MORPHINE COOPER 1 pour cent (10 mg/1 ml) solution injectable

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MORPHINE COOPER 1 pour cent (10 mg/1 ml) solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/1/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte, enfant et nourrisson

    Etat : commercialis

    Laboratoire : COOPERATION PHARMACEUTIQUE FRANCAISE

    Produit(s) : MORPHINE COOPER

    Evénements :

    1. mise sur le march 1/1/1966
    2. octroi d’AMM 28/4/1966
    3. validation de l’AMM 26/5/1997

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 311645-3

    7
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre
    autocassables

    Evénements :

    1. inscription SS 12/10/1966
    2. agrment collectivits 11/1/1984


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : stupfiants

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 8.35 F

    Prix public TTC : 14.60 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 553598-7

    100
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre
    autocassables

    Evénements :

    1. agrment collectivits 11/1/1984


    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : stupfiants

    Prix Pharmacien HT : 137.28 F

    Composition

    Expression de la composition : par unit de prise, soit pour :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE MORPHINIQUE (ALCALOIDE DE L’OPIUM) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02A-A01.
      – Action sur le systme nerveux central :
      La morphine est dote d’une action analgsique dose-dpendante. Elle peut agir sur le comportement psychomoteur et provoquer, selon les doses et le terrain, sdation ou excitation. Sur les centres respiratoires et celui de la toux, la morphine exerce, ds les doses thrapeutiques, une action dpressive. Les effets dpresseurs respiratoires de la morphine s’attnuent en cas d’administration chronique. L’action de la morphine sur le centre du vomissement (via la zone chmo-rceptrice, stimulable notamment par la douleur, et le centre cochlo-vestibulaire), et sur la vidange gastrique (cf infra) lui confre des proprits mtisantes variables.
      La morphine provoque enfin un myosis d’origine centrale.
      – Action sur le muscle lisse :
      La morphine diminue le tonus et le pristaltisme des fibres longitudinales et augmente le tonus des fibres circulaires, ce qui provoque un spasme des sphincters (pylore, valvule iloccale, sphincter anal, sphincter d’Oddi, sphincter vsical).
      *** Proprits Pharmacocintiques :
      – Rsorption :
      La biodisponibilit des formes orales par rapport celles administres par voie sous-cutane est de 50%. La biodisponibilit des formes orales par rapport celles administres par voie intraveineuse est de 30%.
      – Distribution :
      Aprs rsorption, la morphine est lie aux protines plasmatiques dans la proportion de 30%.
      La morphine traverse la barrire hmatoencphalique et le placenta.
      – Mtabolisme :
      La morphine est mtabolise de faon importante en drivs glucuronoconjugus qui subissent un cycle entrohpatique. Le 6-glucuronide et la normorphine sont deux mtabolites actifs de la substance mre.
      – Elimination :
      La demi-vie plasmatique de la morphine est variable (2 6 heures). L’limination des drivs glucuronoconjugus se fait essentiellement par voie urinaire, la fois par filtration glomrulaire et scrtion tubulaire. L’limination fcale est faible (<10%).

    1. ***
      Douleurs intenses et/ou rebelles aux antalgiques de niveau plus faible.
    2. DOULEUR AIGUE
    3. DOULEUR CHRONIQUE
    4. DOULEUR DES CANCEREUX
    5. DOULEUR REBELLE

    1. CONSTIPATION (FREQUENT)
      Effet prvisible et devant donc tre anticip afin d’optimiser le traitement. Il peut ncessiter une thrapeutique correctrice.
      En cas d’administration chronique, la constipation ne rgresse pas spontanment et doit tre prise en charge.
    2. SOMNOLENCE (FREQUENT)
      Effet prvisible et devant donc tre anticip afin d’optimiser le traitement. Il peut ncessiter une thrapeutique correctrice.
      Cet effet est, en rgle gnrale, transitoire et sa persistance doit faire rechercher une cause associe.
    3. NAUSEE (FREQUENT)
      Effet prvisible et devant donc tre anticip afin d’optimiser le traitement. Il peut ncessiter une thrapeutique correctrice.
      Cet effet est, en rgle gnrale, transitoire et sa persistance doit faire rechercher une cause associe.
    4. VOMISSEMENT (FREQUENT)
      Effet prvisible et devant donc tre anticip afin d’optimiser le traitement. Il peut ncessiter une thrapeutique correctrice.
      Cet effet est, en rgle gnrale, transitoire et sa persistance doit faire rechercher une cause associe.
    5. CONFUSION MENTALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE

    6. SEDATION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
    7. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
    8. CAUCHEMAR
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
    9. HALLUCINATION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
    10. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    11. APNEE
    12. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      Qu’il convient de traiter dans un premier temps.
    13. DYSURIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ADENOME PROSTATIQUE
      STENOSE URETRALE
    14. RETENTION D’URINE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ADENOME PROSTATIQUE
      STENOSE URETRALE
    15. PRURIT
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRATHECALE
      VOIE PERIDURALE

    1. MISE EN GARDE
      – Prsence de sulfites :

      Ce produit contient des sulfites qui peuvent entraner ou aggraver des ractions allergiques de type anaphylactique.

      – Accoutumance :

      Dans le contexte du traitement de la douleur, l’augmentation des doses, mme si celles-ci son leves, ne relve pas le plus souvent d’un processus d’accoutumance.

      Une demande pressante et ritre ncessite de rvaluer frquemment l’tat du patient. Elle tmoigne le plus souvent d’un authentique besoin en analgsique, ne pas confondre avec un comportement addictif.

      La morphine est un stupfiant pouvant donner lieu, en dehors de son utilisation dans le traitement de la douleur, une utilisation dtourne (msusage) : dpendance physique et psychique peuvent alors s’observer, ainsi qu’une tolrance (accoutumance) se dveloppant la suite d’administrations rptes.

      Des antcdents de toxicomanie ne contre-indiquent toutefois pas la prescription de morphine si celle-ci apparat indispensable au traitement de la douleur.

      – Syndrome de sevrage :

      En fonction de la dure du traitement, de la dose administre et de l’volution de la douleur, l’arrt de la morphine pourra tre ralis de manire progressive pour viter un syndrome de sevrage. Le syndrome de sevrage est caractris par les symptmes suivants : anxit, irritabilit, frissons, mydriase, bouffes de chaleur, sudation, larmoiement, rhinorrhe, nauses, vomissements, crampes abdominales, diarrhes, arthralgies.

      – Surveillance du traitement :

      L’utilisation de morphine injectable doit s’accompagner d’une surveillance de l’intensit de la douleur, de la vigilance et de la fonction respiratoire, de manire d’autant plus rapproche qu’il s’agit d’une douleur aigu, que l’instauration du traitement est rcente et que la voie est centrale. La somnolence constitue un signe d’appel de dcompensation respiratoire.
    2. HYPOVOLEMIE
      En cas d’hypovolmie, la morphine peut induire un collapsus. L’hypovolmie sera donc corrige avant l’administration de morphine.
    3. INSUFFISANCE RENALE
      L’limination rnale de la morphine, sous la forme d’un mtabolite actif, impose de dbuter le traitement posologie rduite, en adaptant par la suite, comme chez tout patient, les doses ou la frquence d’administration l’tat clinique.
    4. TRAITEMENT ASSOCIE
      Lorsque l’tiologie de la douleur est traite simultanment : il convient alors d’adapter les doses de morphine aux rsultats du traitement appliqu.
    5. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      La frquence respiratoire sera surveille attentivement. La somnolence constitue un signe d’appel d’une dcompensation. Il importe de diminuer les doses de morphine lorsque d’autres traitements antalgiques d’action centrale sont prescrits simultanment, car cela favorise l’apparition brutale d’une insuffisance respiratoire.
    6. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      L’administration de morphine doit tre prudente et accompagne d’une surveillance clinique.
    7. SUJET AGE
      Leur sensibilit particulire aux effets antalgiques mais aussi aux effets indsirables centraux (confusion) ou d’ordre digestif, associe une baisse physiologique de la fonction rnale, doit inciter la prudence, en rduisant notamment la posologie initiale de moiti.

      Les coprescriptions, lorsqu’elles comportent des antidpresseurs tricycliques notamment, augmentent a fortiori la survenue d’effets indsirables comme la confusion ou la constipation. Une pathologie urtroprostatique, frquente dans cette population, expose au risque de rtention urinaire.

      L’usage de la morphine ne doit pas pour autant tre restreint chez la personne ge ds l’instant qu’il s’accompagne de ces prcautions.
    8. NOURRISSONS DE MOINS DE 3 MOIS
      Les effets de la morphine sont plus intenses et prolongs par dfaut de maturation de leur mtabolisme. Les doses initiales doivent tre rduites. La surveillance se fera en unit de soins intensifs pour le traitement des douleurs aigus. L’instauration d’un traitement chronique doit se faire sous surveillance hospitalire.
    9. CONSTIPATION
      Il est impratif de rechercher et de prendre en charge toute constipation ou un syndrome occlusif avant et pendant le traitement.
    10. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      En cas d’augmentation de la pression intracrnienne, l’utilisation de la morphine au cours des douleurs chroniques devra tre prudente.
    11. TROUBLES MICTIONNELS
      Il existe un risque de dysurie ou de rtention d’urine principalement avec les voies intrathcale et pridurale.
    12. SPORTIFS
      La morphine induit une raction positive des tests pratiqus lors des contrles antidopage.

    1. VOIE EPIDURALE
    2. VOIE INTRATHECALE
    3. VOIE INTRAVENTRICULAIRE
    4. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      Dcompense (en l’absence de ventilation artificielle).
    5. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      Avec encphalopathie.
    6. TRAUMATISME CRANIEN
    7. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      En l’absence de ventilation contrle.
    8. EPILEPSIE
      Non contrle.
    9. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Buprnorphine, nalbuphine, pentazocine (agonistes-antagonistes morphiniques) :
      Diminution de l’effet antalgique par blocage comptitif des rcepteurs, avec risque d’apparition d’un syndrome de sevrage.
    10. ALLAITEMENT (relative)
      En raison du passage de la morphine dans le lait maternel, l’allaitement est gnralement dconseill.
    11. ASSOCIATION A L’ALCOOL (relative)
      – Alcool : majoration par l’alcool de l’effet sdatif des analgsiques morphiniques.
      L’altration de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de vhicules et l’utilisation de machines.
      Eviter la prise de boissons alcoolises et de mdicaments contenant de l’alcool.

    Signes de l’intoxication :

    1. SOMNOLENCE
    2. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    3. MYOSIS
    4. HYPOTENSION ARTERIELLE
    5. HYPOTHERMIE
    6. COMA

    Traitement

    – Conduite d’urgence :
    . Arrt de la morphine en cours.
    . Stimulation-ventilation assiste, avant ranimation cardio-respiratoire en service spcialis.
    . Traitement spcifique par la naloxone : mise en place d’une voie d’abord avec surveillance pendant
    le temps ncessaire la disparition des symptmes.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    – 3 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    En raison de la prsence de conservateur, cette spcialit ne peut tre utilise que par voie sous-cutane ou par voie intraveineuse.
    La relation dose-efficacit-tolrance est trs variable d’un patient l’autre. Il est donc
    important d’valuer frquemment l’efficacit et la tolrance, et d’adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n’y a pas de dose maximale, tant que les effets indsirables peuvent tre contrls.
    La voie intramusculaire
    n’est pas recommande car elle est douloureuse et ne prsente pas d’avantage cintique par rapport la voie sous-cutane.
    Ordre d’quivalence des doses selon la voie d’administration, titre indicatif :
    . voie orale : un milligramme,
    . sous cutane :
    un demi un tiers de milligramme,
    . intraveineuse : un demi un tiers de milligramme.
    L’administration simultane de morphine par deux voies d’administration diffrentes est viter car elle expose un risque de surdosage en raison des diffrences
    cintiques entre les diffrentes voies d’administration.
    1 / Traitement des douleurs aigus (notamment post-opratoires) :
    Voie intraveienuse et sous-cutane.
    – Chez l’adulte :
    La morphine est le plus souvent administre par voie intraveineuse de
    manire fractionne (par titration), la dose de un trois milligrammes (en fonction du terrain, principalement de l’ge du patient), toutes les dix minutes environ, jusqu’ obtention d’une analgsie satisfaisante (ou apparition d’effet indsirable)
    et avec surveillance continuelle du patient.
    Si un traitement relais s’avre ncessaire, il peut tre fait appel soit des injections sous-cutanes de cinq dix milligrammes toutes les quatre six heures, soit une analgsie autocontrle par voie
    intraveineuse avec des bolus de zro cinq (0.5) un milligramme suivie d’une priode sans injection possible (priode rfractaire) d’environ dix minutes.
    La morphine en perfusion intraveineuse (un cinq milligrammes par heure) est habituellement
    rserve des patients en ventilation contrle en service de ranimation.
    – Chez l’enfant :
    La morphine est le plus souvent administre par voie intraveineuse de manire fractionne (par titration). Une dose initiale de
    vingt cinq cent
    microgrammes par kilogramme (en fonction du terrain, principalement de l’ge du patient) est suivie, si besoin, de bolus d’environ vingt cinq microgrammes par kilogramme toutes les cinq dix minutes, jusqu’ obtention d’une analgsie satisfaisante (ou
    apparition d’effet indsirable) et avec surveillance continuelle du patient.
    Si un traitement relais s’avre ncessaire, il peut tre fait appel une perfusion intraveineuse continue de dix vingt microgrammes par kilogramme par heure sous
    surveillance en salle de rveil ou en soins intensifs.
    L’analgsie autocontrle par voie intraveineuse peut tre ralisable partir de six ans, les bolus sont de quinze vingt microgrammes par kilogramme, suivis d’une priode sans injection possible
    (priode rfractaire) de dix quinze minutes. Il peut y tre associ une dose continue de cinq vingt microgrammes par kilogramme par heure.
    En raison de son caractre douloureux, la voie sous-cutane n’est pas recommande chez l’enfant.
    2 /
    Traitement des douleurs chroniques (notamment d’origine cancreuse) :
    a – Doses initiales en fonction de la voie d’administration :
    Rapportes au poids, les doses chez l’enfant et chez l’adulte sont quivalentes.
    – Voie sous-cutane :
    Chez les
    patients n’ayant pas de traitement pralable par de la morphine orale, la posologie initiale quotidienne sera de zro cinq (0.5) milligramme par kilogramme par jour (classiquement trente milligrammes par jour chez l’adulte), en perfusion continue de
    prfrence (plutt qu’en injections itratives toutes les quatre six heures).
    Chez les patients recevant auparavant de la morphine par voie orale, la posologie initiale quotidienne sera la moiti de la dose orale administre. Si la posologie orale
    tait insuffisante, il est possible de passer d’emble une posologie suprieure (cf adaptation posologique).
    – Voie intraveineuse :
    Chez les patients n’ayant pas de traitement pralable par de la morphine orale, la posologie initiale quotidienne sera
    de zro trente trois (0.33) milligramme par kilogramme par jour (classiquement vingt milligrammes par jour chez l’adulte), en perfusion continue de prfrence.
    Chez les patients recevant auparavant de la morphine par voie orale, la posologie initiale
    quotidienne sera le tiers de la dose orale administre. Si la posologie orale tait insuffisante, il est possible de passer d’emble une posologie suprieure (cf adaptation posologique).
    Chez les patients prsentant des douleurs d’intensit variable
    dans la journe, il est possible d’utiliser un systme d’analgsie contrle par le patient; une perfusion continue ( la posologie habituelle) sera associe des bolus auto-administrables, quivalant environ une heure de perfusion. Chaque bolus sera
    suivi d’une priode sans injection possible (priode rfractaire) de dix minutes minimum.
    b – Adaptation posologique :
    – Frquence de l’valuation (degr de soulagement de la douleur, prsence d’effet indsirable) :
    Il ne faut pas s’attarder sur
    une posologie qui s’avre inefficace. Le patient doit donc tre vu de manire rapproche, principalement l’instauration du traitement, tant que la douleur n’est pas contrle.
    – Augmentation de la posologie :
    Si la douleur n’est pas contrle, il
    convient d’augmenter la posologie quotidienne de morphine d’environ trente cinquante pour cent.
    Dans ce processus d’ajustement des doses, il n’y a pas de limite suprieure tant que les effets indsirables peuvent tre contrls.
    .
    .
    Incompatibilits
    Physico-chimiques :
    Ne pas mlanger avec d’autres mdicaments au moment de l’emploi.
    .
    .
    Grossesse :
    Les tudes effectues chez l’animal n’ont pas mis en vidence d’effet tratogne de la morphine.
    En clinique, un recul important et des grossesses
    exposes en nombre suffisamment lev n’ont pas rvl d’effet malformatif ou foetotoxique particulier de la morphine.
    En fin de grossesse, des posologies leves, mme en traitement bref, sont susceptibles d’entraner une dpression respiratoire chez
    le nouveau-n.
    Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de morphine par la mre, et cela quelle que soit la dose, peut tre l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-n avec irritabilit, vomissements, convulsions
    et ltalit accrue.
    En consquence, la morphine, dans les conditions normales d’utilisation, peut tre prescrite si besoin au cours de la grossesse.
    En fin de grossesse, en cas de prises ponctuelles leves, de traitement chronique, voire de
    toxicomanie, une surveillance nonatale doit tre envisage, afin de prvenir les risques de dpression respiratoire ou de sevrage chez l’enfant.


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