BRONCALENE ADULTES SANS SUCRE sirop

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BRONCALENE ADULTES SANS SUCRE sirop

Introduction dans BIAM : 16/10/1995
Dernière mise à jour : 21/3/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    nom ancien – BRONCHALENE


    Forme : SIROP

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MARTIN J.P.

    Produit(s) : BRONCALENE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 8/2/1995
    2. mise sur le marché 23/5/1995
    3. publication JO de l’AMM 9/10/1995

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 346446-7

    1
    flacon(s)
    150
    ml
    verre brun

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/11/1998


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    grand public

    Prix Pharmacien HT : 21.45 F

    Prix public TTC : 35.60 F

    TVA : 5.50 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITUSSIF (OPIACE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R05D-A20.
      Pholcodine : dérivé morphinique antitussif d’action centrale. Son action dépressive sur les centres respiratoires est moindre que celui de la codéine.
      Chlorphénamine : antihistaminique H 1 à effet sédatif et atropinique.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Pholcodine :
      La pholcodine est complètement absorbée après administration orale.
      L’élimination s’effectue principalement dans les urines et 30 à 50% de la dose administrée sont retrouvés sous forme inchangée.
      Chlorphénamine :
      La chlorphénamine est bien absorbée au niveau du tube digestif.
      Sa demi-vie plasmatique est de 12 à 15 h environ.
      Elle est éliminée essentiellement par voie rénale.

    1. ***
      Traitement symptomatique des toux non productives gênantes, en particulier à prédominance nocturne chez l’adulte.
    2. TOUX SECHE

    1. SEDATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Liés à la pholcodine et à la chlorphénamine.

    2. SOMNOLENCE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Liés à la pholcodine et à la chlorphénamine.

    3. CONSTIPATION
      Liés à la pholcodine et à la chlorphénamine.
    4. NAUSEE
      Liés à la pholcodine.
    5. VOMISSEMENT
      Liés à la pholcodine.
    6. BRONCHOSPASME
      Liés à la pholcodine.
    7. EFFET ATROPINIQUE
      A type de sécheresse des muqueuses, constipation, troubles de l’accommodation, mydriase, palpitations, risque de rétention urinaire.
      Lié à la présence de chlorphénamine.
    8. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Liées à la présence de chlorphénamine.
    9. TROUBLE NEUROLOGIQUE
      Liée à la présence de chlorphénamine.
      Troubles de l’équilibre, vertiges, baisse de la mémoire ou de la concentration, plus fréquents chez le sujet âgé;
      – incoordination motrice, tremblements;
      – confusion mentale, hallucinations.
    10. REACTION DE SENSIBILISATION
      Liée à la présence de chlorphénamine.
      – érythèmes, eczéma, prurit, purpura, urticaire éventuellement géante ;
      – oedème, plus rarement oedème de Quincke ;
      – choc anaphylactique.
    11. TROUBLE HEMATOLOGIQUE
      Liée à la présence de chlorphénamine.
      – leucopénie, neutropénie;
      – thrombocytopénie;
      – anémie hémolytique.

    1. MISE EN GARDE
      – Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense bronchopulmonaire, sont à respecter.

      – Il est illogique d’associer un expectorant ou un mucolytique à un antitussif.

      – Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
    2. PERSISTANCE DES SYMPTOMES
      En cas de persistance des symptômes, la conduite à tenir devra être réévaluée.
    3. BOISSONS ALCOOLISEES
      La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool est fortement déconseillée pendant le traitement.
    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      Ce médicament doit être utilisé avec prudence en cas d’insuffisance hépatique sévère, en raison du risque d’accumulation ; dans ce cas, la posologie doit être adaptée.
    5. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Ce médicament doit être utilisé avec prudence en cas d’insuffisance rénale sévère, en raison du risque d’accumulation ; dans ce cas, la posologie doit être adaptée.
    6. REGIME HYPOCALORIQUE STRICT
      Tenir compte de l’apport calorique : une cuillère à soupe (15 ml) contient 13 Kcal.
    7. GROSSESSE
      Aspect malformatif (premier trimestre) :

      Il n’y a pas d’étude de tératogenèse disponible chez l’animal pour la pholcodine.

      Les études menées chez l’animal avec la chlorphénamine n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.

      Les résultats des études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif particulier de la chlorphénamine ou de la pholcodine.

      Aspect foetotoxique :

      Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments anticholinergiques ont été rarement décrits des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale, iléus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardies, troubles neurologiques…).

      Bien qu’aucun effet foetotoxique ne soit apparu à ce jour, le suivi de grossesses exposées à la pholcodine est insuffisant pour exclure tout risque.

      Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de pholcodine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndome de sevrage chez le nouveau-né. En fin de grossesse, des posologies élevées de pholcodine, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

      En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse.

      Si ce médicament est néanmoins administré en fin de grossesse, il semble justifié d’observer une période de surveillance du nouveau-né.
    8. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence liés à ce médicament, surtout en début de traitement.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
    3. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      Liée à la pholcodine :
      Quel que soit son degré en raison de la nécessité de respecter la toux pour éviter l’encombrement bronchique.
    4. TOUX DE L’ASTHMATIQUE
      Liée à la pholcodine :
      L’association antitussif broncho-dilatateur n’est pas justifiée.
    5. ALLAITEMENT
      Liée à la pholcodine.
      Le passage de la chlorphénamine dans le lait maternel n’est pas connu. Une sédation ou une excitation paradoxale du nourrisson sont possibles en cas d’administration de ce médicament pendant l’allaitement.
      La pholcodine passe dans le lait maternel. Avec la codéine, quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques.
      Compte tenu de ces données, et par extrapolation avec la codéine, la prise de ce médicament est contre-indiquée en cas d’allaitement.
    6. GLAUCOME A ANGLE FERME
      Liée à la chlorphénamine.
    7. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      Liée à la chlorphénamine :
      Risque de rétention urinaire lié à des troubles urétro-prostatiques.

    Signes de l’intoxication :

    1. CRISE CONVULSIVE
    2. TROUBLE DE LA CONSCIENCE
    3. COMA
    4. DEPRESSION RESPIRATOIRE

    Traitement

    Lié à la chlorphénamine :
    Risque de convulsions, surtout chez le nourrisson et l’enfant.
    Troubles de la conscience, coma.
    Lié à la pholcodine :
    Signes en cas d’absorption massive : coma, dépression respiratoire, convulsions.
    Traitement symptomatique :

    en cas de dépression respiratoire : naloxone, assistance respiratoire ;
    – en cas de convulsions : benzodiazépines.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Réservé à l’adulte :
    – Une cuillère à soupe (15 ml) contient douze mg de pholcodine et deux mg de chlorphénamine.
    – Chez l’adulte la posologie usuelle est d’une cuillère à soupe, à renouveler après un délai de quatre heures si
    besoin.
    .
    Posologies particulières :
    – Chez le sujet âgé ou en cas d’insuffisance hépatique : La posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance est
    des besoins.
    .
    Mode d’emploi :
    – Ce traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux.
    – En l’absence d’autre prise médicamenteuse apportant de la pholcodine ou tout autre antitussif central, la dose
    quotidienne de pholcodine à ne pas dépasser est de quatre-vingt dix mg chez l’adulte et un mg/kg chez l’enfant..
    – Les prises devront être espacées de 4 heures au minimum.


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