KRENOSIN 6 mg/2 ml solution injectable (Hôp)

Donnez-nous votre avis

KRENOSIN 6 mg/2 ml solution injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 15/11/1995
Dernière mise à jour : 29/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SANOFI WINTHROP (DPT HOPITAL)

    Produit(s) : KRENOSIN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 20/7/1993
    2. publication JO de l’AMM 24/10/1993
    3. mise sur le marché 1/11/1995

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 336312-8

    6
    flacon(s)
    2
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 18/3/1994


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    NE PAS CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 300 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 2
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. PRODUIT CARDIOVASCULAIRE (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C01E-B10.
      L’adénosine est un nucléoside purique endogène présent dans toutes les cellules de l’organisme. Les études de pharmacologie réalisées chez différentes espèces animales ont montré que l’adénosine possède un effet dromotrope négatif sur le noeud auriculo-ventriculaire.
      Chez l’homme, l’adénosine administrée par voie intraveineuse rapide ralentit la conduction dans le noeud AV et permet d’interrompre les tachycardies paroxystiques supraventriculaires dont le circuit de réentrée inclut le noeud AV (le circuit interrompu, la tachycardie s’arrête et un rythme sinusal normal est rétabli).
      L’interruption rapide du circuit est en général suffisante pour arrêter la tachycardie.
      Le noeud AV ne faisant pas partie d’un circuit de réentrée lors de fibrillation et flutter auriculaires, l’adénosine ne réduit pas ces arythmies.
      Le ralentissement transitoire de la conduction auriculo-ventriculaire entraîné par l’adénosine facilite l’analyse de l’activité auriculaire lors des enregistrements électrocardiographiques et, par conséquent, son utilisation peut aider au diagnostic des tachycardies à complexes larges ou fins.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      L’adénosine possède des propriétés qui rendent impossible la réalisation d’études de pharmacocinétique. Elle est présente sous différentes formes dans toutes les cellules de l’organisme et joue un rôle important dans les systèmes énergétiques. Un système efficace de capture et de recyclage existe dans l’organisme, principalement au niveau des érythrocytes et des cellules endothéliales des vaisseaux sanguins.
      La demi-vie de l’adénosine in vitro a été estimée à moins de 10 secondes. In vivo, la demi-vie est probablement encore plus courte.

    1. ***
      – Conversion rapide en rythme sinusal des tachycardies jonctionnelles, y compris celles associées à une voie accessoire (syndrome de Wolf-Parkinson-White).
      – Aide au diagostic de tachycardies à complexes larges et fins. Bien que l’adénosine ne soit pas efficace dans le traitement du flutter auriculaire, de la fibrillation auriculaire et des tachycardies venticulaires, le ralentissement de la conduction au niveau AV peut faciliter l’analyse de l’activité auriculaire.
    2. TACHYCARDIE JONCTIONNELLE
    3. SYNDROME DE WOLFF-PARKINSON-WHITE
      En cas de tachychardie paroxystique supraventriculaire associée
    4. TACHYCARDIE D’ORIGINE INDETERMINEE(DIAGNOSTIC)

    1. FLUSH
      Facial.
    2. DYSPNEE
    3. BRONCHOSPASME
    4. NAUSEE
    5. SENSATION DE TETE VIDE
    6. HYPERSUDATION (RARE)
      Effet le plus souvent de courte durée (moins de 1 minute) et généralement bien toléré par le patient.
    7. PALPITATION (RARE)
      Effet le plus souvent de courte durée (moins de 1 minute) et généralement bien toléré par le patient.
    8. HYPERVENTILATION (RARE)
      Effet le plus souvent de courte durée (moins de 1 minute) et généralement bien toléré par le patient.
    9. ANXIETE (RARE)
      Effet le plus souvent de courte durée (moins de 1 minute) et généralement bien toléré par le patient.
    10. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (RARE)
      Effet le plus souvent de courte durée (moins de 1 minute) et généralement bien toléré par le patient.
      Les effets de Krenosin ne sont pas inhibés par l’atropine. Un cas d’aggravation d’une hypertension intracrânienne a été rapporté. Il a été de courte durée et a été spontanément et rapidement réversible.
    11. FLOU VISUEL (RARE)
      Effet le plus souvent de courte durée (moins de 1 minute) et généralement bien toléré par le patient.
    12. SENSATION DE BRULURE (RARE)
      Effet le plus souvent de courte durée (moins de 1 minute) et généralement bien toléré par le patient.
    13. BRADYCARDIE (RARE)
      Effet le plus souvent de courte durée (moins de 1 minute) et généralement bien toléré par le patient.
    14. INSUFFISANCE CARDIAQUE (RARE)
      Effet le plus souvent de courte durée (moins de 1 minute) et généralement bien toléré par le patient.
    15. DOULEUR THORACIQUE (RARE)
      Effet le plus souvent de courte durée (moins de 1 minute) et généralement bien toléré par le patient.
    16. CEPHALEE (RARE)
      Effet le plus souvent de courte durée (moins de 1 minute) et généralement bien toléré par le patient.
    17. VERTIGE (RARE)
      Effet le plus souvent de courte durée (moins de 1 minute) et généralement bien toléré par le patient.
    18. DOULEUR DORSALE (RARE)
      Effet le plus souvent de courte durée (moins de 1 minute) et généralement bien toléré par le patient.
    19. GOUT METALLIQUE (RARE)
      Effet le plus souvent de courte durée (moins de 1 minute) et généralement bien toléré par le patient.
    20. BRADYCARDIE SEVERE
      Des bradycardies sévères ont été rapportées et quelques patients ont nécessité une stimulation temporaire.
    21. EXTRASYSTOLE VENTRICULAIRE
      Pouvant survenir de façon prématurée, lors du passage en rythme sinusal.
    22. EXTRASYSTOLE AURICULAIRE
      Pouvant survenir de façon prématurée, lors du passage en rythme sinusal.
    23. BRADYCARDIE SINUSALE
      Pouvant survenir de façon prématurée, lors du passage en rythme sinusal.
    24. TACHYCARDIE SINUSALE
      Pouvant survenir de façon prématurée, lors du passage en rythme sinusal.
    25. PAUSE SINUSALE
      Pouvant survenir de façon prématurée, lors du passage en rythme sinusal.
    26. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE
      Pouvant survenir de façon prématurée, lors du passage en rythme sinusal.
    27. ARYTHMIE VENTRICULAIRE
      L’induction d’une bradycardie prédispose à des troubles du rythme ventriculaire.
    28. FIBRILLATION VENTRICULAIRE
      L’induction d’une bradycardie prédispose à des troubles du rythme ventriculaire.
    29. TORSADE DE POINTES
      L’induction d’une bradycardie prédispose à des troubles du rythme ventriculaire.

    1. MISE EN GARDE
      – Surveillance électrocardiographique :

      En raison de la possibilité de survenue de troubles conductifs ou rythmiques transitoires lors de la réduction de la tachycardie paroxystique supraventriculaire, ce produit ne doit être administré qu’en milieu hospitalier, sous surveillance électrocardiographique et par des médecins disposant de moyens de réanimation cardio-respiratoire.

      – Insuufisance cardiaque sévère :

      L’adénosine entraînant une baisse tensionnelle transitoire, elle sera administrée avec prudence chez les patients hypotendus en particulier en cas d’insuffisance cardiaque sévère.

      – Bronchopneumopathie chronique obstructive sévère :

      L’adénosine peut déclencher ou aggraver un bronchospasme chez les patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive sévère.

      – Insuffisance hépatique ou rénale :

      Le rein et le foie n’étant pas impliqués dans la dégradation de l’adénosine exogène, l’efficacité de Krénosin ne devrait pas être modifiée en cas d’insuffisance rénale ou hépatique.
    2. FIBRILLATION AURICULAIRE
      Chez les patients présentant une fibrillation ou un flutter auriculaire associé à une voie de conduction accessoire, la conduction par la voie anormale peut être favorisée.
    3. ESPACE QT(ALLONGEMENT)
      En raison du risque possible de torsades de pointes, Krenosin doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant un intervalle QT prolongé, que cet allongement soit congénital ou acquis (médicamenteux ou métabolique).

    1. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE NON APPAREILLE
    2. MALADIE DE L’OREILLETTE
      A l’exception des patients porteurs d’un stimulateur cardiaque.
    3. ASTHME
    4. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    5. GROSSESSE (relative)
      Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse.
      Il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l’adénosine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
      En conséquence, l’utilisation de l’adénosine est déconseillée pendant la grossesse.

    Traitement

    Aucun cas de surdosage n’a été rapporté : s’il s’avérait qu’une dose trop forte de ce produit était administrée, la demi-vie courte du produit ferait qu’il serait éliminé en moins d’une minute.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – 1) Conversion en rythme sinusal des tachycardies jonctionnelles :
    * Adultes :
    . dose initiale : trois milligrammes administrés sous forme d’un bolus intraveineux (injection en deux secondes).
    . deuxième dose : dans le cas où la
    première dose n’arrête pas la tachycardie supraventriculaire en une à deux minutes, six milligrammes seront alors administrés sous forme d’un bolus intraveineux.
    . troisième dose : si la deuxième dose n’arrête pas la tachycardie supraventriculaire en
    une à deux minutes, douze milligrammes seront alors administrés sous forme d’un bolus intraveineux.
    Des doses complémentaires ou supérieures ne sont pas recommandées.
    * Enfants :
    Aucune étude contrôlée n’a été effectuée en pédiatrie. Les études non
    contrôlées publiées démontrent un effet comparable chez l’adulte et chez l’enfant. Les doses efficaces chez l’enfant étaient comprises entre 0.0375 et 0.25 mg/kg.
    * Sujets âgés :
    posologies identiques à celles recommandées chez l’adulte.
    – 2) Aide au
    diagnostic des tachycardies jonctionnelles :
    L’administration s’effectuera selon le même schéma posologique.
    .
    .
    Mode d’emploi :
    – Krenosin doit être administré sous monitoring par un médecin disposant des moyens de réanimation cardio-respiratoire.

    L’administration doit se faire par embol intraveineux rapide conformément au schéma posologique ci-dessus.
    Pour être certain que la solution atteigne la circulation sytémique, pratiquer l’injection soit par voie intraveineuse directe, soit par
    l’intermédiaire d’une tubulure. Dans ce cas, l’injection doit être aussi proximale que possible et être suivie par un flush de solution saline.
    – La survenue d’un bloc auriculo-ventriculaire de haut degré interdit l’administration d’une dose
    supérieure.
    .
    .
    Allaitement :
    En raison de la demi-vie courte de l’adénosine (moins de dix secondes), aucun effet néfaste n’est à attendre en cas d’administration durant l’allaitement. Cependant, en l’absence d’expérience clinique, Krenosin sera
    administré, pendant l’allaitement, seulement si son utilisation est indispensable.
    .
    .
    Incompatibilités physico-chimiques :
    On ne dispose d’aucune donnée concernant la compatibilité avec d’autres médicaments.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts