FENOFIBRATE MSD 100 mg glule

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FENOFIBRATE MSD 100 mg glule

Introduction dans BIAM : 31/1/1996
Dernière mise à jour : 17/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 17225


    Forme : GELULES

    Usage : adulte, enfant + de 10 ans

    Etat : commercialis

    Laboratoire : MERCK SHARP & DOHME-CHIBRET

    Produit(s) : FENOFIBRATE MSD

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 24/12/1993
    2. publication JO de l’AMM 4/6/1994
    3. mise sur le march 25/1/1996
    4. rectificatif d’AMM 29/6/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 334991-5

    3
    plaquette(s) thermoforme(s)
    10
    unit(s)
    PVC/alu
    blanc ivoire

    Evénements :

    1. inscription SS 4/1/1996
    2. agrment collectivits 22/2/1996


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 0 F

    Prix public TTC : 18.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. HYPOLIPEMIANT (FIBRATE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C10A-B05.
      Le fnofibrate peut abaisser la cholestrolmie de 20 25% et la triglycridmie de 40 50%.
      La rduction de la cholestrolemie est due l’abaissement des fractions athrognes de faible densit (VLDL et LDL). Elle amliore la rpartition du cholestrol plasmatique en rduisant le rapport cholestrol total/cholestrol HDL, accru au cours des hyperlipidmies athrognes.
      La relation entre hypercholestrolmie et athrosclrose est tablie, de mme qu’entre athrosclrose et risque coronarien. Des taux bas de HDL sont associs un risque coronarien aigu. Des taux levs de triglycrides sont associs une augmentation du risque vasculaire, mais l’on ne peut affirmer que cette relation soit indpendante.
      De plus les triglycrides pourraient tre impliqus dans le processus d’athrogense mais aussi de thrombogense.
      Les dpts de cholestrol extravasculaires (xanthomes tendineux et tubreux) peuvent subir sous traitement prolong efficace (rduction importante de la cholestrolmie) une rgression importante voir une disparition totale.
      Un effet uricosurique a t dmontr chez les patients hyperlipidmiques entranant une diminution moyenne de l’uricmie de l’ordre de 25 pour cent.
      Sous fnofibrate, l’augmentation des apoprotines A1 et la diminution des apoprotines B amliorent le rapport apo. A1/apo.B, qui peut tre considr comme un marqueur du risque athrogne.
      Un effet antiagrgant plaquettaire du fnofibrate a t dmontr chez l’animal puis chez l’homme au cours d’une tude clinique. Il se manifeste par une diminution de l’agrgation l’ADP, l’acide arachidonique et l’pinphrine.
      Chez le rat : trait par fnofibrate, on observe une inhibition de 80% de l’activit de la HMGCo rductase microsomiale hpatique. Ce phnomne peut contribuer au mcanisme d’action du fnofibrate.
      *** Proprits Pharmacocintiques :
      Le produit inchang n’est pas retrouv au niveau plasmatique. Le mtabolite majeur plasmatique est l’acide fnofibrique.
      La concentration plasmatique maximale est atteinte en moyenne 5 heures aprs l’ingestion du mdicament. La concentration plasmatique moyenne est de l’ordre de 15 mcg/ml pour une posologie de 3 glules de FENOFIBRATE MSD 100 mg par jour. Chez un mme individu, les concentrations plasmatiques sont stables en traitement continu.
      L’acide fnofibrique est fortement li l’albumine plasmatique et peut dplacer les antivitamines K des sites de fixation protiques et potentialiser leur effet anticoagulant .
      La demi-vie plasmatique d’limination de l’acide fnofibrique est de l’ordre de 20 heures.
      L’limination se fait essentiellement par voie urinaire : la quasi-totalit du produit est limine en 6 jours. Le fnofibrate est principalement excrt sous forme d’acide fnofibrique et de son driv glucuroconjugu.
      Les tudes cintiques, aprs dose unique et traitement continu, indiquent l’absence d’accumulation du produit. L’acide fnofibrique n’est pas limin au cours de l’hmodialyse.

    1. ***
      – Chez l’adulte :
      Hypercholestrolmies (type II a) et hyperlipidmies endognes de l’adulte isoles (type IV) ou associes (type II b et III) :
      . lorsqu’un rgime adapt et assidu s’est avr insuffisant,
      . lorque la cholestrolmie aprs rgime reste leve et/ou qu’il existe des facteurs de risques associs.
      La poursuite du rgime est toujours indispensable.
      A l’heure actuelle on ne dispose pas d’essais contrls long terme, montrant l’efficacit du fnofibrate dans la prvention primaire ou secondaire des complications de l’athrosclrose.
      – Chez l’enfant :
      L’innocuit long terme n’tant pas dmontre et les effets propres sur le dveloppement d’un organisme en croissance n’tant pas connus, l’utilisation ne doit s’envisager que devant des troubles lipidiques svres et sensibles au traitement.
    2. HYPERCHOLESTEROLEMIE
    3. HYPERTRIGLYCERIDEMIE

    1. DOULEUR MUSCULAIRE
      Des cas d’atteintes musculaires (myalgies diffuses, sensibilit douloureuse, faiblesse) ainsi que des cas exceptionnels de rhabdomyolyse, parfois svres, ont t rapports, comme avec les autres fibrates. Ils sont le plus souvent rversibles l’arrt du traitement.
    2. RHABDOMYOLYSE (EXCEPTIONNEL)
    3. TROUBLE DIGESTIF (PEU FREQUENT)
      Gastrique ou intestinal type de dyspepsie.
      Effet d’intensit modre.
    4. DYSPEPSIE (PEU FREQUENT)
      Troubles digestifs, gastriques ou intestinaux d’intensit modre.
    5. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (PEU FREQUENT)
      Intensit modre.
    6. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (PEU FREQUENT)
    7. ERUPTION CUTANEE (RARE)
    8. PRURIT (RARE)
    9. URTICAIRE (RARE)
    10. PHOTOSENSIBILISATION (RARE)
      Dans certains cas, mme aprs plusieurs mois d’utilisation sans complication, une photosensibilisation cutane peut apparatre avec rythme, papules, vsicules ou ruptions eczmatiformes dbutant au niveau des zones exposes au soleil ou la lumire UV artificielle (lampes UV).
    11. LITHIASE BILIAIRE
      On ne dispose pas actuellement d’tudes contrles permettant d’apprcier d’une faon gnrale les effets indsirables long terme et plus particulirement le risque de lithiase biliaire.

    1. MISE EN GARDE
      – Atteintes musculaires :
      Des atteintes musculaires, y compris d’exceptionnels cas de rhabdomyolyse, ont t rapportes avec les fibrates. Elles peuvent survenir avec une plus grande frquence en cas d’hypoalbuminmie. Une atteinte musculaire doit tre voque chez tout patient prsentant des myalgies diffuses, une sensibilit musculaire douloureuse et/ou une lvation importante de la CPK d’origine musculaire (taux suprieur 5 fois la normale) : dans ces conditions, le traitement doit tre arrt.
      En outre, le risque d’atteinte musculaire peut tre major en cas d’association avec un autre fibrate ou avec un inhibiteur de l’HMG Co-A rductase.
    2. ENFANT
      L’innocuit long terme n’tant pas dmontre et les effets propres sur le dveloppement d’un organisme en croissance n’tant pas connus, l’utilisation ne doit s’envisager que devant des troubles lipidiques svres et sensibles au traitement.
    3. PERSISTANCE DES SYMPTOMES
      Si, aprs une priode d’administration de quelques mois (3 6 mois), une rduction satisfaisante des concentrations sriques de lipides n’est pas obtenue, des moyens thrapeutiques complmentaires ou diffrents doivent tre envisags.
    4. TRANSAMINASES(ELEVATION)
      Des augmentations des transaminases ont t observes de manire gnralement transitoire chez certains malades. Dans l’tat actuel des connaissances, elles paraissent justifier :
      – un contrle systmatique des transaminases tous les 3 mois, pendant les 12 premiers mois de traitement,
      – un arrt du traitement en cas d’augmentation des ASAT et des ALAT plus de 3 fois la limite suprieure de la normale.
    5. ASSOCIATION AUX ANTICOAGULANTS ORAUX
      En cas de traitement conjoint par les anticoagulants oraux, une surveillance accrue du taux de prothrombine, exprim par l’INR, s’impose.
    6. GROSSESSE
      Les rsultats des tudes ralises chez l’animal n’ont pas mis en vidence d’effet tratogne.
      En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n’est apparu ce jour. Toutefois, le suivi des grossesses exposes au fnofibrate est insuffisant pour exclure tout risque.
      Il n’y a pas d’indication la prescription des fibrates au cours de la grossesse, l’exception des hypertriglycridmies majeures ( >10 g/l) insuffisamment corriges par la dittique et qui exposent au risque maternel de pancratite aigu.

    1. INSUFFISANCE HEPATIQUE
    2. INSUFFISANCE RENALE
    3. PHOTOSENSIBILISATION
      Ractions connues de phototoxicit ou de photo-allergie pendant un traitement par le fnofibrate ou une substance de structure apparente et en particulier le ktoprofne.
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Autres fibrates : risque major d’effets indsirables type de rabdomyolyse et d’antagonisme pharmacodynamique entre les deux molcules.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Inhibiteurs de l’HMG CoA reductase : risque major d’effets indsirables type de rabdomyolyse.
    6. ALLAITEMENT (relative)
      Il n’existe pas d’informations sur le passage du fnofibrate dans le lait maternel. La prescription est en consquence dconseille.
    7. INTOLERANCE AU LACTOSE
      En raison de la prsence de lactose, ce mdicament est contre-indiqu en cas de galactosmie congnitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de dficit en lactase.

    Traitement

    Traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    En association avec le rgime ce mdicament constitue un traitement symptomatique long terme et dont l’efficacit doit tre surveille priodiquement.
    * Chez l’adulte :
    – En traitement d’attaque, 300 mg par jour, soit 3 glules par jour, au
    cours des principaux repas, en une ou plusieurs prises.
    Lorsque le taux de cholestrol, aprs rgime, se situe au-dessus de 4 g/l (soit 10,32 mmol/l), on peut commencer par 400 mg, soit 4 glules par jour.
    – Maintenir la posologie de dpart jusqu’ ce
    que le taux de cholestrol se normalise. Lorsque ce taux est stabilis, on peut alors conseiller une posologie de 200 mg par jour, soit 2 glules par jour, condition de contrler la cholestrolmie tous les 3 mois.
    – Revenir une posologie de 3
    glules par jour en cas de nouvelle augmentation du taux des paramtres lipidiques.
    * Chez l’enfant :
    Aucune exprience pdiatrique exhaustive du fnofibrate n’est encore disponible. La nature prcise de l’hyperlipidmie doit tre tablie par l’tude
    gntique et biologique du trouble dont la nature hrditaire (hyperlipidmie familiale) justifie seule une attitude thrapeutique prcoce. Il est recommand de commencer le traitement par un rgime strictement contrl pendant une priode d’au moins 3
    mois.
    Si le traitement mdicamenteux s’avre indispensable, par exemple dans les formes svres accompagnes de signes cliniques d’athrosclrose et/ou de dpts xanthomateux et/ou dans les cas o les parents sont atteints de manifestations
    cardiovasculaires avant l’ge de 40 ans, la prescription de fnofibrate est alors rserv aux spcialistes.
    La posologie maximale conseille est de 5 mg/kg/j (1 glule par jour pour 20 kilos de poids corporel/jour) partir de 10 ans.


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