TOPSYNE 0.05 pour cent pommade

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TOPSYNE 0.05 pour cent pommade

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 23/9/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code exprimentation – CS 1649


    Forme : POMMADE

    Etat : commercialis

    Laboratoire : CASSENNE MARION

    Produit(s) : TOPSYNE

    Evénements :

    1. mise sur le march 15/8/1972
    2. octroi d’AMM 19/4/1977
    3. validation de l’AMM 11/9/1995

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 313201-5

    1
    tube(s)
    15
    g
    alu verni

    Evénements :

    1. agrment collectivits 4/7/1972
    2. inscription SS 21/7/1972


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 9.04 F

    Prix public TTC : 15.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. DERMOCORTICOIDE D’ACTIVITE FORTE (CLASSE II) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : D07A-C08.
      Les dermocorticodes sont classs en 4 niveaux d’activit selon les tests de vasoconstriction cutan : activit trs forte, forte, modre, faible.
      Le TOPSYNE 0.05 pour cent pommade est d’activit forte.
      Actif sur certains processus inflammatoires (par exemple hypersensibilit de contact) et l’effet prurigineux qui leur est li.
      Vasoconstricteur.
      Inhibe la multiplication cellulaire.

    1. ***
      1 – Indications privilgies o la corticothrapie locale est tenue pour le meilleur traitement :
      – eczma de contact
      – dermatite atopique
      – lichnification.
      2 – Indications o la corticothrapie locale est l’un des traitements habituels:
      – dermite de stase
      – psoriasis ( l’exclusion des plaques trs tendues)
      – lichen,
      – prurigo non parasitaire,
      – dyshidrose,
      – lichen sclro-atrophique gnital,
      – granulome annulaire,
      – lupus rythmateux discode,
      – dermite sborrhique l’exception du visage,
      – traitement symptomatique du prurit du mycosis fongode.
      3 – Indications de circonstance pour une dure brve :
      – piqres d’insectes et prurigo parasitaire aprs traitement tiologique.
      La forme pommade est plus particulirement destine aux lsions sches ou squameuses.
      Remarque : Chaque dermatose doit tre traite par un corticode de niveau le mieux approprie en sachant qu’en fonction des rsultats on peut tre conduit lui substituer un produit d’une activit plus forte ou moins forte sur tout ou partie des lsions.
    2. ECZEMA
    3. DERMATITE DE CONTACT
    4. PSORIASIS
    5. LICHEN PLAN
    6. DYSHIDROSE
    7. LUPUS ERYTHEMATEUX CHRONIQUE
      Pousses estivales de lupus erythemateux discoide
    8. LUPUS ERYTHEMATEUX DISCOIDE
      Pousses estivales
    9. DERMATITE SEBORRHEIQUE
    10. MYCOSIS FONGOIDE

    1. ATROPHIE CUTANEE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      USAGE PROLONGE
    2. TELANGIECTASIE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      USAGE PROLONGE

      A redouter particulirement sur le visage.

    3. VERGETURE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      USAGE PROLONGE

      A la racine des membres notamment et survenant plus volontiers chez les adolescents.

    4. PURPURA ECCHYMOTIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      USAGE PROLONGE

      Secondaire l’atrophie.

    5. FRAGILITE CUTANEE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      USAGE PROLONGE
    6. DERMATITE PERIORALE
    7. ACNE ROSACEE
      Apparition ou aggravation.
    8. ACNE ROSACEE(AGGRAVATION)
    9. RETARD DE CICATRISATION
      Des plaies atones, des escarres, des ulcres de jambes.
    10. EFFETS SYSTEMIQUES
      Cf Mise en garde.
    11. ERUPTION ACNEIFORME
      Ou pustuleuses.
    12. HYPERTRICHOSE
    13. DEPIGMENTATION DE LA PEAU
    14. INFECTION CUTANEE
      Des infections secondaires, particulirement sous pansement occlusif ou dans les plis et des dermatoses allergiques de contact ont t galement rapportes lors de l’utilisation de corticodes locaux.

    1. MISE EN GARDE
      L’utilisation prolonge sur le visage des corticodes activit forte expose la survenue d’une dermite cortico-induite et paradoxalement cortico-sensible, avec rebond aprs chaque arrt. Un sevrage progressif, particulirement difficile, est alors ncessaire.

      En raison du passage du corticode dans la circulation gnrale un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion peut entrainer les effets systmiques d’une corticothrapie gnrale particulirement chez le nourrisson et l’enfant en bas ge. Ils consistent en syndrome cushingode et ralentissement de la croissance. Ces accidents disparaissent l’arrt du traitement mais un arrt brutal peut tre suivi d’une insuffisance surrnale aigu.
    2. NOURRISSON
      Chez le nourrisson, il est prfrable d’viter les corticodes d’activit forte. Il faut se mfier particulirement des phnomnes d’occlusions spontans pouvant survenir dans les plis ou sous les couches.
    3. INFECTION
      En cas d’infection bactrienne ou mycosique d’une dermatose corticosensible, faire prcder l’utilisation du corticode d’un traitement spcifique.
    4. INTOLERANCE LOCALE
      Si une intolrance locale apparat, le traitement doit tre interrompu et la cause doit en tre recherche.
    5. GROSSESSE
      Aucune tude de tratognicit n’a t effectue avec des corticodes locaux.

      Nanmoins, les tudes concernant la prise de corticodes per os n’ont pas mis en vidence un risque malformatif suprieur celui observ dans la population gnrale.
    6. ALLAITEMENT
      Lors d’un traitement per os, l’allaitement est viter car les corticodes sont excrts dans le lait maternel.

      Par voie locale, le passage transdermique et donc le risque d’excrtion du corticode dans le lait sera fonction de la surface traite, du degr d’altration pidermique et de la dure du traitement.

    1. ACNE
    2. ACNE ROSACEE
    3. LESIONS ULCEREES
    4. INFECTION VIRALE PRIMITIVE
    5. INFECTION BACTERIENNE PRIMITIVE
    6. INFECTION PARASITAIRE PRIMITIVE
    7. INFECTION FONGIQUE PRIMITIVE
    8. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    9. APPLICATION PALPEBRALE
      Risque de glaucome.

    Voies d’administration

    – 1 – APPLICATION CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Le traitement doit tre limit une ou deux applications par jour.
    .
    Mode d’emploi :
    – Une augmentation du nombre d’applications quotidiennes risquerait d’aggraver les effets indsirables sans amliorer les effets
    thrapeutiques.
    – Le traitement des grandes surfaces ncessite une surveillance du nombre de tubes utiliss.
    – Il est conseill d’appliquer le produit en touches espaces, puis de l’taler en massant lgrement jusqu’ ce qu’il soit entirement
    absorb.
    Certaines dermatoses (psoriasis, dermatite atopique…) rendent souhaitable un arrt progressif. Il peut tre obtenu par la diminution de frquence des applications et/ou par l’utilisation d’un corticode moins fort ou moins dos.


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