IXEL 50 mg glules

Donnez-nous votre avis

IXEL 50 mg glules

Introduction dans BIAM : 18/7/1997
Dernière mise à jour : 14/5/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : GELULES

    Usage : adulte, enfant + de 15 ans

    Etat : commercialis

    Laboratoire : PIERRE FABRE MEDICAMENT

    Produit(s) : IXEL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 6/12/1996
    2. publication JO de l’AMM 4/6/1997
    3. mise sur le march 1/7/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 341985-7

    4
    plaquette(s) thermoforme(s)
    14
    unit(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. agrment collectivits 1/6/1997
    2. inscription SS 1/6/1997


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 151.61 F

    Prix public TTC : 180.30 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDEPRESSEUR (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N06A-X17.
      Le milnacipran est un inhibiteur de la recapture de la srotonine (5-HT) et de la noradrnaline (NA). Contrairement la plupart des antidpresseurs tricycliques, le milnacipran n’a pas d’affinit pour les rcepteurs cholinergiques (muscariniques), alpha-1-adrnergiques ou histaminergiques H1. Par ailleurs, le milnacipran n’a galement pas d’affinit pour les rcepteurs dopaminergiques D1 et D2, benzodiazpiniques et opodes.
      Chez l’homme,
      – la dose thrapeutique, les concentrations plasmatiques observes sont constamment situes un niveau correspondant une inhibition de 50 90% de la recapture de la noradrnaline et de la srotonine.
      – les effets pharmacologiques observs sur les systmes digestifs et urognitaux semblent lis l’inhibition du recaptage de la noradrnaline susceptible d’exercer un antagonisme d’effet vis–vis de l’actylcholine (effet anticholinergique indirect).
      – le milnacipran n’induit pas de rpolarisation ou de conduction cardiaque. Il ne modifie pas les tests cognitifs et a peu d’effet sdatif.
      – les troubles du sommeil sont amliors chez les patients dprims traits par le milnacipran. Les temps de latence de l’endormissement sont diminus ainsi que le nombre de rveils nocturnes et les temps de latence d’apparition du sommeil paradoxal sont augments. La dure totale du sommeil est augmente.
      * Proprits pharmacocintiques :
      – Absorption :
      Le milnacipran est bien absorb aprs administration orale. La biodisponibilt est de l’ordre de 85%. Elle n’est pas modifie par l’alimentation.
      Le pic de concentration plasmatique (Cmax) est atteint environ 2 heures (Tmax) aprs administration. Il est de l’ordre de 120 ng/ml aprs prise unique de 50 mg. Les concentrations augmentent proportionnellement la dose jusqu’ 200 mg par prise.
      Aprs prises rptes, l’tat d’quilibre est atteint en 2 3 jours avec une augmentation des concentrations de l’ordre de 70% 100% par rapport une prise unique (Cmax = 216 ng/ml). La variabilit interindividuelle est faible.
      – Distribution :
      Le taux de liaison aux protines plasmatiques est faible (13%) et non saturable. Le volume de distribution du milnacipran est d’environ 5 l/kg avec une clairance totale de l’ordre de 40 l/h. Les clairances rnales et non rnales sont quivalentes.
      – Biotransformation :
      Le mtabolisme du milnacipran se limite essentiellement une glucurocongaison. Il n’y a pas de mtabolite actif.
      – Elimination :
      . La demi-vie d’limination plasmatique est d’environ 8 heures.
      . L’limination se fait essentieellement par voie urinaire (90% de la dose administre) avec une scrtion tubulaire du produit inchang.
      . Aprs prises rptes, le milnacipran est totalement limin deux trois jours aprs l’arrt du traitement.
      Populations risque :
      . Insuffisants hpatiques. L’insuffisance hpatique n’entrane pas de modification significative des paramtres pharmacocintiques du milnacipran.
      . Insuffisants rnaux. En cas d’insuffisance rnale, l’limination du milnacipran est ralentie, proportionnellement au degr d’altration de la fonction rnale.
      . Patients gs de plus de 65 ans. Les paramtres pharmacocintiques du milnacipran ne sont pas modifis significativement chez le sujet g. Il convient cependant de tenir compte de l’altration physiologique de la fonction rnale.
      * Donnes de scurit prcliniques
      En administration rpte, le foie est apparu comme tant l’organe cible chez toutes les espces animales tudies. Les premiers effets observs apparaissent des doses leves, environ 10 fois la dose thrapeutique humaine et sont rversibles.

    1. ***
      Traitement des pisodes dpressifs majeurs de l’adulte.
    2. DEPRESSION

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Les effets indsirables observs durant le traitement par le milnacipran sont surtout nots durant la premire, voire les deux premires semaines du traitement et s’estompent par la suite, paralllement l’amlioration de l’pisode dpressif. Il sont gnralement bnins et ne conduisent que rarement l’arrt du traitement.
    2. VERTIGE
      effet parmi les plus communment rapports en monothrapie ou lors d’association avec d’autres psychotropes lors des essais cliniques et survenant moins souvent chez les patients traits par placebo.
    3. HYPERSUDATION
      effet parmi les plus communment rapports en monothrapie ou lors d’association avec d’autres psychotropes lors des essais cliniques et survenant moins souvent chez les patients traits par placebo.
    4. ANXIETE
      effet parmi les plus communment rapports en monothrapie ou lors d’association avec d’autres psychotropes lors des essais cliniques et survenant moins souvent chez les patients traits par placebo.
    5. BOUFFEE DE CHALEUR
      effet parmi les plus communment rapports en monothrapie ou lors d’association avec d’autres psychotropes lors des essais cliniques et survenant moins souvent chez les patients traits par placebo.
    6. DYSURIE
      effet parmi les plus communment rapports en monothrapie ou lors d’association avec d’autres psychotropes lors des essais cliniques et survenant moins souvent chez les patients traits par placebo.
    7. NAUSEE
      effet parmi les moins communment rapports.
    8. VOMISSEMENT
      effet parmi les moins communment rapports.
    9. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      effet parmi les moins communment rapports.
    10. CONSTIPATION
      effet parmi les moins communment rapports.
    11. TREMBLEMENT
      effet parmi les moins communment rapports.
    12. PALPITATION
      effet parmi les moins communment rapports.
    13. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      effet parmi les moins communment rapports
    14. TROUBLE CARDIOVASCULAIRE
      Il convient de noter que chez certains patients prsentant des antcdents cardiovasculaires ou recevant simultanment un traitement vise cardiaque, l’incidence des effets indsirables de nature cardiovasculaire peut tre augmente (par exemple, hypertension, hypotension, hypotension orthostatique et palpitations).
    15. SYNDROME SEROTONINERGIQUE (EXCEPTIONNEL)
      en association avec les IMAO non slectifs (iproniazide), les IMAO slectif A (moclobmide, toloxatone) et le lithium.
    16. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (EXCEPTIONNEL)
      sans traduction clinique.
    17. RASH (EXCEPTIONNEL)

    1. MISE EN GARDE
      Comme lors de tout traitement par antidpresseur, le risque suicidaire chez les patients dprims persiste en dbut de traitement, la leve de l’inhibition psychomotrice pouvant prcder l’action antidpressive proprement dite du mdicament.
    2. DEBUT DE TRAITEMENT
      Insomnie ou nervosit en dbut de traitement peuvent justifier un traitement transitoire symptomatique.
    3. ACCES MANIAQUE
      En cas de virage maniaque franc, le traitement par le milnacipran sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sdatif sera prescrit.
    4. BOISSONS ALCOOLISEES
      Bien qu’aucune interaction n’est t mise en vidence avec l’alcool, la consommation en est dconseille, comme avec tout mdicament psychotrope.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Chez le volontaire sain, lors de l’association avec la lvompromazine l’exposition systmique au milnacipran est augmente de 20 %. Chez le sujet g et l’insuffisant rnal une augmentation plus importante est craindre si les deux mdicaments sont associs.
    6. INSUFFISANCE RENALE
      La posologie devra ventuellement tre rduite en raison d’un allongement de la dure d’limination.
    7. HYPERTROPHIE DE LA PROSTATE
      Chez les patients prsentant un obstacle l’vacuation vsicale (principalement hypertrophie prostatique), en raison de la composante noradrnergique de son mode d’action (surveillance de l’apparition de troubles mictionnels).
    8. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Chez les patients hypertendus, il est recommand de renforcer la surveillance clinique, le milnacipran tant susceptible d’augmenter lgrement la frquence cardiaque chez certains patients.
    9. CARDIOPATHIE
      Chez les patients atteints de cardiopathies, il est recommand de renforcer la surveillance clinique, le milnacipran tant susceptible d’augmenter lgrement la frquence cardiaque chez certains patients.
    10. GLAUCOME
      Le milnacipran doit tre utilis avec prudence chez les patients ayant un glaucome.
    11. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Bien qu’il n’ait pas t observ chez le volontaire sain d’altration des fonctions cognitives ou psychomotrices, ce mdicament peut affaiblir les facults mentales et physiques ncessaires l’excution de certaines tches dangereuses, telles que la manipulation d’appareils ou la conduite de vhicules moteur.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
      En l’absence de donnes cliniques.
    3. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Ce mdicament ne doit jamais tre utilis en association avec :
      – les IMAO non slectifs,
      – les IMAO slectifs B,
      – digitaliques,
      – agonistes 5 HT1D (sumatriptan).
      Ce mdicament ne doit gnralement pas tre utilis en association avec :
      – l’adrnaline et la noradrnaline par voie parentrale,
      – la clonidine et apparents,
      – les IMAO slectifs A.
    4. HYPERTROPHIE DE LA PROSTATE (relative)
      ou en cas d’obstacle l’vacuation vsicale.
    5. GROSSESSE (relative)
      Les tudes chez l’animal ont mis en vidence un faible passage du produit chez le foetus. En l’absence d’effet tratogne chez l’animal, un effet malformatif dans l’espce humaine n’est pas attendu. En effet, ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espce humaine se sont rvles tratognes chez l’animal au cours d’tudes bien conduites sur deux espces.
      Il n’existe pas actuellement de donnes pertinentes sur un ventuel effet malformatif ou foetotoxique du milnacipran lorsqu’il est administr pendant la grossesse. En consquence, par mesure de prcaution, il est prfrable de ne pas utiliser le milnacipran pendant la grossesse.
    6. ALLAITEMENT
      En raison d’un faible passage du milnacipran dans le lait maternel, l’allaitement est dconseill.

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE Trs frquent
    2. HYPERSUDATION Trs frquent
    3. CONSTIPATION Trs frquent
    4. VOMISSEMENT Frquent
    5. HYPERVENTILATION Frquent
    6. TACHYCARDIE Frquent
    7. SOMNOLENCE
    8. TROUBLE DE LA CONSCIENCE

    Traitement

    Quelques cas de surdosage ont t observs sous milnacipran : ils n’ont jamais entran le dcs du patient. Aux doses leves, l’effet mtisant peut limiter considrablement le risque de surdosage.
    A la dose de 200 mg ont t observes trs frquemment
    (>10%) : nauses, hypersudation et constipation.
    Aux doses de 800 mg 1 g et en monothrapie, les principaux symptmes observs sont : vomissements, troubles respiratoires (apne) et tachycardie.
    A dose massive (1.9 g 2.8 g), en association avec
    d’autres mdicaments (notamment des benzodiazpines) s’y ajoutent les signes suivants : somnolence, hypercapnie, et trouble de la conscience. Aucune cardiotoxicit n’a t constate.
    Traitement en cas de surdosage :
    Il n’existe pas d’antidote spcifique
    du milnacipran. Le traitement est symptomatique, avec lavage gastrique et administration de charbon activ ds que possible aprs ingestion orale. La surveillance mdicale devra tre maintenue pendant au moins 24 heures.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – La dose recommande est de cent milligrammes par jour, rpartie en deux prises de cinquante milligrammes, une glule le matin et une glule le soir prendre de prfrence au cours des repas. Dans ce cas, utiliser les glules
    cinquante milligrammes.
    .
    Posologies particulires :
    – Chez le sujet g : une adaptation posologique n’est pas ncessaire tant que la fonction rnale est normale.
    – Chez l’insuffisant rnal : une adaptation posologique est ncessaire. Il est recommand
    de rduire la posologie cinquante ou vingt cinq milligrammes en fonction du degr d’altration de la fonction rnale. Dans ce cas utiliser les glules vingt cinq milligrammes.
    L’adaptation posologique suivante est recommande :
    * Pour une clairance
    la cratinine suprieure soixante ml/min, la posologie par jour est de deux fois cinquante milligrammes.
    * Pour une clairance la cratinine comprise entre trente et soixante ml/min, la posologie par jour est de deux fois vingt cinq milligrammes.
    *
    Pour une clairance la cratinine comprise entre dix et trente ml/min, la posologie par jour est d’une fois vingt cinq milligrammes.
    .
    Mode d’emploi :
    – Dure du traitement :
    Le traitement par antidpresseur est symptomatique. Le traitement d’un
    pisode est de plusieurs mois (habituellement de l’ordre de 6 mois) afin de prvenir les risques de rechutes de l’pisode dpressif.
    Le traitement par le milnacipran doit tre interrompu progressivement.
    – Traitement psychotropes associs :
    L’adjonction
    d’un traitement sdatif ou anxiolytique peut tre utile en dbut de traitement, afin de couvrir la survenue ou l’aggravation de manifestations d’angoisse. Toutefois, les anxiolytiques ne protgent pas forcment de la leve de l’inhibition.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts