NEURONTIN 400 mg glules

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NEURONTIN 400 mg glules

Introduction dans BIAM : 21/9/1995
Dernière mise à jour : 1/8/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES

    Usage : adulte, enfant + de 3 ans

    Etat : commercialis

    Laboratoire : JOUVEINAL

    Produit(s) : NEURONTIN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 12/10/1994
    2. publication JO de l’AMM 4/2/1995
    3. mise sur le march 11/9/1995
    4. rectificatif d’AMM 3/3/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 338014-4

    9
    plaquette(s) thermoforme(s)
    10
    unit(s)
    PVC/alu
    orange

    Evénements :

    1. inscription SS 27/8/1995
    2. agrment collectivits 1/10/1995


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 401.43 F

    Prix public TTC : 476.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIEPILEPTIQUE (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N03A-X12.
      La gabapentine est apparente au GABA (acide gamma-aminobutyrique) par sa structure, mais son mode d’action est diffrent de celui des autres agents agissant sur les synapses GABA-ergiques, dont le valproate, les barbituriques, les benzodiazpines, les inhibiteurs de la GABAtransaminase, les inhibiteurs du captage du GABA, les agonistes GABA-ergiques et les prcurseurs du GABA. Des tudes in vitro menes avec de la gabapentine radiomarque ont permis de caractriser un nouveau site de liaison des peptides dans les tissus crbraux du rat, dont le nocortex et l’hippocampe, pouvant intervenir dans l’activit anticonvulsivante de la gabapentine et de ses drivs structuraux. L’identit et les fonctions du site de liaison de la gabapentine ne sont toutefois pas encore lucides.
      Aux concentrations cliniques adquates, la gabapentine ne se lie pas aux rcepteurs d’autres produits couramment utiliss ou des rcepteurs crbraux de neurotransmetteurs, dont les rcepteurs GABA A et GABA B et les rcepteurs aux benzodiazpines, au glutamate, la glycine ou au N-mthyl-d-aspartate.
      Chez l’animal, la gabapentine franchit facilement la barrire hmomninge et prvient les convulsions conscutives un lectrochoc maximal et des convulsivants chimiques, dont les inhibiteurs de la synthse du GABA, et exerce galement un effet protecteur dans des modles de crises convulsives gntiquement dtermines.
      Chez l’homme, dans les tudes cliniques, l’efficacit n’est pas corrle aux concentrations plasmatiques de la gabapentine.
      *** Proprits Pharmacocintiques :
      Aprs une administration orale, les concentrations plasmatiques de la gabapentine atteignent leur pic en 2 3 heures. La biodisponibilit absolue des glules doses 300 et 400 mg de gabapentine est respectivement voisine de 59 % et 51 %. L’alimentation n’a aucun effet sur les paramtres pharmacocintiques de la gabapentine. Le modle linaire est le mieux adapt pour dcrire les paramtres pharmacocintiques de l’limination plasmatique de la gabapentine.
      La demi-vie d’limination de la gabapentine est indpendante de la dose et est en moyenne de 5 7 heures. Les paramtres pharmacocintiques de la gabapentine ne sont pas affects par des administrations ritres. Les concentrations plasmatiques de la gabapentine ont t gnralement comprises entre 2 mcg/ml et 20 mcg/ml lors des tudes cliniques. Les concentrations plasmatiques de la gabapentine sont proportionnelles la dose, des posologies de 300 ou 400 mg toutes les 8 heures.
      Les concentrations plasmatiques ne sont pas quivalentes chez l’enfant et chez l’adulte. Les ASC apparaissent en moyenne 30% plus leves chez les enfants de 6 12 ans que chez les enfants de 1 mois 6 ans.
      La gabapentine ne se lie pas aux protines plasmatiques. Son volume de distribution est de 57,7 litres. Chez des patients pileptiques, les concentrations de la gabapentine dans le LCR ont t voisines de 20 % des concentrations plasmatiques minimales simultanes l’tat d’quilibre. La gabapentine est uniquement limine par voie rnale. Aucune donne ne montre qu’elle est mtabolise chez l’homme. La gabapentine n’exerce aucun effet inducteur sur les oxydases hpatiques fonctions mixtes responsables du mtabolisme des mdicaments.
      Les modifications des fonctions rnales lies au vieillissement diminuent la clairance plasmatique et augmentent la demi-vie d’limination de la gabapentine. La constante d’limination, la clairance plasmatique et la clairance rnale de la gabapentine sont directement proportionnelles la clairance de la cratinine.
      La gabapentine peut tre limine du plasma par hmodialyse. Un ajustement posologique est recommand chez les insuffisants rnaux et chez les hmodialyss .
      * Donnes de Scurit prclinique :
      La gabapentine n’a pas montr de potentiel gnotoxique sur les tests de mutagense auxquels elle a t soumise.
      Une tude de cancrogense chez 2 espces a montr une augmentation significative de l’incidence des tumeurs pancratiques acineuses, uniquement chez le rat mle, la dose de 2 000 mg/kg/jour pour laquelle les concentrations au pic plasmatique et les surfaces sous courbe des concentrations en fonction du temps sont 10 fois suprieures celles des concentrations chez l’homme pour la dose maximale thrapeutique de 3 600 mg/jour.
      Les tudes des fonctions de reproduction ont mis en vidence chez le rat et la souris respectivement 100 et 50 DHT de gabapentine, des retards d’ossification.
      Une tude de segment III effectue chez le rat montre l’apparition d’hydrouretres rversibles aprs la naissance.

    1. ***
      – Chez l’adulte :
      . soit en monothrapie (1re intention ou aprs chec d’une monothrapie antrieure),
      . soit en association un autre traitement antipileptique :
      Traitement des pilepsies partielles : crises partielles avec ou sans gnralisation secondaire.
      – Chez l’enfant de plus de 12 ans :
      . soit en monothrapie (1re intention ou aprs chec d’une monothrapie antrieure),
      . soit en association un autre traitement antipileptique :
      Traitement des pilepsies partielles : crises avec ou sans gnralisation secondaire.
      – Chez l’enfant partir de 3 ans :
      . en association un autre traitement antipileptique :
      Traitement des pilepsies partielles : crises partielles avec ou sans gnralisation secondaire.
    2. EPILEPSIE PARTIELLE

    1. EPILEPSIE(AGGRAVATION) (FREQUENT)
      Recrudescence des crises.
    2. SOMNOLENCE (FREQUENT)
    3. ATAXIE (FREQUENT)
    4. SENSATION DE VERTIGE (PEU FREQUENT)
    5. NERVOSITE (FREQUENT)
    6. INSOMNIE (FREQUENT)
    7. NYSTAGMUS (FREQUENT)
    8. PARESTHESIE (FREQUENT)
    9. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (FREQUENT)
    10. IRRITABILITE (FREQUENT)
    11. AGRESSIVITE (FREQUENT)
    12. HYPERCINESIE (FREQUENT)
    13. ASTHENIE (FREQUENT)
    14. CEPHALEE (FREQUENT)
    15. POIDS(AUGMENTATION) (FREQUENT)
    16. NAUSEE (FREQUENT)
    17. VOMISSEMENT (FREQUENT)
    18. ANOREXIE (FREQUENT)
    19. TROUBLE HEPATIQUE (FREQUENT)
      Des ractions soit cytolytiques soit cholestatiques parfois importantes ont t rapportes sous gabapentine seule ou en association avec d’autres mdicaments hpatotoxiques.
    20. EXANTHEME (RARE)
      Maculo-papuleux.
    21. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POLYMEDICATION

      Trs exceptionnellement et sans que la responsabilit de la gabapentine puisse tre formellement tablie, des syndromes d’hypersensibilit ont t observs chez des patients traits par gabapentine et le plus souvent polymdiqus. Par mesure de prcaution, il est recommand une surveillance accrue des patients ayant dvelopp des ractions cutanes avec d’autres antipileptiques.

    22. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POLYMEDICATION

      Trs exceptionnellement et sans que la responsabilit de la gabapentine puisse tre formellement tablie, un syndrome de Stevens Johnson a t observ chez des patients traits par gabapentine et le plus souvent polymdiqus. Par mesure de prcaution, il est recommand une surveillance accrue des patients ayant dvelopp des ractions cutanes avec d’autres antipileptiques.

    1. MISE EN GARDE
      – Absence :
      La gabapentine n’est pas efficace dans les absences qui peuvent parfois tre aggraves.
      – Recrudescence des crises :
      L’introduction d’un mdicament antipileptique peut, rarement, tre suivie d’une recrudescence des crises ou de l’apparition d’un nouveau type de crise chez le patient , et ce indpendamment des fluctuations observes dans certaines maladies pileptiques. En ce qui concerne la gabapentine, les causes de ces aggravations peuvent tre un choix de mdicament mal appropri vis vis des crises ou du syndrome pileptique du patient, une modification du traitement antipileptique concomitant, une toxicit ou un surdosage. Il peut ne pas y avoir d’autre explication qu’une raction paradoxale.
      – Interruption brutale du traitement :
      L’interruption brutale de l’administration d’antipileptique peut se traduire par un tat de mal pileptique.
      Si le clinicien considre que la posologie doit tre rduite, que le traitement doit tre interrompu ou que la gabapentine doit tre remplace par un autre antipileptique, la phase de transition devra tre progressive, d’une dure minimale d’une semaine.
    2. ENFANTS DE MOINS DE 12 ANS
      En l’absence de donnes cliniques suffisantes, la gabapentine en monothrapie ne doit pas tre prescrite chez l’enfant de moins de 12 ans.
    3. GROSSESSE
      – Risque li l’pilepsie et aux antipileptiques :
      Tous antipileptiques confondus, il a t montr que dans la descendance des femmes pileptiques traites, le taux global de malformations est de 2 3 fois suprieur (3 % environ) celui de la population gnrale.
      Bien que l’on constate une augmentation du nombre d’enfants malforms en cas de polythrapie, la part respective des traitements et de la maladie n’a pas t rellement tablie.
      Les malformations le plus souvent rencontres sont des fentes labiales et des malformations cardiovasculaires.
      L’interruption brutale du traitement antipileptique peut entraner une aggravation de la maladie de la mre, prjudiciable au foetus.
      – Risque li la gabapentine :
      Les tudes chez l’animal n’ont pas mis en vidence d’effet tratogne. En l’absence d’effet tratogne chez l’animal, un effet malformatif dans l’espce humaine n’est pas attendu. En effet, ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espce humaine se sont rvles tratognes chez l’animal au cours d’tudes bien conduites sur deux espces.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de donnes suffisamment pertinentes pour valuer un ventuel effet malformatif ou foetotoxique de la gabapentine lorsqu’elle est administre pendant la grossesse.
      – Compte tenu de ces donnes :
      * Si une grossesse est envisage : elle reprsente l’occasion de peser nouveau l’indication du traitement.
      * Pendant la grossesse :
      . si c’est possible, le traitement antipileptique sera prescrit en monothrapie au moins pendant le premier trimestre de la grossesse ;
      . un traitement antipileptique efficace par la gabapentine ne doit pas tre interrompu, l’aggravation de la maladie tant prjudiciable la fois la mre et au foetus.
    4. ALLAITEMENT
      En l’absence de donnes concernant le passage de la gabapentine dans le lait maternel, l’allaitement est dconseill en cas de traitement par ce mdicament.
    5. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      La gabapentine peut provoquer somnolence, sensations vertigineuses, ataxie, nystagmus. L’attention est attire sur ces effets indsirables potentiellement dangereux chez les patients conduisant des vhicules ou utilisant des machines.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. GALACTOSEMIE
      En raison de la prsence de lactose, ce mdicament est contre-indiqu en cas de galactosmie congnitale.
    3. MALABSORPTION DES SUCRES
      En raison de la prsence de lactose, ce mdicament est contre-indiqu en cas de malabsorption du glucose et du galactose ou de dficit en lactase.

    1. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      Des rsultats faussement positifs ont t obtenus avec les bandelettes ractives N-Multistix SG Ames aprs l’association de la gabapentine ou d’un placebo d’autres antipileptiques. La mthode plus spcifique de prcipitation de l’acide sulfosalicylique est recommande pour dterminer la prsence d’une protinurie.

    Signes de l’intoxication :

    1. VERTIGE
    2. DIPLOPIE
    3. TROUBLE DE LA PAROLE
    4. SOMNOLENCE
    5. DIARRHEE

    Traitement

    Des surdosages accidentels ou volontaires par la gabapentine (jusqu’ 49 g en une prise), parfois associe d’autres antipileptiques, ont t rapports.
    Selon les doses ingres, les manifestations ont consist en vertiges, diplopie, troubles de
    l’locution, somnolence, diarrhe bnigne. Ces troubles ont disparu sans squelle et aucune manifestation toxique aigu potentiellement fatale n’a t observe lors du surdosage par gabapentine allant jusqu’ 49 g par jour.
    La gabapentine peut tre
    limine par hmodialyse, mais l’exprience montre que cette mthode n’est habituellement pas ncessaire.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    1 / Instauration du traitement :
    * Adultes :
    Les posologies initiales permettant d’obtenir une efficacit sont de 900 mg par jour en monothrapie et de 1 200 mg par jour en association. Elles sont habituellement atteintes
    respectivement en 2 ou 3 jours.
    – le 1 er jour : 1 glule 300 mg 2 fois par jour (matin et soir), soit 600 mg ;
    – le 2 me jour : 1 glule 300 mg 3 fois par jour (matin, midi et soir), soit 900 mg ;
    – le 3 me jour : 1 glule 300 mg le matin, 1
    midi et 2 le soir, soit 1200 mg.
    Selon la situation, l’instauration du traitement peut se faire plus rapidement (1 glule 300 mg 3 fois par jour, soit 900 mg/jour ds le premier jour) ou par paliers plus progressifs en fonction de la tolrance.
    *
    Enfants :
    A titre indicatif :
    – le 1er jour : 10 mg/kg/j en trois prises,
    – le 2me jour : 20 mg/kg/j en trois prises,
    – le 3me jour : 30 40 mg/kg/j en trois prises.
    2 / Adaptation de la posologie :
    * Adultes :
    La posologie sera adapte en fonction
    du contrle des crises et de la tolrance au traitement.
    Si le contrle des crises est satisfaisant, continuer la posologie obtenue :
    – soit 900 mg/jour, soit 1 glule 300 mg 3 fois par jour (matin, midi et soir) ;
    – soit 1 200 mg/jour, soit 1
    glule 400 mg 3 fois par jour (matin, midi et soir).
    Si le contrle des crises est insuffisant, augmenter les doses par paliers sans dpasser la dose de 3 600 mg/jour.
    * Enfants :
    La posologie sera adapte en fonction du contrle des crises et de la
    tolrance au traitement.
    La dose efficace moyenne est de :
    – 40 mg/kg/j pour les enfants de 3 6 ans,
    – 30 mg/kg/j pour les enfants de 6 12 ans.
    Des doses allant jusqu’ 50 mg/kg/j ont t bien tolres dans les tudes cliniques long terme. Des
    doses de 60 mg/kg/j ont galement t administres un petit nombre d’enfants.
    .
    .
    Posologie Particulire :
    – Insuffisant rnal :
    La posologie sera adapte la clairance de la cratinine.
    . clairance de la cratinine > 80 ml/mn : la fourchette de
    dose se situe entre 900 et 3600 mg/jour.
    . clairance de la cratinine comprise entre 50 et 79 ml/mn : la fourchette de dose se situe entre 600 et 1800 mg/jour.
    . clairance de la cratinine comprise entre 30 et 49 ml/mn : la fourchette de dose se
    situe entre 300 et 900 mg/jour.
    . clairance de la cratinine comprise entre 15 et 29 ml/mn : la fourchette de dose se situe entre 150* et 600 mg/jour.
    . clairance de la cratinine < 15 ml/mn : la fourchette de dose se situe entre 150* et 300 mg/jour.
    * administrer la dose de 300 mg un jour sur deux.
    Dans l’insuffisance rnale, la surveillance des taux sanguins de la gabapentine peut tre justifie.
    – Patient sous hmodialyse :
    Pour les patients hmodialyss qui n’ont jamais t traits
    par la gabapentine, il est recommand de commencer par une dose de charge de 300 400 mg, puis d’administrer 200 300 mg de gabapentine aprs chaque priode d’hmodialyse de 4 heures.
    .
    .
    Mode d’emploi :
    Le traitement doit tre administr en 2 ou 3
    prises par jour, except pour les doses quotidiennes infrieures 300 mg).
    La glule est avaler, sans tre croque ni ouverte, avec un peu d’eau, par exemple au moment des repas.


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