LIORESAL 0.05 mg/1 ml solution injectable pour voie intrathcale (Hp)

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LIORESAL 0.05 mg/1 ml solution injectable pour voie intrathcale (Hp)

Introduction dans BIAM : 31/5/1995
Dernière mise à jour : 9/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialis

    Laboratoire : NOVARTIS PHARMA

    Produit(s) : LIORESAL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 26/9/1994
    2. publication JO de l’AMM 27/12/1994
    3. mise sur le march 15/5/1995

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 558537-6

    1
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrment collectivits 29/1/1995


    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 40 F

    Composition

    Expression de la composition : par unit de prise, soit pour :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. MYORELAXANT MEDULLAIRE (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : M03B-X01.
      Le baclofne est un analogue structural de l’acide gamma-aminobutyrique (GABA). Ce produit possde une action antispastique avec point d’impact mdullaire : il ralentit la transmission des rflexes mono et polysynaptiques par stimulation des rcepteurs GABA B de la moelle pinire.
      Le baclofne possde, par ailleurs, une action antinociceptive.
      En bolus intrarachidien, le produit commence agir gnralement une demi-heure une heure aprs l’administration. Son effet dure de 4 8 heures. Toutefois, le dbut, l’intensit et la dure de l’action dpendent de :
      – la sensibilit individuelle des patients,
      – la svrit des symptmes traiter,
      – la mthode et la vitesse d’administration du produit.
      En perfusion continue, l’effet antispastique apparat 6 8 heures aprs la mise en place de la perfusion. L’activit maximale est observe en 24 48 heures.
      * Proprits pharmacocintiques :
      Distribution :
      Aprs administration intrarachidienne unique en bolus ou perfusion de courte dure, le volume de distribution varie de 22 157 ml.
      Sous perfusion intrarachidienne continue de 50 1200 microg/jour, l’tat d’quilibre est atteint en 1 2 jours, avec des taux de baclofne de 130 1240 ng/ml dans le LCR lombaire. Aucune donne comparable n’est disponible chez l’enfant.
      A l’tat d’quilibre, il existe un gradient de concentration moyen de 4/1 entre le LCR lombaire et cisternal (limites : 1,8/1 8,7/1). La diffrence de concentration entre ces deux niveaux rachidiens permet un traitement efficace de la spasticit des extrmits infrieures, avec des effets rduits sur les membres suprieurs et les fonctions crbrales.
      En perfusion intrarachidienne, les quantits de baclofne qui franchissent la barrire hmato-encphalique vers la circulation sanguine sont faibles : elles ne dpassent pas 5 ng/ml. Chez l’enfant, les concentrations plasmatiques respectives ont t mesures 10 ng/ml ou en dessous.
      Elimination :
      Aprs bolus intrarachidien ou perfusion de courte dure de baclofne :
      la clairance rachidienne moyenne est de 30 ml/heure,
      la demi-vie d’limination rachidienne est de 1 5 heures, aprs l’administration de 50 136 microg de produit.
      *Donnes de scurit prcliniques :
      Des tudes de toxicit subaigu et subchronique de Liorsal en perfusion intrarachidienne continue dans deux espces (rat et chien) n’ont montr aucun signe d’irritation locale ou d’inflammation l’examen histologique.
      Des tudes de mutagnicit in vitro et in vivo n’ont montr aucun signe d’effet mutagne.

    1. ***
      Traitement symptomatique de la spasticit chronique svre d’origine mdullaire ou secondaire une infirmit motrice d’origine crbrale de l’enfant ou de l’adulte.
    2. SPASTICITE

    1. BAISSE DE LA VIGILANCE (FREQUENT)
      Trs frquent.
    2. SOMNOLENCE
      Semble tre lie au produit.
    3. ASTHENIE (FREQUENT)
      Trs frquent et semble tre lie au produit.
    4. VERTIGE (FREQUENT)
    5. CRISE CONVULSIVE (FREQUENT)
      plus frquente chez les patients prsentant des spasticits d’origine crbrale que chez les patients prsentant des spasticits d’origine mdullaire.
    6. CEPHALEE (FREQUENT)
      plus frquente chez les patients prsentant des spasticits d’origine crbrale que chez les patients prsentant des spasticits d’origine mdullaire.
    7. PARESTHESIE (FREQUENT)
      Trs frquent et semble tre lie au produit.
    8. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION (FREQUENT)
    9. DEPRESSION RESPIRATOIRE (FREQUENT)
    10. INSOMNIE (FREQUENT)
    11. CONFUSION MENTALE (FREQUENT)
    12. ANXIETE (FREQUENT)
    13. DEPRESSION (FREQUENT)
    14. HYPOTHERMIE (RARE)
    15. NYSTAGMUS (RARE)
    16. DYSPHAGIE (RARE)
    17. RISQUE SUICIDAIRE (RARE)
      Tentative de suicide, ides suicidaires.
    18. TROUBLE DE L’HUMEUR (RARE)
    19. HALLUCINATION (RARE)
    20. HYPOTENSION ARTERIELLE (FREQUENT)
      Semble tre lie au produit.
    21. HYPERTENSION ARTERIELLE (RARE)
    22. BRADYCARDIE (RARE)
    23. THROMBOSE VEINEUSE PROFONDE (RARE)
    24. FLUSH (RARE)
    25. PALEUR (RARE)
    26. HYPOTONIE MUSCULAIRE (FREQUENT)
      Trs frquent et semble tre lie au produit.
    27. NAUSEE (FREQUENT)
      Semble tre lie au produit et est plus frquente chez les patients prsentant des spasticits d’origine crbrale que chez les patients prsentant des spasticits d’origine mdullaire.
    28. VOMISSEMENT (FREQUENT)
      Plus frquente chez les patients prsentant des spasticits d’origine crbrale que chez les patients prsentant des spasticits d’origine mdullaire.
    29. CONSTIPATION (FREQUENT)
    30. SECHERESSE DE LA BOUCHE (FREQUENT)
    31. DIARRHEE (FREQUENT)
    32. ANOREXIE (FREQUENT)
    33. SIALORRHEE (FREQUENT)
    34. DESHYDRATATION (RARE)
    35. ILEUS PARALYTIQUE (RARE)
    36. AGUEUSIE (RARE)
    37. DYSPNEE (FREQUENT)
    38. BRADYPNEE (FREQUENT)
    39. RETENTION D’URINE (FREQUENT)
      Plus frquente chez les patients prsentant des spasticits d’origine crbrale que chez les patients prsentant des spasticits d’origine mdullaire.
    40. INCONTINENCE URINAIRE (FREQUENT)
    41. PRURIT (FREQUENT)
    42. URTICAIRE (FREQUENT)
    43. OEDEME DE LA FACE (FREQUENT)
    44. OEDEME PERIPHERIQUE (FREQUENT)
    45. HYPERSUDATION (RARE)
    46. ALOPECIE (RARE)
    47. DOULEUR
    48. TREMBLEMENT

    1. MISE EN GARDE
      Phase de slection :
      Une surveillance attentive des fonctions respiratoire et cardiovasculaire doit tre exerce pendant l’administration de la dose-test, en particulier chez les patients porteurs d’une pathologie cardiopulmonaire et d’une dficience des muscles respiratoires, ainsi que chez les patients traits par des mdicaments dpresseurs de la respiration (opiacs, benzodiazpines).
      Au moment de l’essai de slection, les sujets doivent tre indemnes de tout syndrome infectieux, susceptible d’interfrer sur leur rponse au baclofne en bolus intrarachidien.
      Phase d’ajustement de la posologie :
      Une faiblesse musculaire excessive peut tre responsable de chutes. Le maintien d’une certaine spasticit peut, dans ce cas, tre ncessaire au patient pour la station debout et l’quilibre de la marche, ainsi que dans tous les autres cas o une fonction musculaire optimale est ncessaire.
      De plus, il peut tre important de maintenir un certain tonus musculaire et des spasmes occasionnels des muscles pour favoriser la fonction circulatoire et prvenir la formation ventuelle de thromboses veineuses profondes.
      Avant la mise en route de la perfusion de baclofne sous surveillance mdicale, il est conseill d’interrompre, de manire progressive, tout traitement antispastique oral en cours, afin d’viter un ventuel surdosage ou des interactions mdicamenteuses indsirables.
      Surveillance du patient :
      Le personnel soignant charg de la surveillance des patients doit tre bien inform sur :
      – les risques lis l’administration intrarachidienne du baclofne ;
      – l’expression des symptmes de surdosage et la conduite tenir dans un tel cas ;
      – les soins apporter au site d’insertion de la pompe et l’entretien de celle-ci au domicile du patient.
      Un arrt brutal de Liorsal par voie intrarachidienne, en particulier aux doses les plus leves, entrane un tat de rigidit, accompagn de spasmes spontans pouvant durer plusieurs jours.
      L’utilisation du baclofne chez les patients atteints de porphyries n’est pas recommande par extrapolation partir de donnes animales.
    2. ENFANT
      Lors de l’utilisation chez l’enfant pour une perfusion intrarachidienne continue long terme, il convient de s’assurer que celui-ci prsente une masse corporelle suffisante pour permettre l’implantation de la pompe. Il y a trs peu de donnes cliniques sur l’utilisation de Liorsal par voie intrarachidienne chez les enfants de 4 6 ans. L’utilisation dans des conditions satisfaisantes de scurit de Liorsal par voie intrarachidienne chez les enfants de moins de 4 ans n’a pas encore t tablie.
    3. PRECAUTIONS PARTICULIERES
      Chez les patients prsentant une circulation anormale du LCR l’activit antispastique du produit peut tre altre par sa mauvaise diffusion.
    4. TROUBLES PSYCHIATRIQUES
      L’administration de baclofne par voie intrathcale doit tre prudente chez les patients prsentant des troubles psychotiques, une schizophrnie, un tat confusionnel, une maladie de Parkinson.
      Une aggravation de ces tats a t observe sous baclofne, administre par voie orale.
    5. EPILEPSIE
      Chez les patients pileptiques : des crises comitiales peuvent survenir en cas de surdosage ou lors d’un sevrage de Liorsal par voie intrarachidienne.
    6. DYSREFLEXIE AUTONOME
      L’administration de baclofne par voie intrarachidienne doit tre prudente chez les patients prsentant des antcdents de dysrflexie autonome.
    7. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      L’administration de baclofne par voie intrarachidienne doit tre prudente chez les patients prsentant une insuffisance cardiaque.
    8. INSUFFISANCE CEREBROVASCULAIRE
      L’administration de baclofne par voie intrarachidienne doit tre prudente chez les patients prsentant une insuffisance crbro-vasculaire.
    9. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      L’administration de baclofne par voie intrarachidienne doit tre prudente chez les patients prsentant une insuffisance respiratoire.
    10. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      Des prcautions d’asepsie rigoureuses doivent entourer ce traitement par voie intrarachidienne.
    11. SEVRAGE
      Le traitement doit tre arrt progressivement par diminutions sucessives de posologie, sauf en cas d’urgence.

      Un arrt brutal du Lioresal pour voie intrarachidienne, en particulier aux doses les plus leves entrane un tat de rigidit, accompagn des spasmes spontans pouvant durer plusieurs jours.
    12. ALLAITEMENT
      Le trs faible passage du principe actif dans le lait maternel, observ aprs administration orale unique, peut permettre de supposer une absence de risque pour le nourrisson lorsque le produit est administr par voie intrarachidienne. Une surveillance clinique rgulire de l’enfant est recommande.
    13. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est attire, notamment chez les conducteurs de vhicules et les utilisateurs de machines sur les risques de somnolence, de vertiges et de troubles de la vigilance attachs l’administration de ce mdicament.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT (absolue)
      Hypersensibilit connue au baclofne.
    2. GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS) (relative)
      Administr par voie orale, le baclofne traverse le placenta. Administr par voie intrarachidienne, le produit ne passe dans le compartiment sanguin qu’en trs faible quantit.
      Des tudes effectues chez l’animal ont mis en vidence un effet tratogne du baclofne par voie orale.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de donnes suffisamment pertinentes pour valuer un ventuel effet malformatif ou foetotoxique du baclofne lorsqu’il est administr pendant la grossesse.
      En consquence, l’utilisation du baclofne est dconseille pendant le 1 er trimestre de la grossesse.
      Le baclofne ne doit tre utilis en cours des 2 e et 3 e trimestres de la grossesse que si ncessaire.

    Signes de l’intoxication :

    1. HYPOTONIE MUSCULAIRE
    2. SOMNOLENCE
    3. VERTIGE
    4. CRISE CONVULSIVE
    5. NAUSEE
    6. VOMISSEMENT
    7. SIALORRHEE
    8. TROUBLE DE LA CONSCIENCE
    9. COMA
    10. DEPRESSION RESPIRATOIRE

    Traitement

    Les signes de surdosage peuvent apparatre insidieusement ou brutalement, tout moment, au cours du traitement, et plus particulirement pendant la phase initiale de slection et la phase de dtermination de la dose, voire lors de la reprise du
    traitement, aprs une interruption.
    Les symptmes de surdosage comprennent : hypotonie musculaire excessive, somnolence, vertiges, convulsions, nauses et vomissements, sialorrhe, troubles de la vigilance pouvant aller jusqu’au coma, dpression
    respiratoire.
    Traitement :
    Il n’existe pas d’antidote spcifique. Les mesures prendre sont :
    – retrait en urgence de la solution de baclofne de la pompe ;
    – si une ponction lombaire n’est pas contre-indique, retirer 30 40 ml de LCR afin de
    diminuer la concentration intrarachidienne de baclofne ;
    – traitement symptomatique ;
    – chez l’adulte, en cas de surdosage avec dpression respiratoire et coma, la physostigmine la dose de 1 2 mg en perfusion de 5 minutes peut tre utilise ; si
    les troubles persistent, une radministration de physostigmine pourrait tre envisage avec prudence car l’administration du cholinomimtique peut provoquer des vomissements, une hypersalivation, une bradycardie et des convulsions ;
    – chez l’enfant, une
    dose de 0,02 mg/kg de physostigmine en perfusion, sans dpasser la vitesse de 0,5 mg/min, peut tre utilise. Si une radministration est envisage, ne pas dpasser une dose totale de 2 mg.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRATHECALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    En raison d’une sensibilit interindividuelle au baclofne trs variable, une posologie optimale doit tre dtermine pour le traitement de chaque patient, selon un protocole dfini, en 3 phases :
    – 1re phase : slection initiale
    par la technique du bolus intrarachidien (dose-test) ;
    – 2me phase : dtermination de la dose ;
    – 3me phase : traitement d’entretien.
    Phase de slection :
    Une dose-test de Liorsal par voie intrarachidienne est administre en bolus par ponction
    lombaire ou par cathter intrarachidien pour valuer la rponse au baclofne des patients :
    – Chez l’adulte, la dose-test initiale est de vingt cinq microgrammes (mcg) ou cinquante microgrammes (mcg).
    – Chez l’enfant, la dose-test initiale recommande
    est de vingt cinq microgrammes (mcg).
    Des ampoules faible concentration (0,05 mg/ml) sont disponibles cet usage.
    L’injection doit tre lente (en une minute au minimum).
    La dose initiale est augmente par paliers de vingt cinq microgrammes (mcg),
    des intervalles d’au moins 24 heures, jusqu’ l’obtention d’une rponse d’une dure d’environ 4 8 heures.
    On considre qu’un sujet rpond au traitement si l’administration intrarachidienne de baclofne, lors de la phase de slection, diminue
    significativement l’hypertonie musculaire et/ou la frquence des spasmes et/ou leur svrit.
    Si aucune rponse n’est obtenue avec une dose-test cumule de cent microgrammes (mcg), le traitement ne doit pas tre poursuivi.
    Phase de dtermination de la
    dose :
    Lorsqu’un patient a rpondu la dose-test, le dispositif adquat est mis en place pour la perfusion intrarachidienne continue.
    La dose initiale administrer dans les 24 premires heures de perfusion est la dose de slection, si cette dernire
    s’est montre efficace pendant plus de 12 heures. Si l’efficacit de la dose de slection a t moindre, la dose initiale administrer dans les 24 premires heures de perfusion doit tre le double de la dose de slection.
    Aprs les 24 premires
    heures, la posologie quotidienne doit tre adapte progressivement par des augmentations de dose de 10 30 % pour les spasticits d’origine mdullaire, et de 5 15 % pour les spasticits secondaires une infirmit motrice d’origine crbrale,
    augmentations limites une fois par 24 heures, afin d’obtenir l’effet clinique recherch tout en limitant les risques de surdosage.
    Pour les pompes non programmables avec un cathter de 76 cm, dlivrant 1 ml/jour, la rponse au traitement est
    valuer sur un intervalle de 48 heures. Si, aprs une augmentation significative de la dose quotidienne, aucun effet clinique n’est obtenu dans ce dlai, il convient de vrifier le fonctionnement de la pompe et la permabilit du cathter.
    La
    surveillance des patients doit tre attentive, avec le personnel et l’quipement de ranimation ncessaires :
    – dans la priode qui suit immdiatement l’implantation de la pompe et le dbut de la perfusion pour la dtermination de la dose d’entretien
    ;
    – chaque ajustement de la perfusion et de la concentration de baclofne dans la pompe.
    Les mesures de surveillance sont poursuivies jusqu’ l’assurance d’une bonne tolrance et d’une rponse stable des patients la perfusion.
    Traitement d’entretien
    :
    La dose utiliser est la dose minimale capable de maintenir le tonus musculaire aussi proche que possible de la normale et de rduire au maximum la frquence et la svrit des spasmes, sans entraner d’effets secondaires intolrables.
    – Chez le
    patient prsentant une spasticit d’origine mdullaire :
    la dose d’entretien pour une perfusion intrarachidienne continue, long terme, de baclofne varie de douze microgrammes (mcg) deux mille trois microgrammes (mcg) par jour ;
    la plupart des
    sujets traits rpondent une posologie de trois cents microgrammes (mcg) huit cents microgrammes (mcg) par jour
    l’exprience est limite pour les doses quotidiennes suprieures mille microgrammes (mcg) par jour.
    – Chez le patient prsentant une
    spasticit secondaire une infirmit motrice d’origine crbrale :
    la dose d’entretien pour une perfusion intrarachidienne continue, long terme, de baclofne varie de vingt deux microgrammes (mcg) mille quatre cents microgrammes (mcg) par jour
    avec une dose moyenne de deux cent soixante seize microgrammes (mcg) par jour 12 mois et de trois cent sept microgrammes (mcg) par jour 24 mois de traitement ;
    l’enfant g de moins de 12 ans ncessite gnralement des doses infrieures celles du
    patient plus g. Elles varient entre vingt quatre microgrammes (mcg) et mille cent quatre vingt dix neuf microgrammes (mcg) par jour avec une dose quotidienne moyenne de deux cents soixante quatorze microgrammes (mcg) par jour.
    Par ailleurs, en raison
    d’une diminution habituelle de la rponse du patient au traitement ou de l’volution de sa maladie, une augmentation progressive de la dose avec le temps peut tre ncessaire pour le maintien de l’amlioration clinique optimale.
    Dans ce cas, la
    posologie quotidienne peut tre augmente progressivement de 10 30 % chez le patient prsentant une spasticit d’origine mdullaire, ou de 5 20 % chez le patient prsentant une spasticit secondaire une infirmit motrice d’origine crbrale, en
    ajustant soit le dbit de la pompe, soit la concentration de baclofne dans la perfusion. La ncessit soudaine d’une augmentation substantielle de dose doit faire rechercher un mauvais fonctionnement de la pompe ou du cathter (vrillage ou
    dlogement).
    En cas d’effets secondaires, la posologie quotidienne doit, l’inverse, tre diminue de 10 20 %.
    En dpit de l’augmentation des doses, environ 5 10 % des patients deviendraient rfractaires au traitement, d’aprs les rsultats de
    certaines tudes long terme. Pour amliorer ce problme de tolrance au baclofne, il est prconis d’utiliser en relais le sulfate de morphine intrathcal, sans conservateur, pendant 10 14 jours de fentre thrapeutique. Il arrive que la
    sensibilit au baclofne soit rtablie aprs ce dlai. Le traitement par Liorsal par voie intrarachidienne peut alors tre repris en milieu hospitalier, en recommenant la dose initiale de perfusion pour viter les accidents de
    surdosage.
    .
    Incompatibilits
    En rgle gnrale, les ampoules de Liorsal pour voie intrarachidienne ne doivent pas tre mlanges d’autres solutions pour perfusion ou injection.
    Le dextrose s’est montr incompatible en raison d’une raction chimique
    avec le baclofne.
    .
    Mode d’emploi
    Liorsal pour voie intrarachidienne est destin l’injection intrarachidienne et la perfusion continue intrarachidienne selon les directives d’administration du systme de perfusion.
    Chaque ampoule doit tre
    utilise une seule fois. Jeter la partie non utilise.
    Ne pas congeler, ne pas striliser la chaleur.
    Spcifications d’administration : Pour les patients ncessitant des concentrations autres que 50, 500 ou 2 000 mcg/ml, Liorsal pour voie
    intrarachidienne doit tre dilu dans du chlorure de sodium pour prparations injectables sans conservateur, en conditions aseptiques.
    Dispositifs d’administration du produit : Les systmes de perfusion Synchromed de Medtronic et InfusaidR ont t
    utiliss pour l’administration intrarachidienne de Liorsal.
    Avant d’utiliser un autre systme, on doit s’assurer que les spcifications techniques, y compris la stabilit chimique du baclofne dans le rservoir, conviennent l’usage intrarachidien de
    Liorsal.


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