VISKEN 5 mg comprimés

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VISKEN 5 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/7/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – LB 46


    Forme : COMPRIMES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : NOVARTIS PHARMA

    Produit(s) : VISKEN

    Evénements :

    1. mise sur le marché 29/3/1971
    2. octroi d’AMM 7/2/1974
    3. validation de l’AMM 17/6/1987

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 305426-1

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    50
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 21/11/1970
    2. agrément collectivités 8/1/1971
    3. inscription SS 8/1/1971


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 24.12 F

    Prix public TTC : 36.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. BETABLOQUANT NON SELECTIF (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C07A-A03.
      Le pindolol se caractérise par trois propriétés pharmacologiques :
      . une activité bêta-bloquante bêta-1 cardiosélective
      . un effet anti-arythmique
      . un fort pouvoir agoniste partiel (ou activité sympathomimétique intrinsèque) qui lui permet de respecter la fréquence cardiaque au repos.

    1. ***
      – hypertension artérielle
      – prophylaxie des crises d’angor d’effort
      – signes fonctionnels des cardiomyopathies obstructives
      – traitement de certains troubles du rythme : supraventriculaires (tachycardies, flutters et fibrillations auriculaires, tachycardies jonctionnelles) ou ventriculaires (extrasystolie ventriculaire, tachycardies ventriculaires)
      – manifestations cardiovasculaires des hyperthyroïdies.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE
    3. ANGOR(TRAITEMENT DE FOND)
    4. MYOCARDIOPATHIE OBSTRUCTIVE
    5. TROUBLE DU RYTHME CARDIAQUE
    6. CARDIOTHYREOSE

    1. ASTHENIE (FREQUENT)
    2. REFROIDISSEMENT DES EXTREMITES (FREQUENT)
    3. BRADYCARDIE (FREQUENT)
      Sévère, le cas échéant.
    4. DOULEUR EPIGASTRIQUE (FREQUENT)
    5. NAUSEE (FREQUENT)
    6. VOMISSEMENT (FREQUENT)
    7. INSOMNIE (FREQUENT)
    8. CAUCHEMAR (FREQUENT)
    9. IMPUISSANCE (FREQUENT)
    10. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE (RARE)
      Ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire ou intensification d’un bloc auriculo-ventriculaire existant.
    11. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
      Ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire ou intensification d’un bloc auriculo-ventriculaire existant.
    12. INSUFFISANCE CARDIAQUE (RARE)
    13. HYPOTENSION ARTERIELLE (RARE)
    14. BRONCHOSPASME (RARE)
    15. GLYCEMIE(DIMINUTION) (RARE)
    16. SYNDROME DE RAYNAUD (RARE)
    17. CLAUDICATION INTERMITTENTE (RARE)
      aggravation d’une claudication intermittente existante.
    18. ERUPTION CUTANEE (RARE)
      Diverses manifestations cutanées, notamment des éruptions psoriasiformes, ont été rapportées sous béta-bloquants.
    19. ERUPTION PSORIASIFORME (RARE)
    20. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (RARE)
      Au plan biologique, on a pu observer dans de rares cas, l’apparition d’anticorps antinucléaires ne s’accompagnant qu’exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l’arrêt du traitement.
    21. SYNDROME LUPIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Au plan biologique, on a pu observer dans de rares cas, l’apparition d’anticorps antinucléaires ne s’accompagnant qu’exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l’arrêt du traitement.

    1. MISE EN GARDE
      – Angineux :

      Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux :

      l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde et la mort subite.
    2. ARRET DU TRAITEMENT
      Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c’est-à-dire idéalement sur une ou deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l’angor.
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Chez l’insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, le pindolol sera administré à très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.
    4. BRADYCARDIE
      Si la fréquence s’abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
    5. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DU PREMIER DEGRE
      étant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
    6. PHEOCHROMOCYTOME
      L’utilisation des béta-bloquants dans le traitement de l’hypertension due au phéochromocytome nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
    7. SUJET AGE
      Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
    8. DIABETE
      Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l’autosurveillance glycémique.

      Les signes anonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
    9. PSORIASIS
      Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants, l’indication mérite d’être pesée.
    10. REACTION ALLERGIQUE
      Chez les patients suceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, qu’elle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine ou au cours de traitement désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l’adrénaline aux posologies habituelles.
    11. ANESTHESIE GENERALE
      Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d’hypotension. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l’anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.

      . Si l’arrêt du traitement est jugé necessaire, une suspension de 48 heures peut être considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.

      . Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu :

      – chez les malades atteints d’insuffisance coronarienne, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention, étant donné le risque lié à l’arrêt brutal des bêta-bloquants.

      – En cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit être protégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisante d’atropine renouvelée selon les besoins. L’anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.

      . Le risque anaphylactique devra être pris en compte.
    12. THYROTOXICOSE
      Les bêta-bloquants sont suceptibles d’en masquer les signes cardio-vasculaires.
    13. SPORTIFS
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiquées lors des contrôles antidopage.
    14. GROSSESSE
    15. ALLAITEMENT

    1. ASTHME
    2. BRONCHOPATHIES CHRONIQUES OBSTRUCTIVES
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE NON CONTROLEE
    4. CHOC CARDIOGENIQUE
    5. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE NON APPAREILLE
    6. ANGOR DE PRINZMETAL
    7. MALADIE DU SINUS
    8. BLOC SINO-AURICULAIRE
    9. BRADYCARDIE IMPORTANTE
      Inférieure à 45 à 50 battements par minute.
    10. PHENOMENE DE RAYNAUD
    11. TROUBLES CIRCULATOIRES PERIPHERIQUES
    12. PHEOCHROMOCYTOME
      non traité.
    13. HYPOTENSION ARTERIELLE
    14. HYPERSENSIBILITE
      au pindolol.
    15. REACTION ANAPHYLACTIQUE(ANTECEDENTS)
    16. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – association avec le sultopride : troubles de l’automatisme (bradycardie excessive), par addition des effets bradycardisants.
    17. ASSOCIATION A L’AMIODARONE
      Contre-indication : assocation à la floctafénine.
      Contre-indication relative : association avec l’amiodarone.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Hypertension artérielle :
    En moyenne quinze milligrammes par jour (trois comprimés) pouvant être administrés en prise unique ou fractionnée.
    La posologie peut être portée à trente milligrammes (deux fois trois comprimés).
    La dose
    maximale est de trente milligrammes en une prise et de soixante milligrammes par vingt quatre heures.
    – Insuffisance coronarienne, troubles du rythme :
    Un à trois comprimés par jour.


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