DRILL TOUX SECHE AD 20 mg gélules (arrêt de commercialisation)

Donnez-nous votre avis

DRILL TOUX SECHE AD 20 mg gélules (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 30/10/1996
Dernière mise à jour : 16/10/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES

    Usage : adulte

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : PIERRE FABRE SANTE

    Produit(s) : DRILL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 5/9/1995
    2. publication JO de l’AMM 17/2/1996
    3. mise sur le marché 26/10/1996
    4. rectificatif d’AMM 14/2/2000
    5. arrêt de commercialisation 5/10/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 339644-1

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    20
    unité(s)
    PVC/alu

    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITUSSIF (OPIACE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R05D-A09.
      Dextrométorphane : dérivé morphinique antitussif d’action centrale. Aux doses thérapeutiques, il n’entraîne ni dépression des centres respiratoires, ni accoutumance, ni toxicomanie.
      Propriétés Pharmacocinétiques
      Le dextrométhorphane est bien résorbé au niveau du tube digestif. Il est partiellement métabolisé au niveau du foie et excrété sous forme inchangée ou sous forme de métabolite déméthylé.

    1. ***
      Traitement de courte durée des toux sèches et des toux d’irritation chez l’adulte (à partir de 15 ans).
    2. TOUX SECHE

    1. CONSTIPATION
    2. SOMNOLENCE
    3. VERTIGE
    4. NAUSEE
    5. VOMISSEMENT
    6. BRONCHOSPASME (EXCEPTIONNEL)
    7. ERUPTION PRURIGINEUSE
    8. URTICAIRE
    9. OEDEME ANGIONEUROTIQUE

    1. MISE EN GARDE
      Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense bronchopulmonaire, sont à respecter.

      Il est illogique d’associer un expectorant ou mucolytique à un antitussif.

      Avant de délivrer un traitement antitussif, il convient de s’assurer que les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique ont été recherchées.

      Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
    2. ALCOOL
      La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est déconseillée.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      La posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
    4. SUJET AGE
      La posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
    5. GROSSESSE
      Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal. En clinique, les résultats des études épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes semblent exclure un effet malformatif particulier du dextrométhorphane.

      En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

      Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de dextrométhorphane par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.

      En conséquence, l’utilisation ponctuelle du dextrométhorphane ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
    6. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est appelée notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence et de vertiges attachés à l’emploi de ce médicament.

    1. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
    2. TOUX DE L’ASTHMATIQUE
    3. ASSOCIATION AUX IMAO
      – IMAO non sélectifs : risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique.(diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma)
      – IMAO sélectifs (moclobémide, toloxatone) par extrapolation à partir des IMAO non sélectifs : risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique.
      (diarrhée, tachycardie, sueurs, tremblements, confusion voire coma)
    4. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    5. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
    6. ALLAITEMENT
      Le dextrométhorphane passe dans le lait maternel ; quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons après ingestion par les mères d’autres antitussifs centraux à doses suprathérapeutiques.
      En conséquence, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l’allaitement.
    7. INTOLERANCE AU LACTOSE
      En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. VERTIGE
    4. NERVOSITE
    5. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    6. CONFUSION MENTALE
    7. SOMNOLENCE
    8. COMA
    9. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    10. CRISE CONVULSIVE

    Traitement

    Symptômes : nausées, vomissements, vertiges, nervosité, agitation, confusion, somnolence.
    En cas de surdosage massif : coma, dépression respiratoire, convulsions.
    Traitement symptomatique :
    – en cas de dépression respiratoire : naloxone, assistance
    respiratoire,
    – en cas de convulsions : benzodiazépines.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte.

    Une gélule contient 20 mg de bromhydrate de dextrométhorphane.

    La dose unitaire de bromhydrate de dextrométhorphane est de 15 à 30 mg, la dose quotidienne maximale est de 120 mg, soit 1 gélule par prise, à
    renouveler si nécessaire au bout de 4 heures, sans dépasser 6 prises par jour.
    Le traitement doit être court, limité à 5 jours, et limité aux horaires où survient la toux.
    En cas de besoin, renouveler le prise au bout de 4 heures.
    Les gélules sont à
    avaler telles quelles avec un verre d’eau
    .Posologie particulière
    Sujet âgé ou en cas d’insuffisance hépatique : la posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de
    la tolérance et des besoins.
    Le traitement doit être court (limité à 5 jours) et limité aux horaires où survient la toux.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts