BOTOX 100 Units ALLERGAN poudre pour solution injectable (Hp)

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BOTOX 100 Units ALLERGAN poudre pour solution injectable (Hp)

Introduction dans BIAM : 30/11/1993
Dernière mise à jour : 27/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 25449


    Forme : POUDRE POUR SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte, enfant + de 2 ans

    Etat : commercialis

    Laboratoire : ALLERGAN FRANCE S.A.

    Produit(s) : BOTOX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 11/10/1993
    2. mise sur le march 15/11/1993
    3. publication JO de l’AMM 16/2/1994
    4. rectificatif d’AMM 21/12/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 562088-8

    1
    flacon(s) de lyophilisat
    verre

    Evénements :

    1. agrment collectivits 19/10/1994


    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER AU CONGELATEUR
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 4
    heure(s)

    CONSERVER AU REFRIGERATEUR
    NE PAS CONGELER

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 1350 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • TOXINE BOTULIQUE TYPE A 100 U Allergan
      Une unit correspond la dose lthale 50 (DL50) de Botox reconstitu et inject par voie intrapritonale chez la souris.

    Principes non-actifs

    1. MYORELAXANT PERIPHERIQUE (CURARISANT AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : M03A-X01.
      Le principe actif de Botox est un complexe protique extrait de Clostridium botulinum contenant la neurotoxine botulique A. Celle-ci bloque la libration d’actylcholine au niveau de la plaque motrice, entranant une dgnrescence des terminaisons nerveuses et donc une paralysie.
      Aprs un certain temps, la formation de nouvelles terminaisons rtablit une conduction normale.
      *** Proprits pharmacocintiques :
      En raison de la nature du produit, aucune tude cintique (ADME) n’a t conduite chez l’homme. Il y aurait peu de distribution systmique aprs administration de doses thrapeutiques. Botox serait mtabolis par des protases.
      Des tudes cintiques ont t ralises en marquant la toxine avec l’iode 125. Lorsque le produit est inject dans le muscle jumeau du rat, la radioactivit locale dcline rapidement de telle faon que seulement 5% de la radioactivit persiste aprs 24 heures. La radioactivit n’apparat pas au-del de 10 millimtres du chemin de l’aiguille. Des observations comparables ont t faites lors d’injections ralises dans la partie suprieure de la paupire du lapin. On ne retrouve dans les urines que 7 % du produit intact.
      * Donnes de scurit prcliniques :
      La toxicit aigu chez le rat, par voie IM, se situe autour de 39 U/kg.
      Des administrations rptes, raison d’une injection par mois chez le rat (6 injections) et le singe adulte (7 injections) et d’une injection toutes les 8 semaines chez le singe juvnile (3 injections), provoquent une atrophie et une dgnrescence du muscle et une paralysie respiratoire. Les doses sans effet toxique ou NOAEL exprimes en U/kg sont estimes pour ces 3 tudes 16 (rat), 4 (singe adulte) et 8 (singe juvnile).
      Chez le rat, une diminution de la fertilit a t observe des doses de 8 16 U/kg, probablement lie une paralysie de l’arrire-train du mle et une altration du cycle ovarien. Les doses sans effets toxiques sont de 4 U/kg pour le mle et 8 U/kg pour la femelle.
      Chez le rat et la souris, un retard d’ossification et une diminution du poids foetal sont observs des doses maternotoxiques (diminution du poids et de la consommation alimentaire). Les doses sans effet toxique sur le dveloppement sont estimes 4 U/kg et < 4 U/kg pour les effets maternotoxiques. Aucun effet malformatif ou portant sur la viabilit des foetus n'est apparu dans ces tudes. Une rduction du poids et de la viabilit des nouveau-ns est observe. La dose sans effet toxique pour le dveloppement est de 4 U/kg.
      Il n’y a pas eu d’tude chez le lapin en raison d’une sensibilit importante.
      Il n’y a aucun potentiel mutagne ni clastogne.

    1. ***
      * Chez les adultes et enfants de plus de 12 ans :
      – Troubles de l’oculomotricit : strabisme, paralysies oculomotrices rcentes, myopathie thyrodienne rcente.
      – Blpharospasme.
      – Hmispasme facial.
      – Torticolis spasmodique.
      * Chez les enfants de 2 ans et plus :
      – Traitement de la dformation dynamique du pied en quin chez les enfants prsentant une spasticit due une infirmit motrice crbrale.
      Ce traitement mdicamenteux doit tre inclus dans une prise en charge globale multidisciplinaire (associant neurologue, pdiatre, mdecin rducateur, chirurgien orthopdiste…).
      NB : BOTOX doit tre administr par des mdecins spcialistes ayant dj une bonne exprience de l’utilisation de la toxine dans ces indications.
    2. TROUBLE DE L’OCULOMOTRICITE
    3. BLEPHAROSPASME
    4. TORTICOLIS SPASMODIQUE
    5. SPASTICITE

    1. PTOSIS
      Une diffusion de la toxine botulique aux muscles voisins est possible, particulirement en cas d’injection profonde ou mal oriente.
      La diffusion au muscle releveur de la paupire peut entraner un ptosis partiel ou complet, transitoire, d’une dure de 6 8 semaines.
    2. DIPLOPIE
      Une diffusion de la toxine botulique aux muscles voisins est possible, particulirement en cas d’injection profonde ou mal oriente.
      La diffusion aux muscles oculo-moteurs peut entraner une diplopie transitoire.
    3. SECHERESSE DE L’OEIL
    4. LARMOIEMENT
    5. OEDEME DES PAUPIERES
    6. PHOTOPHOBIE
    7. KERATITE
    8. RASH (RARE)
      Raction allergique.
    9. ERYTHEME (RARE)
      Raction allergique.
    10. PRURIT (RARE)
      Raction allergique.
    11. REACTION ANAPHYLACTIQUE (RARE)
      Raction allergique.
    12. DOULEUR AU POINT D’INJECTION
      Quelque soit le site d’injection ou l’indication.
    13. PARALYSIE FACIALE
      Dans le traitement de l’hmispasme facial.
    14. DYSPHAGIE
      Lors du traitement du torticolis spasmodique, particulirement en cas d’injection du sternocleidomastodien, peut apparatre une dysphagie, parfois svre, avec possibilit de fausses-routes pendant 2 ou 4 semaines et risque de pneumopathie d’inhalation.
    15. DYSPHONIE
      Lors du traitement du torticolis spasmodique, particulirement en cas d’injection du sternocleidomastodien.
    16. FAIBLESSE MUSCULAIRE (FREQUENT)
      Les effets indsirables, en relation avec le traitement, le plus souvent signals ont t : chutes, douleur de la jambe, faiblesse de la jambe, faiblesse gnrale.
      Le pourcentage des patients qui ont not ces effets au moins une fois au cours de l’essai (n = 215) est le suivant :
      Chutes : 9,3 %.
      Douleur de la jambe : 2,3 %.
      Faiblesse locale : 2,3 %.
      Faiblesse gnrale : 2,3 %.
      Les chutes peuvent tre dues une modification de position de la cheville et de la dmarche et/ou une faiblesse localise. La faiblesse localise correspond l’action pharmacologique attendue aprs une injection de toxine botulique.
    17. CRAMPE (PEU FREQUENT)
      De la jambe.
    18. FIEVRE (PEU FREQUENT)
    19. DOULEUR (PEU FREQUENT)
      Du genou, de la cheville.
      Certaines douleurs des muscles injects proviennent de l’tirement inhabituel de ces muscles.

    1. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      La concentration de la solution reconstitue de Botox est exprime en unit Allergan.
      Etant donn l’absence d’harmonisation des systmes d’units pour les diffrentes toxines botuliques commercialises, il est ncessaire de faire preuve d’une extrme prudence au cas o le passage d’une toxine botulique d’un laboratoire pharmaceutique la toxine botulique d’un autre laboratoire pharmaceutique s’avrerait ncessaire.
      Pour les patients antrieurement traits par Botox type souche antrieure 2000, une nouvelle adaptation posologique, avec diminution des doses, peut tre ncessaire lors des premires injections.
      La prparation du produit doit tre ralise dans un local appropri et par un personnel expriment. En cas d’incident lors de la manipulation de la toxine botulique, des mesures appropries doivent tre prises.
      L’injection doit tre ralise par un mdecin spcialiste ayant une bonne exprience de l’utilisation de la toxine botulique dans les indications prvues par l’autorisation de mise sur le march.
    2. DYSPHAGIE
      Lors du traitement du torticolis spasmodique, particulirement en cas d’injection du sternocleidomastodien, peut apparatre une dysphagie, qui peut tre svre avec un risque de troubles de la dglutition et de pneumopathie d’inhalation. Les patients et le personnel soignant doivent tre aviss de ce risque impliquant une prise en charge mdicale immdiate.
      Pour le sternocleidomastodien, les posologies, adaptes au cas par cas, seront modifies de la faon suivante :
      – diminution de l’ordre de 10 % par rapport la dose prcdente, ds la premire injection en cas d’antcdent d’pisode de dysphagie rapport au produit,
      – ou diminution du mme ordre une injection ultrieure en cas d’pisode de dysphagie lors du changement de souche.
    3. SUJET AGE
      Il est recommand d’utiliser des doses infrieures aux doses indiques pour le traitement des patients de plus de 70 ans.
    4. TROUBLES NEUROLOGIQUES (ANTECEDENTS)
      L’existence d’antcdents d’atteinte neurogne de la face (paralysie faciale, polyradiculonvrite…) ncessite, lors de la premire injection, d’utiliser des doses gales au quart de la dose recommande.
    5. DIMINUTION DE L’EFFICACITE
      Possibilit de formation d’anticorps dirigs contre la toxine botulique et donc rsistance au traitement. En consquence, certaines rgles de prudence doivent tre respectes : intervalle minimun de deux mois entre deux sances d’injection.
    6. BLEPHAROSPASME
      Les patients souffrant de blpharospasme peuvent avoir t sdentaires pendant un trs long moment. En consquence, lors d’un traitement par la toxique botulique, il est ncessaire de leur conseiller une reprise d’activit progressive.
    7. LESIONS CORNEENNES
      La diminution du clignement due l’injection de la toxine botulique dans le muscle orbiculaire peut conduire une exposition prolonge de la corne, une lsion pithliale persistante et une ulcration de la corne, en particulier chez les patients ayant prsent une paralysie faciale. Dans ce cas, des mesures prventives et curatives doivent tre prises.
    8. EXAMENS PRELIMINAIRES
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ENFANT

      Dans la dformation dynamique du pied en quin chez les enfants prsentant une infirmit motrice crbrale, une valuation fonctionnelle initiale prcise doit tre effectue en milieu spcialis. Elle permet :
      – d’valuer la pertinence de l’indication :
      . spasticit prdominante,
      . absence de faiblesse musculaire parfois masque par l’hypertonie. Cette faiblesse pourrait tre aggrave par une injection de toxine botulique,
      . absence de rtraction fixe importante ou de cicatrice postchirurgicale rendant inutile une injection de toxine botulique;
      – de dterminer les diffrentes composantes du traitement (kinsithrapie, port d’attelles…);
      – d’adapter le traitement en fonction de l’volution du rsultat de l’valuation.

    1. MYASTHENIE
    2. ALLAITEMENT
      L’innocuit de l’utilisation de la toxine botulique chez la femme allaitante n’a pas t dmontre. En consquence, l’allaitement est contre-indiqu pendant le traitement.
    3. GROSSESSE (relative)
      Il n’y a pas de donnes fiables de tratogense chez l’animal.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de donnes suffisamment pertinentes pour valuer un ventuel effet malformatif ou foetotoxique de la toxine botulique lorsqu’elle est administre pendant la grossesse.
      En consquence, l’utilisation de la toxine botulique est dconseille pendant la grossesse. Cet lment ne constitue pas l’argument pour conseiller une interruption systmatique de grossesse, mais conduit une attitude de prudence et une surveillance prnatale soigneuse.
    4. ASSOCIATION AUX AMINOSIDES (relative)
      Association dconseille : risque d’augmentation des effets de la toxine botulique avec les aminosides (par extrapolation aux effets observs au cours du botulisme). Utiliser un autre antibiotique.

    Traitement

    Des doses locales excessives de toxine botulique peuvent provoquer, par diffusion, des effets indsirables locaux.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    * Recommandations gnrales :
    – Les doses recommandes de Botox ne sont pas interchangeables avec les autres prparations de toxines botuliques A. Elles sont exprimes en units Allergan.
    – En cas d’antcdents d’atteinte
    neurogne de la face et chez les personnes ges de plus de 70 ans, il est recommand de rduire la posologie lors de la premire sance d’injections.
    – Intervalle minimum entre 2 sances d’injections :
    La prsence d’anticorps dirigs contre la toxine
    botulique de type A peut rduire l’efficacit du traitement par Botox. En consquence, par mesure de prudence, un intervalle minimum de 2 mois entre 2 sances d’injection et de 3 mois dans l’infirmit motrice crbrale doit tre respect.
    – Technique
    d’injection :
    Voie intramusculaire stricte.
    Aprs dsinfection de la peau, la dose de Botox dilue est injecte l’aide d’une aiguille strile de calibre adapt au muscle injecter.
    Le guidage lectromyographique peut augmenter la prcision de
    l’injection : l’activit lectrique enregistre par la pointe de l’aiguille d’injection est utilise comme guide pour le positionnement dans le muscle cible. Ce guidage est impratif dans le traitement du strabisme.
    ** Blpharospasme :
    Prparer une
    solution contenant 2,5 units pour 0,1 ml.
    Utiliser une aiguille de 27 ou 30 gauges.
    Le guidage lectromyographique n’est pas ncessaire.
    La dose initiale recommande pour le traitement du blpharospasme bilatral est de 17,5 units par oeil (0,70 ml)
    avec la rpartition suivante :
    – 7,5 units (0,30 ml) rpartis entre trois sites (2,5 units par site) : partie interne et externe du muscle orbiculaire de la paupire suprieure et partie externe prtarsienne du muscle orbiculaire de la paupire
    infrieure);
    – 5 units (0,20 ml) dans l’arcade sourcilire rpartis en 2 sites (2,5 units par site);
    – 5 units (0,20 ml) dans la zone faciale suprieure.
    La dose initiale ne doit pas dpasser 25 units (1 ml) par orbiculaire.
    En gnral, l’effet
    des injections apparat dans les trois jours et atteint un pic une ou deux semaines aprs le traitement. Chaque traitement dure environ trois mois, la suite desquels la procdure peut tre rpte indfiniment. Lors des rinjections, la dose peut tre
    augmente jusqu’ deux fois si le rsultat du traitement initial est considr insuffisant (effet durant moins de deux mois).
    La dose totale ne doit pas dpasser 100 units (4 ml) tous les 3 mois.
    Normalement, un traitement plus frquent que tous les 3
    mois n’apporte aucun bnfice supplmentaire.
    ** Hmispasme facial :
    Les doses et la technique d’injection sont identiques celles dcrites pour le traitement du blpharospasme unilatral.
    Un contrle lectromyographique peut tre ncessaire pour
    identifier les petits muscles circulaires.
    ** Torticolis spasmodique :
    Prparer une solution contenant 10 units pour 0,1 ml.
    Utiliser une aiguille de 25, 27 ou 30 gauges.
    En cas de difficult pour isoler ces muscles, les injections doivent tre faites
    avec assistance lectromyographique.
    Les doses initiales recommandes sont les suivantes :
    – sternocleidomastodien : 40 75 units (0,40 0,75 ml), splnius : 75 units – 50 150 units (0,75 ml) et trapze : 75 units – 50 100 units (0,75 ml);
    pour chaque muscle, la dose sera rpartie en 3 sites;
    – lvateur de l’omoplate : 50 units (0,5 ml) rpartis en 2 sites;
    – scalne : 25 units (0,25 ml).
    On ne doit pas administrer plus de 50 units (0,50 ml) par site.
    On ne doit pas administrer plus
    de 100 units (1 ml) par sance dans le sternocleidomastodien.
    Afin de minimiser le risque de dysphagie, le sternocleidomastodien ne doit pas tre inject de faon bilatrale.
    On ne doit pas injecter plus de 200 units (2 ml) au total, lors de la
    premire sance, des ajustements tant faits lors des sances suivantes en fonction de la rponse initiale.
    Pour les sances ultrieures, une dose totale de 300 units (3 ml) par sance ne doit pas tre dpasse.
    L’amlioration clinique provient
    gnralement au cours des deux semaines suivant l’injection. Le bnfice clinique apparat gnralement vers la sixime semaine aprs l’injection. Une nouvelle injection peut tre faite lorsque l’effet clinique de l’injection prcdente a diminu.
    Les
    intervalles entre deux traitements ne doivent cependant pas tre infrieurs 2 mois.
    La dure de l’effet bnfique rapporte dans les essais cliniques a montr des variations importantes (de 2 33 semaines), avec une dure plus souvent rencontre de 3
    mois, le tout dpendant des symptmes et des rponses individuelles des patients. Le schma posologique doit donc tre adapt aux besoins de chaque patient.
    ** Strabisme :
    Prparer une solution contenant 2,5 units pour 0,1 ml.
    Utiliser une aiguille de
    27 gauges longue de 40 mm.
    Botox est destin tre inject dans les muscles extra-oculaires en utilisant imprativement un guidage lectromyographique.
    Afin de prparer l’oeil l’injection de Botox, il est recommand d’administrer, quelques minutes
    avant l’injection, quelques gouttes d’anesthsique local et de dcongestionnant oculaire.
    Doses initiales : utiliser les plus petites doses pour le traitement de faibles dviations et les doses plus fortes pour les dviations importantes.
    Pour les
    muscles verticaux et pour le strabisme horizontal de moins de 20 dioptries prismatiques : 1,25 unit 2,5 units (de 0,05 ml 0,10 ml) quel que soit le muscle.
    Pour le strabisme horizontal de 20 50 dioptries prismatiques : 2,5 units 5 units (de
    0,10 ml 0,20 ml) quel que soit le muscle.
    Pour une paralysie persistante du nerf moteur externe d’un mois ou plus : 1,25 unit 2,5 units (0,05 ml 0,10 ml) dans le droit interne.
    Les doses initiales de Botox dilu provoquent habituellement la
    paralysie des muscles injects un deux jours aprs l’injection : l’intensit de cette paralysie augmente pendant la premire semaine. La paralysie dure 2 6 semaines et se rsorbe progressivement pendant une priode peu prs quivalente. Les
    surcorrections durant plus de 6 mois ont t rares.
    La moiti des patients environ aura besoin de doses supplmentaires du fait d’une paralysie insuffisante du muscle aprs la dose initiale ou cause de facteurs mcaniques tels que d’importantes
    dviations ou restrictions, ou encore cause du manque de fusion motrice binoculaire pour stabiliser l’alignement.
    ** Infirmit motrice crbrale de l’enfant :
    Prparer une solution dont la dilution est adapte la posologie.
    Utiliser une aiguille de
    23-26 gauges.
    Deux injections sont faites dans chacun des chefs mdial (interne) et latral (externe) du muscle gastrocnmius (jumeau) atteint. La posologie est fonction du poids de l’enfant :
    – en cas d’hmiplgie, la dose initiale recommande est de
    4 units par kg injecte dans le membre concern;
    – en cas de diplgie, la dose initiale recommande est de 6 units par kg, rpartir entre les deux membres concerns.
    L’amlioration clinique survient gnralement au cours des deux semaines qui
    suivent la sance d’injections. Des injections supplmentaires doivent tre faites lorsque l’effet clinique diminue, mais il est ncessaire de respecter un dlai minimum de 3 mois entre les sances. Une posologie adapte devrait permettre d’obtenir un
    intervalle d’au moins 6 mois entre deux sances.
    En cas d’chec aprs une premire sance, c’est dire en l’absence, un mois aprs la sance, d’amlioration fonctionnelle significative par rapport au bilan initial, il y a lieu de :
    – vrifier
    cliniquement, et au mieux par un examen lectromyographique en milieu spcialis, l’action de la toxine sur le muscle inject;
    – analyser les causes de l’chec : mauvaise slection des muscles injects (valuer le rle du solaire), dose insuffisante,
    technique d’injection inadapte, apparition d’une rtraction fixe, muscles antagonistes trop faibles;
    – rvaluer la pertinence du traitement par la toxine botulique A;
    – en l’absence d’effet indsirable secondaire lors de la premire injection,
    pratiquer une deuxime injection ajuste aux donnes de l’analyse de l’chec, en utilisant un guidage lectromyographique, et en respectant l’intervalle de 3 mois entre la premire et la deuxime injection.
    Aprs chec d’une seconde sance d’injections,
    il n’y a pas lieu de poursuivre le traitement par la toxine botulique A.


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