ANSATIPINE 150 mg gélule

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ANSATIPINE 150 mg gélule

Introduction dans BIAM : 11/1/1994
Dernière mise à jour : 9/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PHARMACIA-UPJOHN

    Produit(s) : ANSATIPINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 26/2/1993
    2. publication JO de l’AMM 2/7/1993
    3. mise sur le marché 20/12/1993
    4. rectificatif d’AMM 10/6/1999

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 336069-6

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    30
    unité(s)
    PVC/alu
    rouge/brun

    Evénements :

    1. inscription SS 2/2/1994
    2. agrément collectivités 2/3/1994


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 608.21 F

    Prix public TTC : 688.60 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 558008-3

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    90
    unité(s)
    PVC/alu
    rouge/brun

    Evénements :

    1. agrément collectivités 31/7/1993


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITUBERCULEUX (ANTIBIOTIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J04A-B04.
      La rifabutine est active sur les bacilles acido-alcoolo-résistants, y compris les mycobactéries multirésistantes, ainsi que les mycobactéries atypiques. Aux doses thérapeutiques recommandées, la rifabutine a un effet bactériostatique.
      La rifabutine agit en inhibant l’ARN-polymérase ADN-dépendante, elle aurait également une action inhibitrice sur la synthèse de l’ADN bactérien.
      In vitro, les valeurs de la concentration minimale inhibitrice (CMI) de la rifabutine sur Mycobacterium tuberculosis sont :
      – pour les souches sensibles à la rifampicine : comprises entre 0,03 et 0,06 microg/ml en milieu 7H11 ;
      – pour les souches résistantes à la rifampicine : comprises entre 0,25 et 16 microg/ml.
      La concentration minimale bactéricide (CMB) est 4 fois plus élevée que la CMI.
      La résistance croisée avec la rifampicine est incomplète, au moins 1/3 des souches de Mycobacterium tuberculosis résistantes à la rifampicine étant sensibles à la rifabutine.
      La rifabutine est active sur les mycobactéries atypiques telles que Mycobacterium fortuitum, Mycobacterium xenopi, Mycobacterium kansasii, Mycobacterium avium intracellulare (MAI), avec notamment pour MAI des valeurs de CMI comprises entre 1 et 2 microg/ml.
      * Propriétés pharmacocinétique :
      Absorption :
      Chez l’homme, après administration orale, la rifabutine est rapidement absorbée et la concentration plasmatique maximale est atteinte en 2 à 4 heures. La pharmacocinétique de la rifabutine est linéaire après prise unique de 300 mg, 450 mg ou 600 mg chez des volontaires sains. La concentration maximale est de 0,375 microg/ml, 0,568 microg/ml et 0,724 microg/ml respectivement pour les doses 300 mg, 450 mg et 600 mg.
      Les taux plasmatiques de rifabutine se maintiennent au-dessus des CMI pour Mycobacterium tuberculosis pendant environ 30 heures.
      La prise simultanée de nourriture diminue plus la vitesse que la valeur totale de l’absorption de la rifabutine.
      Liaison aux protéines :
      La rifabutine est très liée aux protéines plasmatiques : aux concentrations de 0,1 à 10 microg/ml, le pourcentage de rifabutine liée in vitro est de 91 à 94 %.
      Distribution :
      Chez l’animal, la rifabutine diffuse bien dans tous les organes à l’exception du cerveau. Chez l’homme, les concentrations pulmonaires sont 5 à 10 fois supérieures aux taux plasmatiques, et ce, jusqu’à 24 heures au moins après administration.
      La pénétration intracellulaire de la rifabutine est très importante : le rapport concentration intracellulaire/extracellulaire varie d’un facteur 9 dans les neutrophiles, à 15 dans les monocytes.
      Elimination :
      Chez l’homme, la rifabutine et ses métabolites sont éliminés majoritairement par voie urinaire. La demi-vie d’élimination (T 1/2 b) de la rifabutine est de 35 à 40 heures.
      Les paramètres pharmacocinétiques de la rifabutine ne sont pas modifiés de façon significative chez les sujets âgés et chez les sujets atteints de troubles hépatiques modérés.

    1. ***
      – Traitement préventif des infections à mycobactéries dues à Mycobacterium avium complex (MAC) chez les sujets infectés par le virus VIH et présentant un taux de CD4 inférieur à 100/mm 3 .
      – Traitement curatif des infections à mycobactéries dues à Mycobacterium avium complex (MAC) chez les sujets infectés par le virus VIH dans le cadre d’une polychimiothérapie.
      – Traitement de la tuberculose multirésistante, en particulier à la rifampicine.
    2. INFECTION A MYCOBACTERIES ATYPIQUES
    3. TUBERCULOSE

    1. COLORATION DE LA PEAU
      La rifabutine peut colorer la peau en rouge-orange.
    2. COLORATION DES SELLES
      La rifabutine peut colorer les selles en rouge-orange.
    3. COLORATION DE L’URINE
      La rifabutine peut colorer les urines en rouge-orange.
    4. COLORATION DES SECRETIONS
      Ansatipine peut colorer en rouge-orange les sécrétions ( dont les larmes, avec un risque de coloration définitive des lentilles de contact souples).
    5. COLORATION DES LARMES
      La rifabutine peut colorer les larmes en rouge-orange, avec un risque de coloration définitive des lentilles de contact souples.
    6. COLORATION DES LENTILLES DE CONTACT
      Risque de coloration rouge-orange définitive des lentilles de contact souples.
    7. DOULEUR MUSCULAIRE (FREQUENT)
    8. DOULEUR ARTICULAIRE (FREQUENT)
    9. RASH (FREQUENT)
    10. DYSGUEUSIE (FREQUENT)
    11. NEUTROPENIE (FREQUENT)
      Ayant nécessité l’arrêt du traitement chez 2% des patients traités.
    12. UVEITE
      Des uvéites réversibles d’intensité modérée à sévère, ont été rapportées. Leur risque d’apparition est très faible lorsque la rifabutine est utilisée à la dose de 300 mg/j, en monothérapie, pour la prévention des infections à MAC, mais il augmente lorsque la rifabutine est administrée à dose plus élevée en association avec la clarithromycine (ou avec d’autres macrolides). Le rôle éventuel du fluconazole (ou des médicaments apparentés) dans l’augmentation de ce risque n’a pas encore été établi. Aucun cas n’a été rapporté chez les patients traités par Ansatipine (150 à 600 mg/j) en association avec d’autres médicaments utilisés dans le traitement de la tuberculose pulmonaire.
    13. TROUBLE DIGESTIF
      Troubles digestifs (nausées, vomissements) : 8 à 12%, observés lors de l’association à d’autres antituberculeux.
    14. NAUSEE
      Lors de l’association à d’autres antituberculeux.
    15. VOMISSEMENT
      Lors de l’association à d’autres antituberculeux.
    16. TROUBLE HEPATIQUE
      Troubles hépatiques (augmentation des enzymes hépatiques, ictère) : 8 à 12%, observés lors de l’association à d’autres antituberculeux.
    17. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Lors de l’association à d’autres antituberculeux.
    18. ICTERE
      Lors de l’association à d’autres antituberculeux.
    19. THROMBOPENIE
      4 à 9%, observée lors de l’association à d’autres antituberculeux.
    20. ANEMIE
      4 à 9%, observée lors de l’association à d’autres antituberculeux.
    21. FIEVRE
      2 à 4%, observée lors de l’association à d’autres antituberculeux.

    1. MISE EN GARDE
      Il est recommandé avant la mise sous traitement prophylactique des infections à MAC par la rifabutine de s’assurer que le patient ne relève pas d’un traitement curatif d’une mycobactériose atypique ou d’une tuberculose et, avant la mise sous traitement curatif des infections à MAC par la rifabutine,que le patient ne relève pas d’un traitement curatif d’une tuberculose. En effet, il n’a pas été démontré que l’utilisation de la rifabutine apporte un bénéfice par rapport à la rifampicine dans la tuberculose commune en première intention.
    2. SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE REGULIERE
      Une surveillance régulière de la numération des plaquettes et de l’hémogramme est nécessaire au cours du traitement.
    3. SURVEILLANCE DE LA FONCTION HEPATIQUE
      Une surveillance régulière des fonctions hépatiques est nécessaire au cours du traitement.
    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Une insuffisance hépatique modérée ne justifie pas une réduction de la dose administrée; par contre, une diminution de la dose de rifabutine devra être réalisée en cas d’insuffisance hépatique sévère.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Etant donné la possibilité d’apparition d’uvéite, les patients doivent être suivis régulièrement lorsque la rifabutine est administrée en association avec la clarithromycine (ou avec d’autres macrolides), le fluconazole (ou médicaments apparentés), l’indinavir ou le nelfinavir.
      Lorsque la rifabutine est donnée en association avec la clarithromycine, sa posologie doit être réduite à 300 mg/jour.
      En cas d’apparition d’uvéite, le patient doit être adressé à un ophtalmologiste et, si nécessaire, le traitement par la rifabutine doit être interrompu.
    6. GROSSESSE
      Aucune information n’est actuellement disponible concernant le passage de la rifabutine à travers la barrière placentaire. Des travaux expérimentaux chez le rat ont montré qu’il n’y avait aucun taux décelable de rifabutine dans le liquide amniotique et seulement des traces chez le foetus.
      Par mesure de prudence, il est recommandé de ne pas prescrire Ansatipine chez la femme enceinte, à moins que le bénéfice thérapeutique apparaisse supérieur au risque encouru.
    7. ALLAITEMENT
      Aucune information n’est actuellement disponible concernant le passage de la rifabutine dans le lait maternel.

      Par mesure de prudence, il est recommandé de ne pas prescrire Ansatipine chez la femme allaitante à moins que le bénéfice thérapeutique apparaisse supérieur au risque encouru.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX RIFAMYCINES
    2. INSUFFISANCE RENALE
    3. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (absolue)
      Saquinavir : risque de baisse de l’efficacité du saquinavir par augmentation de son métabolisme hépatique par l’inducteur.

    Traitement

    En cas de surdosage, on procédera aux mesures habituelles d’élimination des produits ingérés associées à un traitement symptomatique et à une surveillance en service spécialisé.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie et mode d’administration
    Administration par voie orale en prise unique. Il n’est pas nécessaire de tenir compte de l’horaire de la prise d’aliments.
    Adulte :
    Doses recommandées :
    Traitement préventif :
    – Infections à mycobactéries dues à
    Mycobacterium avium complex chez les sujets infectés par le virus VIH : 2 gélules à 150 mg, soit 300 mg de rifabutine par jour en une prise.
    Ce traitement doit être continu. Mais, en cas de survenue d’une mycobactériose, un traitement curatif est
    nécessaire.
    La posologie de la rifabutine doit être réduite à 150 mg/j, lorsqu’elle est donnée en prophylaxie, et en association avec l’indinavir.
    La posologie de la rifabutine doit être réduite à 150 mg/j, lorsqu’elle est donnée en prophylaxie, et en
    association avec le nelfinavir.

    Traitement curatif :
    Dans tous les cas, Ansatipine sera prescrite dans le cadre d’une polythérapie antimycobactérienne.
    – Infections à mycobactéries dues à Mycobacterium avium complex chez les sujets infectés par le
    virus VIH : 4 gélules, soit 600 mg de rifabutine par jour pour les sujets pesant plus de 50 kg et 3 gélules, soit 450 mg de rifabutine par jour pour les sujets pesant moins de 50 kg au moins pendant 6 mois après négativation des dernières cultures.
    En
    cas d’association avec la clarithromycine, la posologie sera réduite à 300 mg/jour ; les patients doivent être suivis régulièrement.

    – Tuberculose multirésistante : la posologie optimale n’est pas définitivement établie. Elle semble être au moins de
    450 mg/24 heures et probablement de 600 mg/24 heures.
    Sujet âgé : Aucun ajustement de posologie n’est nécessaire.
    Enfant : L’utilisation de la rifabutine n’est pas recommandée étant donné l’absence d’études réalisées chez l’enfant.


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