CHLORURE DE POTASSIUM 7.46 pour cent RENAUDIN solution injectable (Hôp)

Donnez-nous votre avis

CHLORURE DE POTASSIUM 7.46 pour cent RENAUDIN solution injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/4/1996
Dernière mise à jour : 16/5/1997

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : RENAUDIN

    Produit(s) : POTASSIUM CHLORURE RENAUDIN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 12/12/1995
    2. publication JO de l’AMM 1/1/1996
    3. mise sur le marché 6/3/1996

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 559297-9

    100
    ampoule(s)
    10
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 6/3/1996


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 10
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. SOLUTION I.V. CONCENTREE D’ELECTROLYTE(S) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : B05X-A01.
      Les propriétés pharmacologiques du soluté injectable de chlorure de potassium à 7.46 pour cent sont celles de l’ion potassium et de l’ion chlore.
      Ion potassium (molarité 13.4 mmol ou 524 mg de potassium pour 1 g de chlorure de potassium).
      Sur le plan biologique, une kaliémie inférieure à 3,4 mmol/l indique une hypokaliémie. Cette carence en potassium peut avoir plusieurs origines :
      – digestive : par diarrhée, vomissements ou abus de laxatifs.
      – rénale : par augmentation de l’excrétion urinaire en cas de maladie tubulaire congénitale ou lors de traitement par salidiurétiques, corticoïdes ou amphotéricine B (IV) , par consommation abusive d’alcalins ou de dérivés de la réglisse.
      – endocrinienne : hyperaldostéronisme primaire (relève d’un traitement étiologique).
      La carence potassique, lorsqu’elle est symptomatique, se traduit par :
      – fatigabilité musculaire, pseudoparalysie, crampes et modification de l’E.C.G. : troubles de la repolarisation et hyperexcitabilité ventriculaire.
      Ion chlore :
      – correction de l’alcalose métabolique souvent associée à l’hypokaliémie.
    2. SUPPLEMENT MINERAL (POTASSIUM) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A12B-A01.

    1. ***
      – Traitement des hypokaliémies.
      – Correction des troubles hydro-électrolytiques.
      – Apport de potassium dans le cadre de la nutrition parentérale.
    2. HYPOKALIEMIE

    1. DOULEUR AU POINT D’INJECTION
    2. NECROSE TISSULAIRE
      Risque de nécrose en cas d’injection paraveineuse
    3. THROMBOSE VEINEUSE
      Risque de thrombose veineuse en cas d’injection d’une solution très concentrée.

    1. MISE EN GARDE
      L’administration par voie parentérale de sels de potassium doit être surveillée par lecture de l’ECG en continu et par vérification répétée de l’ionogramme plasmatique.
    2. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      – Injection par voie IV stricte.

      – Injection lente (moins de 15 mmol/heure).

      – La concentration de la solution à injecter ne doit pas dépasser 4 g/l de KCl (soit 50 mmol/l de potassium).

      – Vérifier la compatibilité avant d’effectuer des mélange.

    1. HYPERKALIEMIE
    2. INSUFFISANCE RENALE
      Situation pouvant entraîner une hyperkaliémie.
    3. MALADIE D’ADDISON
      Situation pouvant entraîner une hyperkaliémie.
    4. DIABETE NON CONTROLE
      Situation pouvant entraîner une hyperkaliémie.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Associations contre-indiquées :
      Avec les diurétiques hyperkaliémiants : amiloride, spironolactone, triamtérène (seuls ou associés) : risque d’hyperkaliémie potentiellement létale, en particulier chez l’insuffisant rénal.

    Traitement

    Symptômes :
    – Le surdosage peut avoir des conséquences redoutables allant jusqu’à la mort par arrêt cardiaque
    – Les troubles électriques cardiaques qui se traduisent sur l’E.C.G. par des ondes T amples et pointues, un aplatissement de l’onde P puis un
    élargissement des complexes QRS précèdant habituellement l’arrêt cardiaque.
    Conduite d’urgence (en unité spécialisée) :
    – Interrompre immédiatement l’administration de KCl et mettre en route une perfusion, soit d’une solution bicarbonatée, soit d’une
    solution glucosée concentré contenant 10 UI d’insuline ordinaire pour 100 mg de glucose.
    En cas d’insuffisance rénale, une épuration par dialyse devra parfois être entreprise avant d’arrêter cette perfusion pour éviter le rebond hyperkaliémique.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – un gramme de chlorure de potassium correspond à cinq cent vingt quatre milligrammes de potassium.
    – les apports quotidiens habituels sont de l’ordre de soixante cinq millimoles de potassium (soit cinq grammes de KCl)
    .
    Mode
    d’emploi :
    – Administration par voie-intraveineuse stricte après dilution dans un soluté nutritif, jusqu’à une concentration maximale de 4 g/l de KCl.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts