ARIMIDEX 1 mg comprimés enrobés

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ARIMIDEX 1 mg comprimés enrobés

Introduction dans BIAM : 3/11/1997
Dernière mise à jour : 15/1/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES ENROBES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ZENECA PHARMA

    Produit(s) : ARIMIDEX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 27/12/1996
    2. publication JO de l’AMM 4/6/1997
    3. mise sur le marché 4/11/1997
    4. rectificatif d’AMM 13/3/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 342364-6

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    14
    unité(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 3/9/1997
    2. inscription SS 3/9/1997


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    100 %

    Prix Pharmacien HT : 883.72 F

    Prix public TTC : 995.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIHORMONE ANTINEOPLASIQUE (INHIBITEUR ENZYMATIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L02B-G03
      Arimidex est un puissant inhibiteur non stéroïdien de l’aromatase, hautement sélectif. Chez la femme ménopausée, l’estradiol résulte essentiellement de la conversion, dans les tissus périphériques, de l’androstènedione en oestrone grâce au complexe enzymatique de l’aromatase.
      L’oestrone est ensuite convertie en estradiol. Il a été démontré qu’une réduction du taux d’estradiol circulant exerçait un effet bénéfique chez la femme atteinte d’un cancer du sein.
      Chez la femme ménopausée, Arimidex, à raison d’une dose quotidienne de 1 mg, a freiné de plus de 80% la production de l’estradiol dont la mise en évidence s’est effectuée par une méthode de dosage hautement sensible.
      Dans le traitement du cancer du sein hormonodépendant à un stade avancé, les essais cliniques contrôlés ont démontré l’efficacité d’Arimidex 1 mg :
      – en 1ère ligne,
      – en 2ème ligne après évolution sous tamoxifène ou autres antiestrogènes.
      Il n’y a pas d’activité établie chez les malades présentant des métastases viscérales.
      Arimidex est dénué de toute activité progestative, androgénique ou oestrogénique.
      L’administration d’Arimidex jusqu’à 10 mg/j n’a aucun effet sur la sécrétion de cortisol ou d’aldostérone, mesurée avant ou après épreuve à l’ACTH. Un apport de corticoïdes s’avère donc superflu.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      L’absorption de l’anastrozole est rapide et les concentrations plasmatiques atteignent classiquement leur maximum dans les deux heures suivant l’administration (patiente à jeun).
      L’anastrozole s’élimine lentement, la demi-vie d’élimination plasmatique étant de 40 à 50 heures.
      L’ingestion d’aliments entraîne une légère diminution de la vitesse d’absorption sans influer cependant sur l’ampleur de celle-ci. Il est peu vraissemblable que la légère variation de la vitesse d’absorption constatée se traduise par un effet cliniquement significatif sur les concentrations plasmatiques d’équilibre dans le cadre de l’administration d’Arimidex comprimés à raison d’une prise quotidienne unique.
      Les concentrations plasmatiques en anastrozole atteignent leur niveau d’équilibre au bout de 7 prises quotidiennes dans environ 90 à 95% des cas. Rien n’indique que les paramètres pharmacocinétiques caractérisant l’anastrozole soient fonction du temps ou de la dose.
      La pharmacocinétique de l’anastrozole est indépendante de l’âge de la femme ménopausée.
      La pharmacocinétique n’a pas été étudiée chez l’enfant.
      La liaison de l’anastrozole aux protéines est de 40% environ.
      L’anastrozole subit chez la femme ménopausée un métabolisme intense, moins de 10% de la dose étant excrétés dans l’urine sous forme inchangée dans les 72 heures suivant l’administration. Le métabolisme de l’anastrozole s’effectue par N-désalkylation, hydroxylation et glucuronoconjugaison. Les métabolites sont excrétés principalement dans l’urine. Le triazole, principal métabolite plasmatique et urinaire, n’inhibe pas l’aromatase.
      La clairance totale apparente de l’anastrozole chez des volontaires présentant une cirrhose du foie ou une insuffisance rénale stabilisées se situe dans les limites normales observées chez les volontaires sains.
      * Données de Sécurité précliniques :
      – Toxicité aiguë :
      Chez les rongeurs, la DL 50 d’anastrozole s’est avérée supérieure à 100 mg/kg/jour, par voie orale, et à 50 mg/kg/jour par voie intrapéritonéale. Chez le chien la DL 50 par voie orale est supérieure à 45 mg/kg/jour.
      – Toxicité chronique :
      Les études de toxicité par administration réitérée ont été réalisées chez le rat et le chien. Au cours des études de toxicité, il n’a pas été établi de niveau de dose sans effet pour l’anastrozole, mais les effets qui ont été observés aux doses minimales (1 mg/kg/jour) et moyennes (chien : 3 mg/kg/jour; rat : 5 mg/kg/jour) étaient imputables soit aux propriétés pharmacologiques, soit à l’induction enzymatique de l’anastrozole, et n’étaient associés à aucune modification toxique ou dégénérative.
      – Mutagénicité :
      Absence de pouvoir mutagène ou clastogène.
      – Etude toxicologique de la reproduction :
      Absence d’effet tératogène chez la rate et la lapine aux doses orales respectives de 1 et 0,2 mg/kg/j. Les effets observés (hypertrophie du placenta chez les rates et avortement chez les lapines) étaient liés à la pharmacologie du produit.Les portées nées de rates ayant reçu 0,02 mg/kg/jour du 17ème jour de gestation au 22ème jour après la mise bas se sont avérées non viables.
      Ces effets étaient dus aux propriétés phamacologiques du produit sur la parturition.
      Il n’y a aucun effet sur le comportement ou le potentiel de reproduction de la première génération attribuable au traitement reçu par la mère.
      – Carcinogénicité :
      Une étude d’oncogénicité de 2 ans chez le rat a montré une augmentation de l’incidence chez la femelle des néoplasmes hépatiques et des polypes utérins et chez le mâle des adénomes thyroïdiens à la dose élevée de 25 mg/kg/jour.
      La dose sans effet tumorigène (5mg/kg/jour) détermine unexposition sanguine 25 fois supérieure à l’exxposition humaine. Un étude d’oncogénicité à 2 ans chez la souris a entraîné une induction de tumeurs ovariennes bénignes à toutes les doses.
      Cet effet est considéré comme relevant de l’activité de l’inhibiteur de l’aromatase.

    1. ***
      Traitement du cancer de sein hormonodépendant à un stade avancé chez la femme ménopausée.
    2. CANCER DU SEIN

    1. BOUFFEE DE CHALEUR
      Peu à modérément sévère, son apparition n’a que rarement donné lieu à l’arrêt du traitement.
    2. SECHERESSE DU VAGIN
      Peu à modérément sévère, son apparition n’a que rarement donné lieu à l’arrêt du traitement.
    3. ALOPECIE
      Peu à modérément sévère, son apparition n’a que rarement donné lieu à l’arrêt du traitement.
    4. ANOREXIE
    5. NAUSEE
    6. VOMISSEMENT
    7. DIARRHEE
    8. ASTHENIE
    9. SOMNOLENCE
    10. DOULEUR ARTICULAIRE
    11. CEPHALEE
    12. ERUPTION CUTANEE
    13. GAMMA GT(AUGMENTATION)
      Une augmentation des gamma-GT a été décrite chez des patientes présentant un cancer du sein à un stade avancé, avec, pour la plupart , des métastases hépatiques et/ou osseuses. L’imputabilité au traitement n’a pu être établie.
    14. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (RARE)
      Une augmentation des phosphatases alcalines a été décrite chez des patientes présentant un cancer du sein à un stade avancé, avec, pour la plupart , des métastases hépatiques et/ou osseuses. L’imputabilité au traitement n’a pu être établie.
    15. HYPERCHOLESTEROLEMIE
      De légères augmentations du cholestérol total ont été observées.
    16. HEMORRAGIE VAGINALE (PEU FREQUENT)
      Des saignements vaginaux ont été signalés peu fréquemment, principalement lors des premières semaines qui ont suivi le relai du traitement hormonal existant par Arimidex. Si les saignements persistent, un examen gynécologique doit être pratiqué.

    1. ENFANT
      La tolérance et l’efficacité du produit n’ayant pas été établies chez l’enfant, l’utilisation d’Arimidex est déconseillée.
    2. PREMENOPAUSE
      La tolérance et l’efficacité du produit n’ayant pas été établies chez la femme pré-ménopausée, l’utilisation d’Arimidex est déconseillée.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      Avant de prescrire Arimidex chez ce type de patientes, il convient d’évaluer le rapport bénéfice/risque d’un tel traitement.
    4. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Avant de prescrire Arimidex chez ce type de patientes, il convient d’évaluer le rapport bénéfice/risque d’un tel traitement.
    5. GALACTOSEMIE
      En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale.
    6. MALABSORPTION DES SUCRES
      En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
    7. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Il a été signalé des cas d’asthénie et de somnolence associés à l’utilisation d’Arimidex. La prudence est donc recommandée dans le cadre de la conduite d’automobiles ou l’utilisation de machines lors de la persistance de ce type de symptômes.
    8. SPORTIFS

    1. ASSOCIATION AVEC LES ESTROGENES
      Il convient d’éviter l’administration concomitante d’Arimidex et d’une oestrogénothérapie, compte tenu du risque d’inversion de l’action pharmacologique de ce dernier.

    Traitement

    A ce jour, il n’a pas encore été observé en clinique aucun surdosage accidentel. Dans le cadre de l’expérimentation animale, l’anastrozole a fait preuve d’une faible toxicité aiguë. Les essais cliniques ont été conduits selon divers schémas posologiques,
    à la dose maximale de 60 mg d’Arimidex en administration unique à des volontaires sains de sexe masculin et à une dose journalière de 10 mg administrée à des femmes ménopausées porteuses d’un cancer du sein à un stade avancé ; ces posologies ont été
    bien tolérées. Il s’est avéré impossible de déterminer une dose unique d’Arimidex induisant une sémiologie menaçant le pronostic vital.
    Il n’existe pas d’antidote spécifique en cas de surdosage et le traitement doit être symptomatique. La conduite à
    adopter face à un surdosage doit tenir compte de l’éventualité de l’ingestion simultanée de plusieurs produits. Si la vigilance du patient n’est pas compromise, on aura recours aux vomissements provoqués. La dialyse peut s’avérer utile, Arimidex
    n’étant que faiblement lié aux protéines. Les mesures habituelles de maintien des fonctions vitales sont indiqués, à savoir surveillance fréquente des signes vitaux et observation attentive du patient.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Chez la femme adulte, un comprimé de 1 mg par jour.
    .
    .
    Posologie particulière :
    – En cas d’insuffisance rénale ou d’insuffisance hépatique légère à modérée, aucun ajustement posologique n’est nécessaire.


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