CLARAMID ENFANTS 50 mg poudre pr suspension buvable (arrêt de commercialisation)
CLARAMID ENFANTS 50 mg poudre pr suspension buvable (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 23/9/1993
Dernière mise à jour : 6/5/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : POUDRE POUR SUSPENSION BUVABLE
unidose
Usage : enfant + de 4 ans
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : JOUVEINALProduit(s) : CLARAMID
Evénements :
- octroi d’AMM 23/3/1988
- publication JO de l’AMM 31/5/1988
- mise sur le marché 14/9/1993
- arrêt de commercialisation 9/10/1998
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 330692-3
10
sachet(s)
3
g
papier/alu/PEEvénements :
- inscription SS 9/9/1993
- agrément collectivités 14/10/1993
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Matériel de dosage : unidose
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- ROXITHROMYCINE 50 mg
- L-ARGININE excipient
- SILICE COLLOIDALE excipient
- SACCHARINE excipient
- CARMELLOSE SODIQUE excipient
- AROME ORANGE excipient
- SACCHAROSE excipient
- ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (MACROLIDE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : J01F-A06.
Antibiotique bactérien semi-synthétique de la famille des macrolides.
Le spectre antibactérien naturel de la roxithromycine est le suivant :
1 / Espèces habituellement sensibles :
Streptocoques, Staphylocoques méticilline-sensibles, R. equi, B. catarrhalis, B. pertussis, H. pylori, C. jejuni, C. diphteriae, Moraxella, M. pneumoniae, Coxiella, Chlamydiae, Legionella, T. pallidum, B. burgdorferi, Leptospires, P. acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus.
2 / Espèces modérément sensibles :
H. influenzae et parainfluenzae, N. gonorrhoeae, Vibrio, U. urealyticum.
3 / Espèces résistantes :
Staphylocoques méticilline-résistants, Entérobactéries, Pseudomonas, Acinetobacter, M. hominis, Nocardia, Fusobacterium, B. fragilis.
4 / Espèces inconstamment sensibles :
S. pneumoniae, Entérocoques, C. coli, Peptosptreptococcus, C. perfringens.
La roxithromycine a in vitro une activité modérée sur Mycobacterium avium.
Lorsque pour une espèce donnée, la notion d’une sensibilité constante des souches n’a pas été établie, seule une étude in vitro de la souche en cause permet de confirmer si elle est sensible, résistante ou intermédiaire.
En France, en 1995, 30 à 40 % des pneumocoques sont résistants à l’ensemble des macrolides, voire plus de 50% pour les pneumocoques de sensibilité diminuée à la pénicilline.
- ***
Préconisé dans :
– Les infections dues aux germes sensibles à la roxithromycine, notamment dans les manifestations : ORL, bronchopulmonaires, cutanées.
– La prévention des infections à méningocoques. - INFECTION ORL
- INFECTION BRONCHOPULMONAIRE
- INFECTION CUTANEE
- INFECTION A MENINGOCOQUES(PREVENTION)
- TROUBLE DIGESTIF
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- DOULEUR EPIGASTRIQUE
- DIARRHEE
- SENSATION DE VERTIGE
- TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
Augmentation transitoire possible des transaminases ASAT – ALAT pouvant aboutir à une hépatite cholestatique. - HEPATITE CHOLESTATIQUE (EXCEPTIONNEL)
- REACTION D’HYPERSENSIBILITE (EXCEPTIONNEL)
Graves. - URTICAIRE (EXCEPTIONNEL)
- OEDEME ANGIONEUROTIQUE (EXCEPTIONNEL)
- REACTION ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
- INSUFFISANCE HEPATIQUE
L’administration de la Roxithromycine n’est pas recommandée. Si elle est nécessaire, elle justifie alors une surveillance régulière des tests hépatiques et éventuellement une réduction de posologie. - INSUFFISANCE RENALE
L’élimination rénale de la molécule active est faible, ce qui permet de ne pas modifier les posologies en cas d’insuffisance rénale. - DUREE DU TRAITEMENT LIMITEE A 10 JOURS
Dans la mesure où chez le jeune animal ont été observées à des doses supérieures aux doses thérapeutiques, des anomalies osseuses, réversibles ou non, pouvant conduire à une fragilisation des os longs, avec éventuellement fractures chez trois espèces animales (le rat, le chien et le singe), il est recommandé de limiter la posologie à cinq à huit milligrammes par kilo et par jour pendant une période maximale de dix jours.
- HYPERSENSIBILITE AUX MACROLIDES
- ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
– Avec les vasoconstricteurs de l’ergot de seigle (dihydroergotamine, ergotamine) :
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrêmités (diminution de l’élimination hépatique des alcaloïdes de l’ergot de seigle).
– Cisapride : risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique du cisapride par le macrolide).
– Avec la bromocriptine : contre-indication relative.
Augmentation des taux plasmatiques de bromocriptine avec accroissement possible de l’activité antiparkinsonienne ou apparition de signes de surdosage.
Traitement
Conduite en cas de surdosage :
– Lavage gastrique et traitement symptomatique.
– Il n’existe pas d’antidote spécifique.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
– La dose moyenne utilisée dans les essais cliniques pédiatriques a été de six milligrammes par kg et par jour.
– La posologie utilisable est de cinq à huit milligrammes par kg et par jour en deux prises et ne sera pas prolongée au
delà de dix jours.
– Soit en fonction du poids de l’enfant :
* enfants de six à onze kilos (6 à 11 kg) : un demi sachet matin et soir,
* enfants de douze à vingt trois kilos (12 à 23 kg) : un sachet matin et soir,
* enfants de vingt quatre à quarante
kilos (24 à 40 kg) : deux sachets matin et soir.
– L’utilisation de ces comprimés est déconseillée chez l’enfant de moins de quatre ans.
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Mode d’emploi :
– La roxithromycine sera administrée de préférence avant les repas.