EUBINE 20 mg suppositoires

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EUBINE 20 mg suppositoires

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/9/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SUPPOSITOIRES

    Usage : adulte, enfant + de 12 ans

    Etat : commercialis

    Laboratoire : CHIESI

    Produit(s) : EUBINE

    Evénements :

    1. mise sur le march 6/4/1943
    2. octroi d’AMM 6/9/1965
    3. validation de l’AMM 8/12/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 303785-4

    1
    film(s) thermosoud(s)
    7
    unit(s)
    PVC/PE

    Evénements :

    1. inscription SS 28/12/1961


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : stupfiants

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 10.56 F

    Prix public TTC : 18 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unit de prise, soit pour :

    Par poids : 1.80
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE MORPHINIQUE (ALCALOIDE DE L’OPIUM) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02A-A05.
      L’oxycodone est un agoniste opiode pur.
      Son action antalgique est similaire qualitativement la morphine, comme ses actions sur les muscles lisses, les centres respiratoires et la toux.
      *** Proprits Pharmacocintiques :
      Le chlorhydrate d’oxycodone et son principal mtabolite, la noroxycodone, sont limins par voie urinaire.

    1. ***
      Traitement symptomatique des douleurs intenses et/ou rebelles aux antalgiques de niveau plus faible.
    2. DOULEUR AIGUE
    3. DOULEUR REBELLE

    1. CONSTIPATION (FREQUENT)
      En cas d’administration chronique, la constipation ne rgresse pas spontanment et doit tre prise en charge.
      Cet effet est prvisible et doit donc tre anticip afin d’optimiser le traitement. Il peut ncessiter une thrapeutique correctrice.
    2. SOMNOLENCE (FREQUENT)
      Effet en rgle gnrale transitoire, et sa persistance doit faire rechercher une cause associe.
      Cet effet est prvisible et doit donc tre anticip afin d’optimiser le traitement. Il peut ncessiter une thrapeutique correctrice.
    3. NAUSEE (FREQUENT)
      Effet en rgle gnrale transitoire, et sa persistance doit faire rechercher une cause associe.
      Cet effet est prvisible et doit donc tre anticip afin d’optimiser le traitement. Il peut ncessiter une thrapeutique correctrice.
    4. VOMISSEMENT (FREQUENT)
      Effet en rgle gnrale transitoire, et sa persistance doit faire rechercher une cause associe.
      Cet effet est prvisible et doit donc tre anticip afin d’optimiser le traitement. Il peut ncessiter une thrapeutique correctrice.
    5. CONFUSION MENTALE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    6. SEDATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    7. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    8. CAUCHEMAR
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    9. HALLUCINATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    10. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    11. APNEE
    12. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      Qu’il convient de traiter dans un premier temps.
    13. DYSURIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ADENOME PROSTATIQUE
      STENOSE URETRALE
    14. RETENTION D’URINE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ADENOME PROSTATIQUE
      STENOSE URETRALE
    15. INTOLERANCE RECTALE
      Dmangeaison, brlure, saignements, d’autant plus frquents et intenses que la dure d’utilisation est prolonge, et que le rythme d’administration et la posologie sont levs.
    16. SYNDROME DE SEVRAGE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT

      Associant : anxit, irritabilit, insomnie, frissons, mydriase, bouffes de chaleur, sudation, billements, larmoiement, rhinorrhe, nauses, vomissements, crampes abdominales, diarrhes, myalgies, arthralgies.

    1. MISE EN GARDE
      – Augmentation des doses :

      Dans le contexte du traitement de la douleur, l’augmentation des doses, mme si celles-ci sont leves, ne relve pas le plus souvent d’un processus d’accoutumance.

      Une demande pressante et ritre ncessite de rvaluer frquemment l’tat du patient. Elle tmoigne le plus souvent d’un authentique besoin en analgsique, ne pas confondre avec un comportement addictif.

      – Dpendance :

      Le chlorhydrate d’oxycodone est un stupfiant pouvant donner lieu, en dehors de son utilisation dans le traitement de la douleur, une utilisation dtourne (msusage) : dpendances physique et psychique peuvent alors tre observes, ainsi qu’une tolrance (accoutumance) se dveloppant la suite d’administrations rptes.

      Des antcdents de toxicomanie ne contre-indiquent toutefois pas la prescription de chlorhydrate d’oxycodone si celle-ci apparat indispensable au traitement de la douleur prsente.

      – Arrt brutal d’un traitement prolong :

      En cas de traitement prolong, son arrt brutal entrane un syndrome de sevrage caractris par les symptmes suivants : anxit, irritabilit, frissons, mydriase, bouffes de chaleur, sudation, larmoiement, rhinorrhe, nauses, vomissements, crampes abdominales, diarrhes, arthralgies. Une diminution progressive des doses permet d’viter l’apparition de ce syndrome.

      – Somnolence :

      La somnolence constitue un signe d’appel de dcompensation respiratoire.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      L’limination rnale du chlorhydrate d’oxycodone, sous la forme de mtabolites actifs, impose de dbuter le traitement posologie rduite, en adaptant par la suite, comme chez tout patient, les doses ou la frquence d’administration l’tat clinique.
    3. TRAITEMENT ASSOCIE
      Lorsque l’tiologie de la douleur est traite simultanment : il convient alors d’adapter les doses de chlorhydrate d’oxycodone aux rsultats du traitement appliqu.
    4. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      La frquence respiratoire sera surveille attentivement. La somnolence constitue un signe d’appel d’une dcompensation.

      Il importe de diminuer les doses de chlorhydrate d’oxycodone lorsque d’autres traitements antalgiques d’action centrale sont prescrits simultanment, car cela favorise l’apparition brutale d’une insuffisance respiratoire.
    5. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      L’administration de chlorhydrate d’oxycodone doit tre prudente et accompagne d’une surveillance clinique.
    6. SUJET AGE
      Sa sensibilit particulire aux effets antalgiques mais aussi aux effets indsirables centraux (confusion) ou d’ordre digestif, associe une baisse physiologique de la fonction rnale, doit inciter la prudence, en rduisant notamment la posologie initiale de moiti. Les coprescriptions, lorsqu’elles comportent des antidpresseurs tricycliques notamment, augmentent a fortiori la survenue d’effets indsirables comme la confusion ou la constipation.

      Une pathologie urtroprostatique, frquente dans cette population, expose au risque de rtention urinaire. L’usage du chlorhydrate d’oxycodone ne doit pas pour autant tre restreint chez le sujet g ds l’instant qu’il s’accompagne de ces prcautions.
    7. CONSTIPATION
      Il est impratif de rechercher et de prendre en charge toute constipation avant la mise en route du traitement, puis d’exercer une surveillance clinique particulire.
    8. SYNDROME OCCLUSIF
      Les opiacs inhibent le pristaltisme des fibres longitudinales des muscles lisses; il est donc impratif de s’assurer de l’absence de syndrome occlusif, notamment d’un ilus, avant de mettre en route le traitement.
    9. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      En cas d’augmentation de la pression intracrnienne, l’utilisation du chlorhydrate d’oxycodone au cours des douleurs chroniques devra tre prudente.
    10. TRAUMATISME CRANIEN
      En cas de traumatisme crnien, le chlorhydrate d’oxycodone peut masquer le diagnostic ou l’volution clinique.
    11. SPORTIFS
      Le chlorhydrate d’oxycodone induit une raction positive des tests pratiqus lors des contrles antidopage.
    12. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      En raison de la baisse de vigilance induite par ce mdicament, l’attention est attire sur les risques lis la conduite d’un vhicule et l’utilisation d’une machine, principalement l’instauration du traitement et en cas d’association avec d’autres dpresseurs du systme nerveux central.

    1. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE DECOMPENSEE
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
    3. SYNDROME DOULOUREUX ABDOMINAL D’ETIOLOGIE INCONNUE
    4. ETAT CONVULSIF
      Non contrl.
    5. ALLAITEMENT
      En raison du passage du chlorhydrate d’oxycodone dans le lait maternel et du risque de dpression respiratoire chez le nourrisson, l’allaitement est contre-indiqu.
    6. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    7. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Agonistes-antagonistes morphiniques (buprnorphine, nalbuphine, pentazocine) : diminution de l’effet antalgique par blocage comptitif des rcepteurs, avec risque d’apparition d’un syndrome de sevrage.
    8. RECTITES(ANTECEDENTS)
      Lie la voie d’administration.
    9. RECTORRAGIES(ANTECEDENTS)
      Lie la voie d’administration.
    10. GROSSESSE (relative)
      Il n’y a pas de donnes fiables de tratogense chez l’animal.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de donnes suffisamment pertinentes pour valuer un ventuel effet malformatif ou foetotoxique du chlorhydrate d’oxycodone lorsqu’il est administr pendant la grossesse.
      Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de chlorhydrate d’oxycodone par la mre, et cela quelle que soit la dose, peut tre l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-n avec irritabilit, vomissements, convulsions et ltalit accrue.
      En fin de grossesse, des posologies leves, mme en traitement bref, sont susceptibles d’entraner une dpression respiratoire chez le nouveau-n.
      En fin de grossesse, en cas de prises ponctuelles leves, de traitement chronique, voire de toxicomanie, une surveillance nonatale doit tre envisage, afin de prvenir les risques de dpression respiratoire ou de sevrage chez l’enfant.
      En consquence, l’utilisation du chlorhydrate d’oxycodone est dconseille au cours de la grossesse.
    11. ASSOCIATION A L’ALCOOL (relative)
      Majoration par l’alcool de l’effet sdatif des analgsiques morphiniques.
      L’altration de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de vhicules ou l’utilisation de machines. Eviter la prise de boissons alcoolises et de mdicaments contenant de l’alcool.

    Traitement

    Les risques de surdosages sont limits, compte tenu de la forme pharmaceutique de ce mdicament.

    Voies d’administration

    – 1 – RECTALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Rserv l’adulte et l’enfant partir de douze ans.
    La posologie prconise est d’un suppositoire par jour.
    Cependant, en cas de douleurs intenses et rebelles, la posologie peut tre augmente un suppositoire toutes les six
    heures, soit quatre suppositoires maximum par vingt quatre heures.
    Ce mdicament tant un morphinomimtique agoniste pur, il est recommand que les doses soient administres en les titrant par rapport la douleur.
    .
    .
    Mode d’emploi :
    Le choix de la
    voie rectale n’est dtermin que par la commodit d’administration du mdicament.
    Se laver les mains aprs manipulation.
    – Dure d’administration :
    L’utilisation de la voie rectale doit tre la plus courte possible en raison du risque d’intolrance
    locale.


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