CHLORHYDRATE DE NALOXONE QUALIMED 0.4 mg/1ml solution inj en ampoule(Hp)

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CHLORHYDRATE DE NALOXONE QUALIMED 0.4 mg/1ml solution inj en ampoule(Hp)

Introduction dans BIAM : 27/6/1996
Dernière mise à jour : 20/4/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialis

    Laboratoire : SOLYMES

    Produit(s) : CHLORHYDRATE DE NALOXONE QUALIMED

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 31/12/1993

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 558255-0

    10
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre

    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unit de prise, soit pour :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDOTE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : V03A-B15.
      Antagoniste pur et spcifique des morphinomimtiques sans effet agoniste.
      Lorsque la naloxone est injecte des sujets ayant reu des morphinomimtiques, la naloxone antagonise leurs effets (dpression respiratoire, myosis, analgsie). Son action dpend de la dose, de la puissance du morphinomimtique antagoniser et de l’intervalle sparant les injections des deux produits. Par contre, lorsqu’elle est administre seule, elle est dpourvue de proprits pharmacologiques propres.
      La naloxone est sans effet sur la dpression respiratoire d’origine non opiace.

    1. ***
      1- Traitement des dpressions respiratoires secondaires aux morphinomimtiques en fin d’intervention chirurgicale but thrapeutique ou diagnostic .
      2- diagnostic diffrentiel des comas toxiques.
      3- traitement des intoxications secondaires des morphinomimtiques.
      4- confirmation de la non-dpendance aux opiacs chez le toxicomane sevr depuis suffisamment longtemps comme pralable ventuel la mise en route d’un traitement par un antagoniste morphinique de longue dure d’action (cf. naltrexone).
    2. DEPRESSION RESPIRATOIRE DES MORPHINOMIMETIQUES
    3. INTOXICATION PAR LES MORPHINIQUES

    1. FRISSON
      Quelquefois signals : ils correspondent l’utilisation de doses trop fortes de naloxone chez des sujets ayant reu des morphinomimtiques.
    2. HYPERVENTILATION
      Quelquefois signals : ils correspondent l’utilisation de doses trop fortes de naloxone chez des sujets ayant reu des morphinomimtiques.
    3. VOMISSEMENT
      Quelquefois signals : ils correspondent l’utilisation de doses trop fortes de naloxone chez des sujets ayant reu des morphinomimtiques.
    4. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE

      A de trs fortes doses, des cas d’hypertension artrielle et d’oedme pulmonaire ont t rapports lors de l’utilisation de naloxone en fin d’intervention chirurgicale, chez des patients prsentant le plus souvent des antcdents cardio-vasculaires ou recevant des mdicaments ayant des effets cardio-vasculaires indsirables.
      Cependant, aucune relation de cause effet n’a jamais t clairement dmontre.

    5. OEDEME PULMONAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE

      A de trs fortes doses, des cas d’hypertension artrielle et d’oedme pulmonaire ont t rapports lors de l’utilisation de naloxone en fin d’intervention chirurgicale, chez des patients prsentant le plus souvent des antcdents cardio-vasculaires ou recevant des mdicaments ayant des effets cardio-vasculaires indsirables.
      Cependant, aucune relation de cause effet n’a jamais t clairement dmontre.

    1. MISE EN GARDE
      Chez les sujets en tat de dpendance aux opiacs, la leve brutale et complte des effets morphiniques peut provoquer un syndrome de sevrage. La naloxone sera donc administre des doses progressives (cf. posolgie). L’valuation ventuelle de la non dpendance aux opiacs chez le toxicomane sevr pour lequel on envisage un traitement par un antagoniste morphinique de longue dure d’action (cf. naltrexone) ne doit tre effectue :

      . qu’aprs une priode d’arrt suffisante du morphinique (de l’ordre de 5 7 jours pour l’hrone et d’au moins 10 jours pour la mthadone)

      . qu’aprs avoir vrifi l’absence d’limination de substances morphiniques dans les urines du malade.
    2. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES GRAVES
      La prudence est recommander chez les malades atteints d’affections cardiovasculaires graves. La brutale rversion des effets hmodynamiques des morphinomimtiques peut entraner une hypertension artrielle et une tachycardie.
    3. SURVEILLANCE MEDICALE
      La naloxone ayant une dure d’action assez courte (30 minutes en moyenne par voie IV) le malade doit faire l’objet d’une surveillance gnrale attentive jusqu’ ce que tout risque de remorphinisation ait t cart. Cette surveillance est galement ncessaire en raison de la survenue ventuelle de dpression respiratoire secondaire dans le cas o le morphinomimtique a une dure d’action suprieure celle de la naloxone. Dans ce cas, l’utilisation de la perfusion permet de prolonger l’action de la naloxone.

      Les meilleurs critres de surveillance sont la frquence respiratoire, la ventilation par minute apprcie par la spiromtrie, la pCO2 et le diamtre pupillaire : ce dernier en particulier, est un bon tmon clinique de l’action de la naloxone.
    4. INTOXICATION MEDICAMENTEUSE
      Lorsque la rponse clinique est en faveur d’une intoxication par les morphinomimtiques, ne pas oublier la possibilit de prise conjointe d’autres mdicaments ou toxiques (alcool, benzodiazpines, barbituriques).
    5. GROSSESSE
      Chez l’animal, le rsultat des tudes n’a pas mis en vidence d’effet tratogne. Dans l’espce humaine, le risque n’est pas connu. Par consquent, par mesure de prudence, la naloxone ne sera administre aux femmes enceintes qu’en cas de ncessit absolue.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT

    Traitement

    En cas de surdosage, en anesthsie, on observe une rapparition de la douleur avec agitation et excitation du systme neurovgtatif.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 2 – INTRAMUSCULAIRE

    – 3 – SOUS-CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Adultes et enfants de plus de 3 ans :
    – En anesthsie :
    Le chlorhydrate de naloxone dos zro virgule quatre mg pour un ml (0.4 mg/1 ml) sera administr en intraveineux raison de un deux microgrammes par kilo. En pratique, ces
    doses peuvent tre obtenues grce la mthode de dilution : un ml de naloxone (une ampoule) additionn de neuf millilitres de solut physiologique donne une solution dose zro virgule zro quatre (0,04) mg/ml. Cette dose lve la dpression
    respiratoire tout en conservant un niveau d’analgsie correct ; des rinjections de doses identiques sont faites si ncessaire quelques minutes d’intervalle jusqu’ l’obtention de l’effet recherch. Des rinjections ultrieures et l’usage de la
    perfusion peuvent prolonger encore l’action et viter notamment les risques de dpression respiratoire et de remorphinisations secondaires.
    – En ranimation :
    * Dans le diagnostic diffrentiel des comas toxiques :
    On injecte trois reprises cinq
    minutes d’intervalle, une ampoule de Naloxone qualimed par voie intraveineuse. Des rinjections plus importantes peuvent tre faites jusqu’ une dose totale de dix mg de naloxone. Dans ce cas, s’il n’y a pas de modification clinique, il ne s’agit pas
    d’une intoxication morphinique.
    * Dans le traitement des intoxications aux morphinomimtiques :
    Les doses sont extrmement variables d’une intoxication a l’autre.
    Naloxone qualimed est inject par voie intraveineuse et des rinjections sont pratiques
    si ncessaire jusqu’ normalisation des paramtres.
    . Une dose initiale de zro virgule quatre (0.4) deux mg de naloxone peut tre administre par voie intraveineuse. L’administration se fera par doses progressives de zro virgule un (0.1) mg jusqu’
    l’obtention d’une ventilation respiratoire suffisante. Si l’amlioration clinique est juge insuffisante, on renouvellera la dose initiale des intervalles de deux trois minutes. Le produit peut tre utilis en perfusion : deux mg de Naloxone
    qualimed 0.4 mg/1 ml (cinq ampoules) seront dilus dans cinq cents ml de solut injectable (la stabilit de cette dilution est de vingt quatre heures). La naloxone est compatible avec les soluts massifs habituellement utiliss : soluts de chlorure de
    sodium zro neuf pour cent, dextrose cinq pour cent…
    Le dbit de perfusion sera adapt la rponse clinique souhaite.
    Si la voie IV n’est pas possible, le chlorhydrate de naloxone sera utilis par voie IM ou SC.
    En l’absence de signe de sevrage,
    on peut dbuter l’administration du traitement par le chlorhydrate de naltrexone (Nalorex).
    * Confirmation de la non-dpendance aux opiacs chez le toxicomane sevr:
    – Injection intraveineuse de zro virgule deux (0,2) mg de naloxone.
    – En l’absence de
    raction aprs deux trois minutes, nouvelle injection de zro virgule six (0,6) mg de naloxone.
    – Surveillance mdicale du sujet pendant la demi-heure qui suit pour dtecter l’apparition d’un syndrome de sevrage (larmoiement, rhinorrhe, baillements,
    crampes abdominales, nauses ou vomissements, pilo-rections, mydriase…),
    – S’il persiste un doute quant l’tat d’intoxication, il est possible de faire une nouvelle injection de un virgule (1,6) mg de naloxone.
    En l’absence de signes de sevrage
    on peut dbuter l’administration du traitement par le chlorhydrate de naltrexone (Nalorex) .


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