TRIATEC 2.5 mg glules

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TRIATEC 2.5 mg glules

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 20/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code exprimentation – HO 498


    Forme : GELULES

    Usage : adulte

    Etat : commercialis

    Laboratoire : HOECHST HOUDE

    Produit(s) : TRIATEC

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 10/1/1989
    2. publication JO de l’AMM 12/5/1989
    3. mise sur le march 1/9/1989
    4. rectificatif d’AMM 20/3/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 331522-4

    1
    plaquette(s) thermoforme(s)
    30
    unit(s)
    PVC/alu
    orange/blanc

    Evénements :

    1. agrment collectivits 20/8/1989
    2. inscription SS 20/8/1989


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 96.92 F

    Prix public TTC : 119.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. INHIBITEUR DE L’ENZYME DE CONVERSION (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C09A-A05.
      – Mcanisme de l’action pharmacologique :
      Le ramipril est un inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine I en angiotensine II, substance vasoconstrictrice mais galement stimulant la scrtion d’aldostrone par le cortex surrnalien.
      Il en rsulte :
      . une diminution de la scrtion d’aldostrone,
      . une lvation de l’activit rnine plasmatique, l’aldostrone n’exerant plus de rtrocontrle ngatif,
      . une baisse des rsistances priphriques totales avec une action prfrentielle sur les territoires musculaire et rnal, sans que cette baisse ne s’accompagne de rtention hydrosode ni de tachycardie rflexe, en traitement chronique.
      L’action antihypertensive du ramipril se manifeste aussi chez les sujets ayant des concentrations de rnine basses ou normales.
      Le ramipril agit par l’intermdiaire de son mtabolite actif, le ramiprilate, les autres mtabolites tant inactifs.
      Les rsultats de travaux exprimentaux suggrent que les effets hmodynamiques et antihypertenseurs du ramiprilate pourraient tre en grande partie expliqus par l’inhibition de l’enzyme de conversion prsente dans certains tissus, en particulier au niveau des parois vasculaires, du rein et du myocarde et donc par la diminution de la production locale d’angiotensine II. L’enzyme de conversion intervenant galement dans la dgradation de la bradykinine, substance vasodilatatrice, l’effet sur le systme kaliicrine-kinines/prostaglandines contribue probablement aussi l’effet antihypertenseur, ainsi qu’aux effets protecteurs sur le coeur et l’endothlium mis en vidence exprimentalement.
      – Caractristiques de l’activit antihypertensive :
      Le ramipril est actif tous les stades de l’hypertension artrielle : lgre, modre ou svre. On observe une rduction des pressions artrielles systolique et diastolique, en decubitus et en orthostatisme.
      L’activit antihypertensive chez le sujet hypertendu se manifeste ds la 1re heure, est maximale entre la 3me et 6me heure et se maintient pendant 24 heures.
      Le blocage rsiduel de l’enzyme de conversion 24 heures est suprieur 50%.
      Chez les patients rpondeurs, la normalisation tensionnelle se maintient sans chappement. L’arrt du traitement ne s’accompagne pas d’un rebond de l’hypertension artrielle.
      En cas de ncessit, l’adjonction d’un diurtique thiazidique (ou apparent) entrane une synergie de type additif. L’association d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion et d’un thiazidique diminue en outre le risque d’hypokalimie induite par le diurtique seul.
      Chez les hypertendus prsentant une hypertrophie ventriculaire gauche et recevant du furosmide, il a t montr que le ramipril, la dose de 1.25 mg ou de 5 mg par jour, diminue la masse ventriculaire gauche, indpendamment des variations de la pression artrielle.
      Un ralentissement de la progression de l’insuffisance rnale de patients atteints de nphropathie glomrulaire avec hypertension artrielle et protinurie, et ayant une clairance de la cratinine entre 20 et 70 ml/min, a t observ dans l’tude REIN sur un nombre limit de malades traits par ramipril.
      *** Proprits pharmacocintiques :
      Par voie orale, le ramipril est rapidement absorb. Le pic de concentrations plasmatiques est atteint en 1 heure.
      Le taux d’absorption calcul aprs administration du produit radio-marqu, est de 60%. La prise d’aliments ne modifie ni la cintique d’absorption, ni la quantit absorbe.
      Le ramipril est hydrolys en ramiprilate, qui est un inhibiteur spcifique de l’enzyme de conversion de l’angiotensine. Le pic de concentrations plasmatiques du ramiprilate est atteint en 2 3 heures.
      Le ramiprilate est li 56% aux protines plasmatiques.
      Le ramipril et ses mtabolites sont limins par les urines et par la bile en quantits pratiquement gales.
      Aprs administration rpte de ramipril en prise unique quotidienne, l’tat d’quilibre des concentrations plasmatiques de ramiprilate est atteint en 4 jours en moyenne. La demi-vie effective d’accumulation du ramiprilate varie de 13 17 heures.
      Chez l’insuffisant rnal ayant une clairance de la cratinine infrieure 30 ml/min, les concentrations plasmatiques de ramprilate et la demi-vie augmentent, ce qui ncessite un ajustement posologique.
      Chez l’hypertendu hmodialys, le ramipril est faiblement dialysable, la clairance de dialyse du ramiprilate dtermine aprs administration chronique pendant un mois est de 21 ml/min (variant de 7,9 ml/min 56 ml/min).
      Chez l’insuffisant hpatique, le ralentissement d’hydrolyse du ramipril n’entrane cependant pas de diminution des concentrations plasmatiques du ramiprilate. Le ralentissement de la transformation du ramipril en ramiprilate entrane nanmoins un ralentissement d’limination de ce dernier.
      Il existe un passage des inhibiteurs de l’enzyme de conversion dans le placenta.

    1. ***
      – Hypertension artrielle.
      – Post-infarctus du myocarde compliqu d’insuffisance cardiaque transitoire ou persistante. Le traitement au long cours par ramipril amliore la survie et rduit le risque d’volution vers l’insuffisance cardiaque svre ou rsistante.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE
    3. INFARCTUS DU MYOCARDE(PREVENTION DES RECIDIVES)
    4. INSUFFISANCE CARDIAQUE

    1. CEPHALEE
    2. ASTHENIE
    3. SENSATION DE VERTIGE
    4. LIPOTHYMIE
    5. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Orthostatique ou non.
      Une stimulation importante du systme rnine-angiotensine-aldostrone est observe en particulier au cours des dpltions hydrosodes importantes (rgime dsod strict ou traitement diurtique prolong), chez les patients pression artrielle initialement basse, en cas de stnose artrielle rnale, d’insuffisance cardiaque congestive ou de cirrhose oedmato-ascitique.
      Le blocage de ce sytme par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la premire prise et au cours des deux premires semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un dlai plus variable, une lvation de la cratinine plasmatique traduisant une insuffisance rnale fonctionnelle parfois aigu.
      Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors tre progressive.
    6. ERUPTION CUTANEE
    7. PRURIT
    8. NAUSEE
    9. VOMISSEMENT
    10. DIARRHEE
    11. DOULEUR ABDOMINALE
    12. DYSGUEUSIE
    13. FIEVRE
    14. TOUX SECHE
      Une toux sche a t rapporte avec l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Elle est caractrise par sa persistance ainsi que par sa disparition l’arrt du traitement. L’tiologie iatrognique doit tre envisage en prsence de ce symptme. Dans le cas o la prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion s’avre indispensable, la poursuite du traitement peut tre envisage.
    15. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Un angio-oedme de la face, des extrmits, des lvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a t rarement signal chez les patients traits par un inhibiteur de l’enzyme de conversion, ramipril inclus. Dans de tels cas, le ramipril doit tre arrt immdiatement et le patient surveill jusqu’ disparition de l’oedme. Lorsque l’oedme n’intresse que la face et les lvres, l’volution est en gnral rgressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient t utiliss pour soulager les symptmes.
      L’angio-oedme associ un oedme laryng peut tre fatal. Lorsqu’il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraner une obstruction des voies ariennes, une solution d’adrnaline sous-cutane 1/1000 (0.3 ml 0.5 ml), doit tre administre rapidement et les autres traitements appropris doivent tre appliqus.
      La prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ne doit plus tre envisage par la suite chez ces patients.
      Les patients ayant un antcdent d’oedme de Quincke non li la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ont un risque accru d’oedme de Quincke sous inhibiteur de l’enzyme de conversion.
    16. UREE SANGUINE(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      STENOSE URETRALE
      TRAITEMENT DIURETIQUE
      INSUFFISANCE RENALE

      Modre, rversible l’arrt du traitement.
      Cette augmentation est plus frquemment rencontre en cas de stnose des artres rnales, hypertension artrielle traite par diurtiques, insuffisance rnale.

    17. CREATININEMIE(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      STENOSE URETRALE
      TRAITEMENT DIURETIQUE
      INSUFFISANCE RENALE

      Modre, rversible l’arrt du traitement.
      Cette augmentation est plus frquemment rencontre en cas de stnose des artres rnales, hypertension artrielle traite par diurtiques, insuffisance rnale.

    18. PROTEINURIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      GLOMERULONEPHRITE

      En cas de nphropathie glomrulaire, l’administration d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut occasionner une protinurie.

    19. KALIEMIE(AUGMENTATION)
      Habituellement transitoire.
    20. ANEMIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      HEMODIALYSE

      Une anmie avec baisse du taux d’hmoglobine a t mise en vidence chez des patients transplants rnaux ou hmodialyss, baisse d’autant plus importante que les valeurs de dpart sont leves. Cet effet ne semble pas dose-dpendant mais serait li au mcanisme d’action des inhibiteurs de l’enzyme de conversion.
      Cette baisse est modre, survient dans un dlai de 1 6 mois puis reste stable. Elle est rversible l’arrt du traitement. Celui-ci peut tre poursuivi chez ce type de patients, en pratiquant un contrle hmatologique rgulier.

    1. MISE EN GARDE
      * Toux :

      Une toux sche a t rapporte avec l’utilisation des inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Elle est caractrise par sa persistance sous traitement ainsi que par sa disparition l’arrt du traitement. L’tiologie iatrognique doit tre envisage en prsence de ce symptme. Dans le cas o la prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion s’avre indispensable, la pousuite du traitement peut tre envisage.

      * Risque de neutropnie/agranulocytose sur terrain immunodprim :

      Des inhibiteurs de l’enzyme de conversion ont exceptionnellement entran une agranulocytose et/ou une dpression mdullaire lorsqu’ils taient administrs :

      – doses lves,

      – chez des patients insuffisants rnaux associant des maladies de systme (collagnoses telles que lupus rythmateux dissmin ou sclrodermie), avec un traitement immunosuppresseur et/ou potentiellement leucopniant.

      Le strict respect des posologies prconises semble constituer la meilleure prvention de la survenue de ces vnements. Toutefois, si un inhibiteur de l’enzyme de conversion doit tre administr chez ce type de patients, le rapport bnfice/risque sera soigneusement mesur.

      * Anmie :

      Une anmie avec baisse du taux d’hmoglobine a t mise en vidence chez des patients transplants rnaux ou hmodialyss, baisse d’autant plus importante que les valeurs de dpart sont leves. Cet effet ne semble pas dose-dpendant mais serait li au mcanisme d’action des inhibiteurs de l’enzyme de conversion.

      Cette baisse est modre, survient dans un dlai d’un six mois puis reste stable. Elle est rversible l’arrt du mdicament. Celui-ci peut tre poursuivi chez ce type de patients, en pratiquant un contrle hmatologique rgulier.

      * Angio-oedme (oedme de Quincke) :

      Un angio-oedme de la face, des extrmits, des lvres, de la langue, de la glotte et/ou du larynx a t rarement signal chez les patients traits par un inhibiteur de l’enzyme de conversion, ramipril inclus. Dans de tels cas, le ramipril doit tre arrt immdiatement et le patient surveill jusqu’ disparition de l’oedme. Lorsque l’oedme n’intresse que la face et les lvres, l’volution est en gnral rgressive sans traitement, bien que les antihistaminiques aient t utiliss pour soulager les symptmes.

      L’angio-oedme associ un oedme laryng peut tre fatal. Lorsqu’il y a atteinte de la langue, de la glotte ou du larynx, pouvant entraner une obstruction des voies ariennes, une solution d’adrnaline sous-cutane 1/1000 (0.3 ml 0.5 ml), doit tre administre rapidement et les autres traitements appropris doivent tre appliqus.

      La prescription d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ne doit plus tre envisage par la suite chez ces patients.

      Les patients ayant un antcdent d’oedme de Quincke non li la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion ont un risque accru d’oedme de Quincke sous inhibiteur de l’enzyme de conversion.

      * Hmodialyse :

      Des ractions anaphylactodes (oedmes de la langue et des lvres avec dyspne et baisse tensionnelle) ont galement t observes au cours d’hmodialyses utilisant des membranes de haute permabilit (polyacrylonitrile) chez des patients traits par inhibiteurs de l’enzyme de conversion. Il est recommand d’viter cette association.
    2. ENFANT
      L’efficacit et la tolrance du ramipril chez l’enfant n’ayant pas t tablies, son utilisation chez l’enfant est dconseille.
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
      Une stimulation importante du systme rnine-angiotensine-aldostrone est observe en cas d’insuffisance cardiaque congestive.

      Le blocage de ce sytme par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la premire prise et au cours des deux premires semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un dlai plus variable, une lvation de la cratinine plasmatique traduisant une insuffisance rnale fonctionnelle parfois aigu.

      Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors tre progressive.
    4. DEPLETION HYDROSODEE
      Une stimulation importante du systme rnine-angiotensine-aldostrone est observe en particulier au cours des dpltions hydrosodes importantes (rgime dsod strict ou traitement diurtique prolong).

      Le blocage de ce sytme par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la premire prise et au cours des deux premires semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un dlai plus variable, une lvation de la cratinine plasmatique traduisant une insuffisance rnale fonctionnelle parfois aigu.

      Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors tre progressive.
    5. STENOSE DE L’ARTERE RENALE
      Une stimulation importante du systme rnine-angiotensine-aldostrone est observe en cas de stnose artrielle rnale.

      Le blocage de ce sytme par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la premire prise et au cours des deux premires semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un dlai plus variable, une lvation de la cratinine plasmatique traduisant une insuffisance rnale fonctionnelle parfois aigu.

      Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors tre progressive.
    6. CIRRHOSE ASCITIQUE
      Une stimulation importante du systme rnine-angiotensine-aldostrone est observe en cas de cirrhose oedmato-ascitique.

      Le blocage de ce sytme par un inhibiteur de l’enzyme de conversion peut alors provoquer, surtout lors de la premire prise et au cours des deux premires semaines de traitement, une brusque chute tensionnelle et/ou, quoique rarement et dans un dlai plus variable, une lvation de la cratinine plasmatique traduisant une insuffisance rnale fonctionnelle parfois aigu.

      Dans tous ces cas de figure, la mise en route du traitement doit alors tre progressive.
    7. SUJET AGE
      La fonction rnale ainsi que la kalimie sont apprcies avant le dbut du traitement, afin de dterminer la dose initiale. Celle-ci est ajuste ultrieurement en fonction de la rponse tensionnelle, a fortiori en cas de dpltion hyrosode, afin d’viter toute hypotension de survenue brutale.
    8. INSUFFISANCE RENALE
      En cas d’insuffisance rnale (clairance de la cratinine infrieure 30 ml/min), le traitement est initi par une posologie initiale faible, puis celle-ci est ventuellement ajuste en fonction de la rponse thrapeutique.

      Chez ces malades et chez ceux atteints de nphropathie glomrulaire, la pratique mdicale normale comprend un contrle priodique du potassium et de la cratinine.
    9. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      En raison d’une instabilit volmique et hydrolectrolytique chez ces patients, une surveillance particulire s’impose.
    10. CARDIOPATHIES ISCHEMIQUES
      Puisque le risque d’hypotension existe chez tous les patients, on sera particulirement prudent chez ceux ayant une cardiopathie ischmique, en dbutant le traitement faible posologie.
    11. INSUFFISANCE VASCULAIRE CEREBRALE
      Puisque le risque d’hypotension existe chez tous les patients, on sera particulirement prudent chez ceux ayant une insuffisance circulatoire crbrale, en dbutant le traitement faible posologie.
    12. HYPERTENSION RENOVASCULAIRE
      Le traitement de l’hypertension rnovasculaire est la revascularisation. Nanmoins, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion peuvent tre utiles aux malades prsentant une hypertension rnovasculaire dans l’attente de l’intervention correctrice ou lorsque cette intervention n’est pas possible. Le traitement doit alors tre institu avec une dose faible et une surveillance de la fonction rnale et de la kalimie doit tre exerce, certains patients ayant dvelopp une insuffisance rnale fonctionnelle, rversible l’arrt du traitement.
    13. INSUFFISANCE CARDIAQUE SEVERE
      Chez les patients en insuffisance cardiaque svre, l’instauration du traitement se fera sous surveillance mdicale avec une posologie initiale rduite.
    14. DIABETE INSULINODEPENDANT
      Chez les patients diabtiques insulino-dpendants (tendance spontane l’hyperkalimie), l’instauration du traitement se fera sous surveillance mdicale avec une posolgie initiale rduite.
    15. INTERVENTION CHIRURGICALE
      En cas d’anesthsie, et plus encore lorsque l’anesthsie est pratique avec des agents potentiel hypotenseur, les inhibiteurs de l’enzyme de conversion sont l’origine d’une hypotension. L’interruption thrapeutique, lorsqu’elle est possible, est donc recommande l’avant-veille de l’intervention pour les inhibiteurs de l’enzyme de conversion dure d’action longue, comme le ramipril.
    16. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Une prudence particulire devra tre observe chez les conducteurs de vhicules et les utilisateurs de machines, en raison du risque de sensation de vertiges.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. OEDEME DE QUINCKE(ANTECEDENT)
      Li la prise d’un inhibiteur de l’enzyme de conversion.
    3. GROSSESSE
      Les tudes ralises chez l’animal n’ont pas mis en vidence d’effet tratogne mais une foetoxicit sur plusieurs espces.
      En clinique :
      – il n’y a pas d’tude pidmiologique disponible,
      – des observations isoles de grossesses exposes au premier trimestre sont priori rassurantes sur le plan malformatif.
      – l’administration pendant le 2me et le 3me trimestre, et notamment si elle se poursuit jusqu’ l’accouchement, expose un risque d’atteinte rnale pouvant entraner :
      . une diminution de la fonction rnale foetale avec ventuellement oligohydramnios,
      . une insuffisance rnale nonatale, avec hypotension et hyperkalimie, voire une anurie (rversible ou non).
      . quelques rares cas d’anomalies de la vote crnienne ont t rapports avec la prise d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion tout au long de la grossesse.
      En consquence :
      Le risque malformatif, s’il existe, est vraisemblablement faible. La dcouverte fortuite d’une grossesse en cours de traitement ne justifie pas une interruption de celle-ci.
      Nanmoins, la vote crnienne sera surveille par chographie.
      En revanche, la dcouverte d’une grossesse sous inhibiteur de l’enzyme de conversion ncesite l’arrt impratif du traitement et ce, pendant toute la grossesse.
      Au deuxime et troisime trimestres, la prescription d’un IEC est contre-indique.
    4. ALLAITEMENT (relative)
      En l’absence de donnes, le ramipril est dconseill chez la femme qui allaite.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Associations avec les diurtiques hyperkalimiants, les sels de potassium, l’estramustine et le lithium.
    6. STENOSE DE L’ARTERE RENALE (relative)
      Stnose bilatrale de l’artre rnale ou sur rein fonctionnellement unique.
    7. HYPERKALIEMIE (relative)

    Signes de l’intoxication :

    1. HYPOTENSION ARTERIELLE

    Traitement

    L’vnement le plus probable, en cas de surdosage, est l’hypotension.
    Si une hypotension importante se produit, elle peut tre combattue par la mise du patient en dcubitus, tte basse, et au besoin par une perfusion IV de solut isotonique de chlorure
    de sodium ou par toute autre moyen d’expansion volmique.
    Le ramiprilate, mtabolite actif du ramipril, est faiblement dialysable.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    1 / Hypertension artrielle :
    – En l’absence de dpltion hydrosode pralable ou d’insuffisance rnale (soit en pratique courante) :
    La posologie initiale est de 2,5 mg par jour en une seule prise, pendant ou aprs le petit
    djeuner, la biodisponibilit n’tant pas influence par la prise d’aliments. En fonction de la rponse au traitement, la posologie doit tre adapte, en respectant des paliers de 3 4 semaines jusqu’ 5 mg par jour voire un maximum de 10 mg par jour
    en une seule prise.
    Si ncessaire, un diurtique non hyperkalimiant peut tre associ 5 mg de ramipril, afin d’obtenir une baisse supplmentaire de la pression artrielle.
    – Dans l’hypertension artrielle pralablement traite par diurtiques :
    .
    soit arrter le diurtique 3 jours avant d’administrer le ramipril, pour le rintroduire par la suite si ncessaire,
    . soit administrer la dose initiale de 1,25 mg de ramipril et l’ajuster en fonction de la rponse tensionnelle obtenue et de la
    tolrance.
    Il est recommand de doser la cratinine plasmatique et la kalimie avant le traitement et dans les 15 jours qui suivent la mise en route du traitement.
    – Dans l’hypertension rnovasculaire :
    Il est recommand de dbuter le traitement la
    posologie de 1,25 mg par jour en une prise, pour l’ajuster par la suite la rponse tensionnelle du patient.
    La cratininmie et la kalimie seront contrles afin de dtecter l’apparition d’une ventuelle insuffisance rnale fonctionnelle.
    – En cas
    d’insuffisance rnale :
    La posologie de ramipril est ajuste au degr de cette insuffisance :
    . si la clairance de la cratinine est suprieure 30 ml par minute, la posologie intiale sera de 2,5 mg par jour.
    . si la clairance de la cratinine est
    suprieure ou gale 30 ml par minute, il n’est pas ncessaire d’ajuster la posologie initiale.
    . si la clairance de la cratinine est comprise entre 10 et 30 ml par minute, la posologie intiale sera de 1,25 mg en une prise. Cette posologie sera
    ensuite adapte la rponse tensionnelle obtenue, sans dpasser toutefois 5 mg par jour.
    Chez ces malades, la pratique mdicale normale comprend un contrle priodique du potassium et de la cratinine, par exemple tous les deux mois en priode de
    stabilit thrapeutique.
    Les diurtiques associer dans ce cas sont les diurtiques dits de l’anse.
    – Chez l’hypertendu hmodialys :
    Le ramipril est faiblement dialysable, la clairance de dialyse du ramiprilate dtermine aprs administration
    chronique pendant un mois est de 21 ml/minute (variant de 7,9 ml/min 56 ml/minute).
    – En cas d’insuffisance hpatique :
    Il n’y a pas lieu de prvoir d’ajustement de la posologie.
    2 / Infarctus du myocarde :
    Le traitement sera dbut 2 10 jours
    aprs l’infarctus, chez un malade cliniquement stable (stabilit hmodynamique, prise en charge d’une ischmie rsiduelle).
    La dose initiale est de 5 mg par jour en 2 prises (2,5 mg matin et soir). En cas d’intolrance, la dose sera rduite 2,5 mg par
    jour en 2 prises (1,25 mg matin et soir), pendant 2 jours.
    Dans tous les cas, si la tolrance hmodynamique le permet, la dose sera double tous les 2 jours pour atteindre 10 mg par jour (5 mg matin et soir).
    La mise en route du traitement sera ralise
    en milieu hospitalier sous surveillance mdicale stricte, notamment tensionnelle.
    En cas d’insuffisance rnale (dfinie par une clairance de la cratinine comprise entre 10 et 30 ml par minute), la dose initiale est de 1,25 mg par jour et la dose
    maximale de 5 mg par jour.
    .
    .
    Mode d’emploi :
    Le ramipril, glules, peut tre pris avant, pendant ou aprs les repas, la prise d’aliments ne modifiant pas sa biodisponibilit.
    Le ramipril peut tre administr en une seule prise quotidienne.


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