATION DE L’URINE
      Coloration rouge de l’urine et des scrtions comme les crachats et le liquide lacrymal.
    2. COLORATION DES LENTILLES DE CONTACT
      Coloration permanente possible.
    3. REACTION CUTANEE
    4. FLUSH
    5. PRURIT
      AVEC OU SANS RASH.
    6. URTICAIRE
    7. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (PEU FREQUENT)
      Cas isols.
    8. SYNDROME DE LYELL
      Cas isols.
    9. TROUBLE DIGESTIF
    10. ANOREXIE
    11. NAUSEE
    12. VOMISSEMENT
    13. METEORISME
    14. DIARRHEE
    15. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE
    16. TOXICITE HEPATIQUE
      Manifestations hpatiques d’hypersensibilit d’apparition prcoce (1er mois). Il peut apparaitre une hypertransaminasmie isole, exceptionnellement associe des signes cliniques.
    17. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      isole, exceptionnellement associe des signes cliniques.
    18. THROMBOPENIE
      avec ou sans purpura, peut apparaitre, habituellement associe aux traitements intermittents. Elle est rversible si le traitement est suspendu ds l’apparition du purpura. Dans ces cas de purpura, l’administration de rifampicine doit tre interrompue car il a t rapport, lorsque l’administration tait maintenue, des hmorragies crbrales fatales.
    19. PURPURA
      l’administration de rifampicine doit tre interrompue car il a t rapport, lorsque l’administration tait maintenue, des hmorragies crbrales fatales.
    20. EOSINOPHILIE (RARE)
    21. LEUCOPENIE (RARE)
    22. OEDEME (RARE)
    23. SYNDROME PSEUDOGRIPPAL
      raction apparaissant habituellement lors de traitements discontinus, plus probablement d’origine immuno-allergique.
      Episodes fbriles, frissons,maux de tte, vertiges et douleurs osseuses apparaissent le plus frquemment entre le 3eme et le 6eme mois de traitement. La frquence du syndrome varie mais elle peut s’observer chez 50% des patients recevant des traitements une fois par semaine des posologies de 25 mg/kg et plus.
    24. TROUBLE RESPIRATOIRE
      et asthmatiformes.
      reactions apparaissant habituellement lors de traitements discontinus, plus probablement d’origine immuno-allergique.
    25. HYPOTENSION ARTERIELLE
      REACTIONS APPARAISSANT HABITUELLEMENT LORS DE TRAITEMENTS DISCONTINUS, PLUS PROBABLEMENT D’ORIGINE IMMUNO-ALLERGIQUE.
    26. CHOC
      REACTIONS APPARAISSANT HABITUELLEMENT LORS DE TRAITEMENTS DISCONTINUS, PLUS PROBABLEMENT D’ORIGINE IMMUNO-ALLERGIQUE.
    27. ANEMIE HEMOLYTIQUE
      aigu. Raction apparaissant habituellement lors de traitements intermittents ou lors de la prise de la mdication aprs interruption momentane, plus probablement d’origine immuno-allergique.
    28. CYCLE MENSTRUEL(PERTURBATION) (PEU FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

    1. ECHEC DU TRAITEMENT
      En cours de traitement, l’mergence de mutants rsistants,en particulier de staphylocoques, est possible. En consquence une telle acquisition de rsistance devra tre recherche lors d’un chec thrapeutique, afin de modifier l’antibiothrapie le cas chant.
    2. TRAITEMENT REINSTAURE APRES ARRET
      Si on rinstaure un traitement par la rifampicine aprs un arrt plus ou moins long, il convient d’administrer une posologie progressive. Chez l’adulte, on commencera par 150 mg par jour, dose que l’on augmente chaque jour de 150 mg jusqu’ ce que l’on atteigne la dose utile. Dans ces cas, on surveillera attentivement la fonction rnale. En cas exceptionnel d’apparition de thrombocytopnie, de purpura, d’anmie hmolytique ou de grande insuffisance rnale, on cessera immediatement et dfinitivement la medication.
    3. PRISE DISCONTINUE
      A viter. Insister lors de la prescription sur la ncessite d’une prise quotidienne rgulire, except pour le traitement de la lpre.
    4. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      Aprs la fin du traitement, le produit ventuellement restant ne doit jamais tre rutilis sans avis medical ( risque d’hypersensibilite ).
    5. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Surveillance rgulire des fonctions hpatiques ( en particulier en cas d’association avec l’isoniazide ) et de l’hmogramme ( + plaquettes ) par exemple au 8me jour, la fin du 1er mois, puis de facon plus espace ( 2 mois ).
    6. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      prexistante : la posologie devra tre diminue.

      par exemple pour la tuberculose : 5mg/kg/jour en une prise sans dpasser 900mg/jour.

      on pourra s’aider du dosage de la rifampicinmie.
    7. INSUFFISANCE RENALE
      aux posologies leves dans les infections graves germes gram + ou gram -, le degr d’insuffisance rnale peut imposer d’espacer les prises :

      . insuffisance rnale modere ( clairance de la cratinine comprise entre 60 et 30 ml/mn ) : vrifier la rifampicinmie au 2eme ou 3eme jour du traitement pour, ventuellement, espacer les prises;

      . insuffisance rnale svre ( clairance de la cratinine infrieure 30 ml/mn ) l’espacement des prises est indispensable.

      les jours de dialyse, la posologie utiliser sera celle prconisee chez le sujet non insuffisant rnal.
    8. GROSSESSE
      L’exprimentation animale a mis en vidence un effet tratogne chez le rat et la souris doses leves.

      Dans l’espce humaine, une tude pidmiologique rtrospective ne semble pas montrer de risque malformatif particulier pendant la grossesse.

      En consquence, l’utilisation de la rifampicine ne doit tre envisage au cours de la grossesse, qu’en l’absence d’alternative thrapeutique.

      En cas d’utilisation pendant les dernires semaines de grossesse, des hmorragies maternelles et nonatales prcoces ont t dcrites. Un traitement prventif chez la mre et l’enfant la naissance par la vitamine K1 est propos.
    9. ALLAITEMENT
      la rifampicine passe dans le lait maternel. Par consquent, une suspension de l’allaitement doit tre envisage.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX RIFAMYCINES
    2. PORPHYRIE
    3. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      L’association aux contraceptifs oestroprogestatifs et progestatifs est dconseille.

    1. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      – La rifampicine peut retarder l’excrtion biliaire des produits de contraste utiliss pour l’examen radiographique de la vsicule biliaire.
      – Les mthodes microbiologiques servant dterminer la concentration plasmatique de l’acide folique et de la vitamine B12 ne sont pas utilisables pendant le traitement par la rifampicine.
      – La rifampicicne entre en comptition, titre temporaire, avec la bilirubine et la BSP. Pour viter les faux rsultats positifs, le test la BSP devra tre ralise le matin avant l’administration de la rifampicine.

    Traitement

    Les manifestations suivantes ont t dcrites lors de tentatives d’intoxication : sueurs, vomissements, coloration rouge des tguments et de l’urine en rapport avec la couleur de la rifampicine et d’hyperbilirubinmie, foie palpable, lvation modre
    des phosphatases alcalines et des transaminases.
    Aucune perturbation cardio-vasculaire, rnale, hmatologique ou de l’quilibre lectrolytique n’a t signale. Aprs un traitement symptomatique, retour la normale vers le 3 me jour.
    Conduite tenir
    :
    en dehors des mesures habituelles en vue de l’limination rapide du ou des produits ingrs, instituer un traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    La forme glules est rserve aux adultes et aux enfants d’ge suprieur sept ans.
    – 1) TUBERCULOSE :
    a/ principes de traitement :
    La notion de traitement correct et bien suivi est, avec la ngativation durable des examens
    bactriologiques, le critre de gurison essentiel.
    Quel que soit le contexte, on ne commencera le traitement qu’une fois obtenue la preuve bactriologique de la tuberculose . L’examen bactriologique comprend systematiquement l’examen direct, la mise
    en culture et l’antibiogramme.
    Toutefois s’il y a urgence ou si les lsions sont typiques et la bacilloscopie ngative malgr sa rptition ( quatre six prlvements ), le traitement peut tre institu et sera reconsidr lorsque l’on disposera des
    rsultats de la culture.
    Pour tre efficace, ce traitement doit :
    – associer plusieurs antituberculeux :
    * trois ou quatre jusqu’aux resultats de l’antibiogramme pour tenir compte d’une ventuelle rsistance primaire ( et, de toute facon, pendant au
    moins deux mois ),
    * au moins deux ensuite, pour viter l’apparition d’une rsistance acquise.
    – utiliser les antituberculeux les plus actifs ( bactricides ) des doses efficaces ( mais adaptes pour viter tout surdosage ).
    La chimiothrapie de la
    tuberculose associe habituellement la rifampicine (RMP), l’isoniazide (INH), le pyrazinamide (PZA) avec adjonction ventuelle d’thambutol (EMB).
    b/ posologie :
    – adultes : huit douze mg/kg/jour en une prise de prfrence distance des repas.

    enfants au dessus de sept ans : mme posologie que chez l’adulte, en moyenne dix mg/kg/jour en une prise.
    Le schma habituel recommand pour le traitement de la tuberculose pulmonaire non complique, bacilles sensibles est une trithrapie initiale :
    rifampicine, pyrazinamide, isoniazide pendant deux mmois. Celle-ci peut tre remplace par une quadrithrapie initiale incluant l’thambutol en cas de rechute, de suspicion de rsistance ou d’antcdents de tuberculose.
    Ce traitement initial est suivi
    d’une phase de consolidation de quatre mois associant rifampicine et isoniazide (dure totale du traitement : six mois).
    Si le malade n’a pas reu de pyrazinamide la phase initiale, la phase de consolidation doit tre poursuivie sept mois (dure
    totale du traitement : neuf mois).
    A la phase de consolidation ( partir du troisime mois), l’association rifampicine plus isoniazide peut tre prescrite de faon intermittente deux ou trois fois par semaine. Ce mode d’administration rentre surtout
    dans le cadre des traitements superviss et ncessite l’augmentation de la prise unitaire d’isoniazide.
    c/ en chimioprophylaxie :
    La posologie est la mme qu’en cas de tuberculose avre. La dure du traitement est habituellement de six douze mois.

    2) LEPRE :
    Pour le traitement de la lpre, les posologies recommandes par l’ OMS sont :
    – formes multibacillaires ( LL, BL, BB ):
    . Adultes : rifampicine (six cents mg une fois par mois, sous surveillance ) + dapsone (cent mg par jour, auto-administre
    ) + clofazimine (trois cents mg une fois par mois, sous surveillance, et cinquante mg par jour, auto-administre ).
    . Enfants : rifampicine (dix mg/kg, une fois par mois) plus Dapsone (un deux mg/kg/jour) plus Clofazimine (deux cents mg une fois par
    mois plus cinquante mg un jour sur deux).
    . Dure du traitement : au moins deux ans.
    – formes paucibacillaires (TT, BT) :
    . Adultes : rifampicine (six cents mg une fois par mois, sous surveillance ) + dapsone (cent mg, soit un deux mg/kg, une fois par
    jour).
    . Enfants : rifampicine (dix mg/kg, une fois par mois) plus Dapsone (un deux mg/kg/jour)
    . dure du traitement : six mois.
    – 3) BRUCELLOSE :
    En association : rifampicine (neuf cents mg/jour, en une prise le matin jeun ) + doxycycline (deux
    cents mg/jour en une prise, lors du repas du soir ).
    Pour les brucelloses aigus, la dure du traitement est de quarante-cinq jours.
    – 4) INFECTIONS GRAVES A GERMES GRAM + ET – :
    Aprs limination d’une ventuelle tuberculose, la rifampicine est
    administre, toujours en association a un autre antibiotique actif, la posologie suivante :
    – adultes : vingt trente mg/kg/jour rpartis en deux prises, prendre en dehors des repas.
    – enfants au dessus de sept ans : mme posologie que celle des
    adultes.
    – 5) PROPHYLAXIE DES MENINGITES A MENINGOCOQUES :
    La rifampicine sera donne pendant quarante-huit heures la posologie :
    * six cents mg toutes les douze heures chez l’adulte,
    * dix mg/kg toutes les douze heures chez l’enfant de plus de sept
    ans.
    .
    Posologie particulire :
    – insuffisance hpatique prexistante : la posologie devra tre diminue (par exemple, pour la tuberculose, cinq mg/kg/jour en une prise sans dpasser neuf cents mg par jour). On pourra s’aider du dosage de la
    rifampicine.
    – insuffisance rnale : aux posologies leves dans les infections graves germe gram + ou -, le degr d’insuffisance rnale peut impose d’espacer les prises :
    . insuffisance rnale modre (clairance de la cratinine comprise entre
    soixante et trente ml/min) : vrifier la rifampicinmie au deuxime ou troisime jour du traitement pour, ventuellement, espacer les prises.
    . insuffisance rnale svre (clairance de la cratinine infrieure trente ml/min) : l’espacement des prises
    est indispensable.
    les jours de dialyse, la posologie utiliser sera celle prconise chez le sujet non insuffisant rnal.


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