ERYTHROCINE 0.5 g IV lyophilisat pour usage parentral (Hp)

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ERYTHROCINE 0.5 g IV lyophilisat pour usage parentral (Hp)

Introduction dans BIAM : 9/7/1996
Dernière mise à jour : 15/11/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION POUR PERFUSION

    Usage : adulte, enfant et nourrisson

    Etat : commercialis

    Laboratoire : ABBOTT FRANCE

    Produit(s) : ERYTHROCINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 3/3/1992
    2. publication JO de l’AMM 30/9/1992

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 557518-8

    1
    flacon(s)
    verre

    Evénements :

    1. agrment collectivits 2/10/1992


    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 35 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (MACROLIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01F-A01.
      Antibiotique de la famille des macrolides.
      Le spectre antibactrien de l’Erythromycine est le suivant :
      1 / Espces habituellement sensibles (CMI < ou = 1 mg/l) :
      Plus de 90% des souches de l’espce sont sensibles (S).
      Streptocoques, Staphylocoques mticilline-sensibles, R. equi, B. catarrhalis, B. pertussis, H. pylori, C. jejuni, C. diphteriae, Moraxella, M. pneumoniae, Coxiella, Chlamydiae, Legionella, T. pallidum, B. burgdorferi, Leptospires, P. acnes, Actinomyces, Eubacterium, Porphyromonas, Mobiluncus.
      2 / Espces modrment sensibles :
      L’antibiotique est modrment actif in vitro. Des rsultats cliniques satisfaisants peuvent tre observs lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont suprieures la CMI.
      H. influenzae et parainfluenzae, N. gonorrhoeae, Vibrio, U. urealyticum.
      3 / Espces rsistantes (CMI > 4 mg/l) :
      Au moins 50% des souches de l’espce sont rsistantes (R).
      Staphylocoques mticilline-rsistants, Entrobactries, Pseudomonas, Acinetobacter, M. hominis, Nocardia, Fusobacterium, B. fragilis.
      4 / Espces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de rsistance acquise est variable. La sensibilit est donc imprvisible en l’absence d’antibiogramme.
      S. pneumoniae, Entrocoques, C. coli, Peptosptreptococcus, C. perfringens.
      L’Erythromycine possde une activit in vitro et in vivo sur T. gondii.
      Lorsque pour une espce donne, la notion d’une sensibilit constante des souches n’a pas t tablie, seule une tude in vitro de la souche en cause permet de confirmer si elle est sensible, rsistante ou intermdiaire.
      N.B. : certaines espces bactriennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.
      En France, en 1995, 30 40% des Pneumocoques sont rsistants l’ensemble des macrolides, voire plus de 50% pour les pneumocoques de sensibilit diminue la pnicilline.

    1. ***
      Elles procdent de l’activit antibactrienne et des caractristiques pharmacocintiques de l’rythromycine. Elles tiennent compte la fois des tudes cliniques auxquelles a donn lieu ce mdicament et de sa place dans l’ventail des produits antibactriens actuellement disponibles.
      Ce produit est indiqu lorsque des taux sriques levs doivent tre rapidement atteints ou lorsque l’tat du malade ne permet pas l’administration orale.
      Elles sont limites aux infections dues aux germes dfinis ci-dessus comme sensibles, notamment dans les manifestations suivantes :
      – bronchopulmonaires :
      * pneumopathies aigus et notamment la maladie des lgionnaires,
      * surinfection des broncho-pneumopathies chroniques,
      – cutanes,
      – ostoarticulaires,
      – urognitales (en particulier prostatiques),
      – septicmiques (notamment en cas d’intolrance aux bta-lactamines).

    1. QT(ALLONGEMENT) (EXCEPTIONNEL)
      Effet li la voie injectable.
    2. EXTRASYSTOLE VENTRICULAIRE (EXCEPTIONNEL)
      Effet li la voie injectable.
    3. TORSADE DE POINTES (EXCEPTIONNEL)
      Effet li la voie injectable.
    4. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (EXCEPTIONNEL)
      Effet li la voie injectable.
    5. NAUSEE
    6. VOMISSEMENT
    7. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    8. DIARRHEE
    9. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
    10. DOULEUR AU POINT D’INJECTION
      Irritation veineuse.
    11. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      POSOLOGIE ELEVEE

      Transitoire des ALAT-ASAT, pouvant aboutir exceptionnellement une hpatite cholestatique.

    12. ERYTHEME POLYMORPHE (EXCEPTIONNEL)
    13. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    14. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)

    1. MISE EN GARDE
      – Conditions d’utilisation du produit :

      Eviter l’injection en bolus.

      – Maladies cardiovasculaires :

      Des troubles du rythme cardiaque (allongement de l’espace QT, extasystoles ventriculaires, torsades de pointes, blocs auriculo- ventriculaires) ont t dcrits chez des porteurs de maladies cardio- vasculaires, le plus souvent aprs administration rapide du mdicament.

      En raison de cette toxicit cardio-vasculaire potentielle, il est recommand d’administrer le lactobionate d’rythromycine en perfusion intraveineuse continue ou en perfusion intraveineuse fractionne en 4 prises par 24 heures. La dure d’administration de chaque prise doit tre au minimum de 60 minutes. La surveillance de l’lectro- cardiogramme est recommande pendant toute la dure de la perfusion chez les patients atteints de maladies cardio-vasculaires; l’allongement de l’espace QT doit conduire l’arrt de la perfusion.

      – Nourrissons :

      Des troubles du rythme cardiaque d’volution fatale ont ete signals aprs plusieurs jours de traitement dose leve (50 mg/kg/j). Avant l’ge de deux mois son utilisation doit donc rester exceptionnelle et doit tre rserve aux situations pour lesquelles il n’existe pas d’alternative thrapeutique. Dans ces situations, en raison du manque d’information sur les posologies adaptes, il est impratif de tenir compte de l’immaturit hpatique observe dans les premires semaines de la vie pour dterminer la dose et le rythme d’administration.
    2. RECOMMANDATION
      Ne pas administrer d’autre produit dans la veine recevant la perfusion IV.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Si l’administration de l’rythromycine IV est ncessaire, elle justifie alors une surveillance rgulire des tests hpatiques et ventuellement une rduction des posologies.
    4. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Le risque d’hypoacousie transitoire due l’augmentation de la demi-vie d’limination doit faire envisager une rduction des posologies, notamment en cas de traitement prolong.
    5. GROSSESSE
      Les tudes effectues chez l’animal ont mis en vidence un effet tratogne sur une seule espce mais pas d’effet foetotoxique de l’rythromycine.

      En clinique, il existe un recul important (sauf avec l’estolate), avec un nombre suffisant de grossesses exposes, qui n’a pas rvl d’effet malformatif ou foetotoxique de l’rythromycine.

      En consquence, l’rythromycine peut tre prescrite pendant la grossesse si besoin.
    6. ALLAITEMENT
      L’rythromycine passe dans le lait maternel; une diarrhe, de l’irritabilit ont pu tre observs; en consquence, l’allaitement est dconseill.

    1. ESPACE QT(ALLONGEMENT)
      Sur l’lctrocardiogramme.
    2. ALLERGIE A L’ERYTHROMYCINE
    3. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Absolue :
      Association avec les vasoconstricteurs de l’ergot de seigle, les mdicaments donnant des torsades de pointes, l’bastine et le cisapride.
      Ebastine : risque major de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du mtabolisme hpatique de l’antihistaminique par le macrolide).
      Cisapride : risque major de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du mtabolisme hpatique du cisapride par le macrolide).
      – Relative :
      Association avec la bromocriptine, la carbamazpine, la ciclosporine, les thophyllines et l’aminophylline, le triazolam.

    1. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      L’rythromycine, comme d’autres antibiotiques, peut interfrer dans les dosages urinaires des catcholamines par fluorescence. Cette interfrence peut s’observer principalement avec les techniques non chromatographiques, et dans une moindre mesure, aprs sparation chromatographique.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Chez l’adulte :
    La posologie usuelle est de deux grammes par jour. Elle peut tre augmente lorsque la svrit de l’infection le justifie. Des posologies de trois quatre grammes par jour peuvent tre administres lors
    d’infections svres.
    – Chez l’enfant :
    La posologie moyenne est de trente quarante milligrammes par kilogramme de poids corporel, par vingt quatre heures.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Erythrocine 0.5 g IV peut tre administre en perfusion continue ou
    discontinue.
    – Perfusion discontinue : injecter le quart de la dose quotidienne en soixante minutes minimum, toutes les six heures.
    – Perfusion continue : ne pas administrer d’autres produits dans la veine recevant la perfusion IV.
    * Modalits de
    manipulation :
    Prparation de la solution administrer : une double dilution est ncessaire.
    – une solution initiale correspondant cinquante milligrammes par millilitre d’rythromycine base est prpare en ajoutant dix milliltres d’eau pour
    prparations injectables au contenu du flacon d’Erythrocyne 0.5 g IV (agiter longuement jusqu’ dissolution complte). Cette solution initiale peut tre conserve au rfrigrateur pendant deux semaines, ou la temprature ambiante pendant vingt
    heures.
    – la solution finale administrer, est obtenue en mlangeant la solution initiale (dix millilitres) au contenu d’un flacon de cent millilitres de solution sale isotonique ou de solution glucose cinq pour cent. Cette solution finale est
    stable pendant douze heures.
    – la solution finale sera administre sans adjonction d’aucune autre substance quelle qu’elle soit.
    – chez l’enfant, adapter la quantit de solution initiale diluer et le volume de perfusion la posologie choisie en
    fonction du poids de l’enfant.


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