BIGONIST 6.3 mg implant injectable

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BIGONIST 6.3 mg implant injectable

Introduction dans BIAM : 19/4/1994
Dernière mise à jour : 1/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : IMPLANT INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : CASSENNE MARION

    Produit(s) : BIGONIST

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 24/8/1993
    2. publication JO de l’AMM 16/1/1994
    3. mise sur le marché 28/4/1994

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 336387-8

    1
    seringue(s) pré-remplie(s)

    Evénements :

    1. inscription SS 26/3/1994
    2. agrément collectivités 22/4/1994


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel complémentaire : 1 aiguille

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    100 %

    Prix Pharmacien HT : 1735.55 F

    Prix public TTC : 1943.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. HORMONE ANTINEOPLASIQUE (ANALOGUE DE LA GNRH) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L02A-E01.
      L’acétate de buséréline est un nonapeptide de synthèse analogue de la LH-RH naturelle.
      Les études conduites chez l’homme et chez l’animal ont montré que, après une stimulation initiale, l’administration prolongée d’acétate de buséréline entraîne une inhibition de la sécrétion gonadotrope supprimant par conséquent, les fonctions testiculaires chez l’homme.
      Dans le cancer de la prostate, l’administration prolongée de buséréline permet de réduire la sécrétion de testostérone jusqu’au niveau de castration.

    1. ***
      Cancer de la prostate métastasé.
    2. CANCER DE LA PROSTATE METASTASE

    1. TROUBLE DE LA MICTION
      La stimulation initiale de la sécrétion d’androgènes peut entraîner une activation transitoire de la tumeur. Dans 2 à 3% des cas, des troubles de la miction ou une rétention d’urine ont été signalés ; il ont régressé spontanément malgré la poursuite du traitement. De tels symptômes peuvent être évités par l’administration d’un anti-androgène.
    2. DOULEUR
      Dans 1% des cas, une légère excacerbation de la douleur et/ou une altération de l’état général ont été notées de façon transitoire.
    3. THROMBOSE VEINEUSE (EXCEPTIONNEL)
      Exceptionnellement, une thrombose veineuse avec embolie pulmonaire ont été signalés.
    4. TROUBLE NEUROLOGIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Des troubles neurologiques (par exemple faiblesse, paresthésie des membres inférieurs) ont été signalés.
    5. BOUFFEE DE CHALEUR
    6. TROUBLE DE L’ERECTION
    7. TROUBLE DE LA LIBIDO
      Chez l’homme traité pour cancer de la prostate.
    8. DEPRESSION (EXCEPTIONNEL)
      Elle peut survenir ou s’aggraver.
    9. GYNECOMASTIE (RARE)
      Observée dans moins de 1% des cas.
    10. HYPERTENSION ARTERIELLE(AGGRAVATION)
      Poussée hypertensive bservée chez 10% des malades hypertendus.
    11. OEDEME DES MEMBRES INFERIEURS (RARE)
      Un oedème discret des membres inférieurs a été observé dans 2% des cas. Il régresse sous traitement symptomatique.
    12. DIABETE(DESEQUILIBRE) (EXCEPTIONNEL)
      Observé dans un cas isolé.
    13. CEPHALEE (FREQUENT)
      Observées dans 10% des cas.
    14. TROUBLE DU SOMMEIL (RARE)
    15. PALPITATION (RARE)
      Et essouflement.
    16. VERTIGE (RARE)
    17. ERYTHEME (RARE)
    18. ERUPTION URTICARIENNE (RARE)
    19. HYPERTRICHOSE (RARE)
    20. TROUBLE DIGESTIF (RARE)
      Nausées, vomissements, diarrhée, constipation, modification de poids.
    21. REACTION ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Comme pour toutes les protéines, et les peptides, une réaction anaphylactique, évoluant vers un choc peut survenir exceptionnellement.
    22. DOULEUR AU POINT D’INJECTION (RARE)
      S’observe dans 3% des cas.

    1. TROUBLES PSYCHIQUES(ANTECEDENTS)
      Une surveillance régulière sera exercée chez des patients ayant de troubles de l’humeur.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE
      La pression artérielle sera mesurée régulièrement.
    3. DIABETE
      La glycémie sera contrôlée à intervalles réguliers.
    4. SURVEILLANCE MEDICALE
      Au cours des essais cliniques conduit avec d’autres formes de buséréline, sans association à un anti-androgène, 10% des patients ayant des métastases osseuses ont eu des douleurs osseuses ou une aggravation de celles-ci. Ceci justifie une surveillance médicale particulièrement attentive durant les premières semaines du traitement notamment chez les patients porteurs d’une obstruction des voies excrétrices et chez les malades présentant des métastases vertébrales. Pour la même raison l’indication du traitement chez les sujets présentant des signes prémonitoires de compression médullaire doit être soigneusement pesée.
    5. SPORTIFS

    1. ORCHIDECTOMIE
      ou pulpectomie préalable.
    2. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Ainsi qu’une résistance cliniquement prouvée de la tumeur aux analogues de la LH-RH.

    Traitement

    Aucune information n’est disponible sur le surdosage chez l’homme avec cette forme pharmaceutique.

    Voies d’administration

    – 1 – SOUS-CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Un implant de Bigonist sera injecté par voie sous-cutanée dans la paroi abdominale antérieur tous les deux mois.
    .
    Mode d’emploi :
    -Avant l’injection, une anesthésie locale peut être effectuée si nécessaire.
    – Il conviendra de
    s’assurer que les implants sont visibles dans la partie transparente de l’aiguille. La seringue doit être tenue horizontalement avant l’injection. Le piston ne doit pas être enlevé lorsque l’aiguille est en place. Il est important de le pousser à bout
    de course pour injecter l’implant dans le tissu sous-cutané.
    – Cinq jours avant le début du traitement, un anti-androgène sera administré et poursuivi pendant les trois ou quatre premières semaines de traitement, quand la testostéronémie atteint
    généralement le niveau de castration.
    – Il est important de respecter un rythme d’administration régulier de deux mois ; cet intervalle peut être raccourci ou augmenté de quelques jours.


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