NIZORAL 200 mg comprimé sécable

Donnez-nous votre avis

NIZORAL 200 mg comprimé sécable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – R 41400


    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : JANSSEN – CILAG

    Produit(s) : NIZORAL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 5/7/1982
    2. publication JO de l’AMM 18/9/1982
    3. mise sur le marché 15/10/1983
    4. rectificatif d’AMM 22/3/2000
    5. rectificatif d’AMM 16/10/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 325624-3

    1
    boîte(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 25/7/1983
    2. inscription SS 25/7/1983


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 68.41 F

    Prix public TTC : 87.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIFONGIQUE VOIE GENERALE (IMIDAZOLE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J02A-B02.
      Le Kétoconazole est un antifongique du groupe des imidazolés. Son spectre d’activité est le suivant :
      Espèces habituellement sensibles:
      – Candida, Torulopsis, Cryptococcus, Pityrosporum.
      – Blastomyces, Histoplasma, Coccidioides, Paracoccidioides.
      – Geotrichum, Drechslera longirostrata.
      – Epidermophyton;
      Agents des mycoses sous-cutanées :
      – Petriellidium boydii, Hendersonula, Madurella.
      – Basidiobolus ranarum.
      – Fonsecaea pedrosoi.
      Espèces inconstamment sensibles :
      – Aspergillus ( fumigatus, flavus ) .
      – Trichophyton, Microsporum.
      – Actinomadura, Streptomyces .
      – Exophialia jeanselmei.
      Lorsque pour une espèce donnée, la notion d’une sensibilité constante des souches n’a pas été établie, seule une étude in vitro de la souche en cause permet de confirmer si elle est sensible, résistante ou intermédiaire.
      Par ailleurs le Kétoconazole possède une activité synergique avec l’Amphotéricine B sur Aspergillus flavus et Drechslera longirostrata.
      Propriétés pharmacocinétiques
      Absorption :
      Elle est augmentée en cas d’administration au cours des repas (du fait de la lipophilie de la molécule).
      Elle est diminuée en cas de prise, dans les 2 heures précédant l’administration de kétoconazole, d’antiacides ou de produits de nature à modifier la sécrétion ou la vidange gastrique (cimétidine-anticholinergiques) du fait de l’augmentation du pH gastrique.
      Distribution :
      – La concentration maximale sérique est atteinte en 1 à 2 heures après la prise d’une dose de 200 mg par voie orale. Les valeurs de cette concentration maximale montrent une grande variabilité intra et interindividuelle pour une même forme pharmaceutique : elles sont comprises entre 0,9 et 10 microgrammes/ml pour les comprimés et entre 0,3 et 10 microgrammes/ml pour la suspension, après administration unique de 200 mg.
      -Après administration répétée, lors d’un traitement chronique à la dose de 200 mg par jour, les taux plasmatiques moyens sont compris entre 3 et 4 microgrammes/ml.
      -La demi-vie d’élimination est de 8 heures environ.
      -Liaison aux protéines plasmatiques : 84%
      -Localisation au niveau des érythrocytes : 15%
      Biotransformation :
      Le Kétoconazole est métabolisé :
      -soit par oxydation du noyau imidazole et dégradation des composés oxydés,
      -soit par O-déalkylation oxydative,
      -soit par dégradation oxydative du cycle pipérazine.
      Excrétion :
      L’élimination se fait par les fécès et l’urine ; en quatre jours, 57% environ de la radioactivié est retrouvée dans les fécès et 13% environ dans les urines.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antifongique et des caractéristiques pharmacocinétiques du Kétoconazole. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antifongiques actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections mycosiques à germes sensibles:
      – infections systémiques ou viscérales.
      – infections cutanéomuqueuses, lorsque ces infections ne peuvent être traitées localement du fait de l’étendue des lésions ou de la résistance aux traitements antifongiques habituels.
      – prévention des affections mycosiques chez les déprimés immunitaires congénitaux ou acquis.

    1. NAUSEE (FREQUENT)
    2. VOMISSEMENT (FREQUENT)
    3. DOULEUR ABDOMINALE (FREQUENT)
    4. DIARRHEE (FREQUENT)
    5. CEPHALEE (RARE)
    6. VERTIGE (RARE)
    7. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
      Augmentation isolée des transaminases.
    8. TROUBLE MENSTRUEL (RARE)
    9. PRURIT (RARE)
    10. RASH (RARE)
    11. URTICAIRE (RARE)
    12. REACTION ANAPHYLACTIQUE (RARE)
    13. THROMBOPENIE (TRES RARE)
    14. LEUCOPENIE (TRES RARE)
    15. NEUTROPENIE (TRES RARE)
    16. ALOPECIE (TRES RARE)
    17. IMPUISSANCE (TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES ELEVEES
    18. TROUBLE DE LA LIBIDO (TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES ELEVEES

      Diminution de la libido.

    19. GYNECOMASTIE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES ELEVEES
    20. OLIGOSPERMIE (TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES ELEVEES
    21. TESTOSTERONE PLASMATIQUE(DIMINUTION) (TRES RARE)
      A la dose thérapeutique de 200 mg/j, une diminution transitoire des taux plasmatiques de testostérone peut apparaître. Les taux de testostérone se normalisent dans les 24 heures suivant l’administration. Au cours de traitements prolongés, à 200 mg/j, les taux de testostérone ne sont pas significativement modifiés.
    22. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (TRES RARE)
      Augmentation de la pression intracrânienne réversible à l’arrêt du traitement (en particulier, oedème papillaire, bombement de la fontanelle chez l’enfant).
    23. TOXICITE HEPATIQUE
      Il est parfois observé une augmentation modérée (<2N), et isolée des transaminases ou des phosphatases alcalines.
      Au cours de traitements par le Kétoconazole des atteintes hépatiques, symptomatiques ou non, ont été signalées. Le délai d’apparition est variable (quelques jours à 24 semaines).
      Le mécanisme de ces hépatites pourrait être de nature immunoallergique.
      L’atteinte hépatique est de type parfois cholestatique, le plus souvent cytolytique.
      Dans la très grande majorité des cas, les altérations hépatiques ont été modérées et ont disparu en moins de deux mois après arrêt du médicament lorsque ce dernier a été rapidement interrompu. Cependant des cas mortels ont été observés.
      Dans les cas rapportés, les facteurs de gravité ont été :
      – le retard apporté au diagnostic de l’hépatopathie et à l’arrêt du traitement.
      – les traitements antérieurs par la Griséofulvine ou par des médicaments hépatotoxiques.
      Il conviendra donc :
      – Avant toute institution du traitement :
      .de rechercher les antécédents éventuellement aggravants du patient afin de bien peser l’indication,
      .de faire procéder à un dosage des transaminases,
      .d’informer clairement le patient de la nécessité d’arrêter immédiatement le traitement et de consulter le plus rapidement possible le médecin traitant en cas de survenue de symptômes annonciateurs tels que fièvre, prurit, asthénie importante, douleurs abdominales, nausées, vomissements, urines foncées, selles décolorées, ictère.
      .en cas de survenue de ces symptômes, il est indispensable d’interrompre l’administration du Kétoconazole et de faire procéder immédiatement à un dosage des transaminases et phosphatases alcalines.
      – En cours de traitement :
      Il est recommandé une surveillance régulière des transaminases et des phosphatases alcalines, notamment lors des traitements de durée supérieure à 1 mois. Les patients ayant présenté des réactions allergiques ou d’hypersensibilité après l’administration par voie topique de dérivés imidazolés ne devraient pas être traités par kétoconazole par voie orale.

    1. MISE EN GARDE
      Femme en période d’activité génitale :
      En cas de nécessité de prescription chez la femme en période d’activité génitale, il est indispensable de s’assurer qu’elle n’est pas enceinte et de la soumettre à une contraception efficace.
      Hépatotoxicité :

      Il est parfoisobservé une augmentation modérée (<2N), et isolée des transaminases ou des phosphatases alcalines.
      Au cours de traitements par le Kétoconazole des atteintes hépatiques, symptomatiques ou non, ont été signalées. Le délai d’apparition est variable ( quelques jours à 24 semaines ).

      Le mécanisme de ces hépatites pourrait être de nature immunoallergique.

      L’atteinte hépatique est de type parfois cholestatique, le plus souvent cytolytique.

      Dans la très grande majorité des cas, les altérations hépatiques ont été modérées et ont disparu en moins de deux mois après arrêt du médicament. Cependant des cas mortels ont été observés.

      Dans les cas rapportés, les facteurs de gravité ont été :

      – le retard apporté au diagnostic de l’hépatopathie et à l’arrêt du traitement.

      – les traitements antérieurs par la Griséofulvine ou par des médicaments hépatotoxiques.

      Il conviendra donc :

      – Avant toute institution du traitement :

      . de rechercher les antécédents éventuellement aggravants du patient afin de bien peser l’indication.

      . de faire procéder à un dosage des transaminases
      . d’informer clairement le patient de la nécessité d’arrêter immédiatement le traitement et de consulter le plus rapidement possible le médecin traitant en cas de survenue de symptômes annonciateurs tels que fièvre, prurit, asthénie importante, douleurs abdominales, nausées, vomissements, urines foncées, selles décolorées, ictère.
      En cas de survenue de ces symptômes, il est indispensable d’interrompre l’administration du Kétoconazole et de faire procéder immédiatement à un dosage des transaminases et phosphatases alcalines.

      – En cours de traitement :

      Il est recommandé une surveillance régulière des transaminases et des phosphatases alcalines, notamment lors des traitements de durée supérieure à 1 mois. Les patients ayant présenté des reactions allergiques ou d’hypersensibilité après l’administration par voie topique de dérivés imidazolés ne doivent pas être traités par le Kétoconazole par voie orale.
    2. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      Le Kétoconazole doit être pris pendant les repas pour assurer une meilleure absorption.
    3. SURVEILLANCE PARTICULIERE
      Une diminution de la réponse du cortisol au test de l’ACTH a été observée chez des volontaires traités par des doses journalières suprathérapeutiques; En conséquence, un suivi de la fonction surrénalienne est recommandé par prudence chez les patients insuffisants surrénaliens ou présentant ne fonction surrénalienne limite et chez les patients soumis à des périodes de stress prolongées (chirurgie majeure, soins intensifs…).

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Allergie au kétoconazole et / ou aux antifongiques du groupe des imidazolés.
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (absolue)
      Associations contre-indiquées :
      – Antihistaminiques H1 non sédatifs (astémizole, terfénadine, ébastine):
      Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique de l’antihistaminique par le kétocanazole)
      – Cisapride :
      Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
      Le kétoconazole passe dans le lait maternel. En cas de prise de cisapride chez le nouveau-né ou le nourrisson allaité, l’administration du kétoconazole à la mère est contre-indiquée par mesure de prudence, en raison du risque potentiel d’intéraction chez l’enfant (torsades de pointe).
      – Bépridil, Pimozide :
      Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
      – Névirapine : augmentation des concentrations plasmatiques de Névirapine par diminution de son métabolisme hépatique par le kétoconazole, d’une part et d’autre part,diminution des concentrations plasmatiques du kétoconazole par augmentation de son métabolisme hépatique par la névirapine.
      – Triazolam :
      Augmentation des concentrations plasmatiques de la benzodiazépine par dilinution de son métabolisme hépatique avec majoration importante de la sédation.
      – Simvastatine, cérivastatine, atorvastatine (par extrapolation à partir de l’itraconazole) (inhibiteurs de l’HMG Co-A reductase) :
      Risque majoré d’effets indésirables (dose-dépendants) à type de rabdomyolyse par diminution du métabolisme de l’hypocholestérolémiant.
      Interrompre le traitement hypocholesterolémiant pendant le traitement par kétoconazole.
      En cas de traitement durable par un azolé, préférer une autre statine.
      – Tacrolimus :
      Augmentation des concentrations plasmatiques du tacrolimus par inhibition de son métabolisme au niveau intestinal.
    3. GROSSESSE (relative)
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène à doses élevées.
      Il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du ketoconazole lorsqu’il est administré pendant la grossesse .
      En conséquence, par mesure de précaution, l’utilisation du kétoconazole pendant la grossesse est déconseillée. Cet élément ne constitue pas l’argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à un attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.
    4. ALLAITEMENT
      le kétokonazole passe dans le lait maternel. En cas de prise de cisapride chez le nné ou le nourrisson allaité, l’administration du kétokonazole à la mère est contre-indiquée par mesure de prudence, en raison du risque potentiel d’interaction chez l’enfant (torsades de pointes)
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Association déconseillées
      – Alcool : effet antabuse (chaleur, rougeurs, vomissements, tachycardie). Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.
      -Midazolam : augmentation des concentrations plasmatiques de la benzodiazépine par diminution de son métabolisme hépatique avec majoration de la sédation.
      -Toltérodine : augmentation des concentrations de la toltérodine chez les métaboliseurs lents, avec risque de surdosage.
    6. INTOLERANCE AU LACTOSE
      En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.

    Traitement

    Aucun cas d’absorption massive accidentelle n’a été signalé. Néanmoins dans le cas d’une telle éventualité, un traitement sera institué (lavage gastrique si le malade est vu suffisamment tôt, sinon diurèse osmotique sous surveillance hospitalière dans
    tous les cas).

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    La posologie moyenne est de 200 mg par jour, en une seule prise, au milieu d’un repas, soit un comprimé.
    Elle peut être portée à 400 mg par jour en cas de mycoses profondes graves, soit 2 comprimés.
    .
    Mode d’Emploi :
    Le comprimé doit être
    absorbé au cours d’un repas.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts