CELECTOL 200 mg comprimés pelliculés sécables

Donnez-nous votre avis

CELECTOL 200 mg comprimés pelliculés sécables

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 17/11/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    nom ancien – SELECTOL 200MG


    Forme : COMPRIMES PELLICULES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BELLON

    Produit(s) : CELECTOL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 5/3/1987
    2. publication JO de l’AMM 19/6/1987
    3. mise sur le marché 15/8/1988

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 329350-5

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    28
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 8/5/1988
    2. inscription SS 8/5/1988


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 67.99 F

    Prix public TTC : 87 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. BETABLOQUANT SELECTIF (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C07A-B08.
      Le céliprolol se caractérise par quatre propriétés pharmacologiques :
      . une activité bêta-1-bloquante cardiosélective
      . une activité bêta-2-agoniste
      . une faible activité alpha-2-bloquant
      . L’absence de pouvoir agoniste partiel (ou d’activité sympathomimétique intrinsèque).
      Ces propriétés expliquent en partie l’effet vasodilatateur périphérique; l’absence de bronchoconstriction et la faible diminution de la fréquence cardiaque au repos.
      Le céliprolol diminue les résistances périphériques totales et respecte le débit sanguin rénal.
      Il ne modifie pas les taux d’insuline, de glucose chez le diabétique ni les taux de cholesterol total; il tend à augmenter le rapport HDL/cholestérol total et à diminuer le taux de triglycérides.

    1. ***
      – Hypertension artérielle,
      – Prophylaxie des crises d’angor d’effort.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE
    3. ANGOR(TRAITEMENT DE FOND)

    1. ASTHENIE (FREQUENT)
    2. REFROIDISSEMENT DES EXTREMITES (FREQUENT)
    3. TROUBLE DIGESTIF (FREQUENT)
    4. DOULEUR EPIGASTRIQUE (FREQUENT)
    5. NAUSEE (FREQUENT)
    6. VOMISSEMENT (FREQUENT)
    7. IMPUISSANCE (FREQUENT)
    8. BRADYCARDIE
      Sévère le cas échéant.
    9. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
      Ralentissement de la conduction auriculoventriculaire
    10. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE(AGGRAVATION)
    11. INSUFFISANCE CARDIAQUE
    12. HYPOTENSION ARTERIELLE
    13. BRONCHOSPASME
    14. GLYCEMIE(DIMINUTION)
    15. SYNDROME DE RAYNAUD
    16. CLAUDICATION INTERMITTENTE
      Aggravation d’une claudication intermittente existante.
    17. ERUPTION CUTANEE
      Diverses.
    18. ERUPTION PSORIASIFORME
    19. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (RARE)
      On a pu observer, dans de rares cas, l’apparition d’anticorps antinucléaires ne s’accompagnant qu’exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l’arrêt du traitement.
    20. SYNDROME LUPIQUE (EXCEPTIONNEL)
      On a pu observer, dans de rares cas, l’apparition d’anticorps antinucléaires ne s’accompagnant qu’exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l’arrêt du traitement.

    1. MISE EN GARDE
      Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux :

      l’arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite.
    2. ARRET DU TRAITEMENT
      Le traitement ne doit jamais être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique. La posologie doit être diminuée progressivement, c’est à dire sur une à deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l’angor.
    3. ASTHME
      Du fait de ses propriétés bêta-1 et bêta-2 agoniste, le céliprolol peut être administré avec prudence chez le patient asthmatique en dehors des poussées.
    4. BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
      Du fait de ses propriétés bêta-1 et bêta-2 agoniste, le céliprolol peut être administré avec prudence chez le patient bronchitique chronique bien équilibré.
    5. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Chez l’insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, le céliprolol sera administré à très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.
    6. BRADYCARDIE
      Si la fréquence s’abaisse au dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
    7. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DU PREMIER DEGRE
      Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
    8. ANGOR DE PRINZMETAL
      Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chez les patients souffrant d’un angor de Prinzmetal. L’utilisation d’un bêta-bloquant bêta-1 cardiosélectif est possible, dans les formes mineures et associées, à condition d’administrer conjointement un vasodilatateur.
    9. TROUBLES CIRCULATOIRES PERIPHERIQUES
      Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladie ou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravation de ces troubles. Le céliprolol, à la fois bêta-1 bloquant sélectif et agonisqte bêta-2, diminue les résistances périphériques totales et peut donc être utilisé, avec une surveillance accrue, chez ce type de patients.
    10. PHENOMENE DE RAYNAUD
      Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladie ou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravation de ces troubles. Le céliprolol, à la fois bêta-1 bloquant sélectif et agonisqte bêta-2, diminue les résistances périphériques totales et peut donc être utilisé, avec une surveillance accrue, chez ce type de patients.
    11. PHEOCHROMOCYTOME
      L’utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l’hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
    12. SUJET AGE
      Le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
    13. INSUFFISANCE RENALE
      Chez les patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 40 ml/min, il peut être nécessaire d’adapter la posologie. En pratique, on surveillera le rythme cardiaque, de façon à diminuer les doses s’il apparaît une bradycardie excessive (inférieure à 50-55 battements par minute au repos).
    14. DIABETE
      Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l’autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d’une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
    15. PSORIASIS
      Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants, l’indication mérite d’être pesée.
    16. REACTION ALLERGIQUE
      Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu’en soit l’origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine (cf interactions médicamenteuses) ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l’adrénaline aux posologies habituelles.
    17. ANESTHESIE GENERALE
      Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d’hypotension. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d’arythmie, d’ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l’anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.

      – Si l’arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures peut être considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensiblité aux catécholamines.

      – Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu :

      * chez les malades atteints d’insuffisance coronarienne, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu’à l’intervention, étant donné le risque lié à l’arrêt brutal des bêta-bloquants.

      * en cas d’urgence ou d’impossibilité d’arrêt, le patient doit être protégé d’une prédominance vagale par une prémédication suffisante d’atropine renouvelée selon les besoins. L’anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.

      * le risque anaphylactique devra être pris en compte.
    18. THYROTOXICOSE
      Les bêta-bloquants sont susceptibles d’en masquer les signes cardiovasculaires.
    19. SPORTIFS
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    20. GROSSESSE
      – Aspect tératogène :

      Chez l’animal : aucune action tératogène n’a été mise en évidence.

      Dans l’espèce humaine, aucun effet tératogène n’a été rapporté à ce jour et les résultats d’études prospectives contrôlées n’ont pas fait état de malformations à l naissance.

      – Aspect néonatal :

      Chez le nouveau-né de mère traitée, l’action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance : si cette rémanence peut être sans conséquence clinique, il est néanmoins possible que survienne une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs (cf. surdosage), en évitant les solutés de remplissage (risque d’OAP); par ailleurs bradycardie, détresse respiratoire, hypoglycémie ont été signalées. C’est pourquoi une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée en milieu spécialisé.
    21. ALLAITEMENT
      Les bêta-bloquants sont excrétés dans le lait.

      Le risque de survenue d’hypoglycémie et de bradycardie n’a pas été évalué : en conséquence et par précaution, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    1. INSUFFISANCE CARDIAQUE NON CONTROLEE
    2. CHOC CARDIOGENIQUE
    3. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE NON APPAREILLE
    4. ANGOR DE PRINZMETAL
      Dans les formes pures et en monothérapie.
    5. MALADIE DES SINUS
      y compris bloc sino-auriculaire.
    6. BRADYCARDIE SEVERE
      < 45-50 contractions par minute.
    7. PHEOCHROMOCYTOME
      Non traité.
    8. HYPOTENSION ARTERIELLE
    9. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    10. REACTION ANAPHYLACTIQUE(ANTECEDENTS)
    11. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Association contre-indiquée avec la floctafénine :
      En cas de choc ou d’hypotension dus à ce produit, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants.
      – Sultopride : association contre-indiquée.
      Troubles de l’automatisme (bradycardie excessive), par addition des effets bradycardisants.

    Signes de l’intoxication :

    1. BRADYCARDIE
    2. HYPOTENSION ARTERIELLE

    Traitement

    En cas de bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours à l’administration :
    . d’atropine, 1 à 2 mg IV.
    . de glucagon à la dose de 1 mg renouvelable,
    . suivie, si nécessaire d’isoprénaline 25 microgrammes en injection lente ou de
    dobutamine 2.5 à 10 microgrammes par kilo par minute.
    En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par bêta-bloquants :
    . glucagon sur la base de 0.3 mg/kg
    . hospitalisation en soins intensifs
    . isoprénaline et dobutamine : les
    posologies en général élevées et le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Deux cents milligrammes.
    Cette posologie peut être augmentée à quatre cents milligrammes, voire six cents milligrammes en fonction de la réponse thérapeutique.
    En outre, il n’existe pas d’obstacle à l’association aux autres
    thérapeutiques antihypertensives, par exemple les diurétiques. Dans ce cas, une surveillance accrue en début de traitement est nécessaire.
    .
    Mode d’Emploi:
    Le matin de préférence, avant le petit-déjeuner.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts