BUFLOMEDIL MERCK 300 mg comprim pellicul

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BUFLOMEDIL MERCK 300 mg comprim pellicul

Introduction dans BIAM : 10/6/1998
Dernière mise à jour : 11/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – NL 21609


    Forme : COMPRIMES PELLICULES

    Etat : commercialis

    Laboratoire : MERCK GENERIQUES

    Produit(s) : BUFLOMEDIL MERCK

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 21/3/1997
    2. publication JO de l’AMM 7/12/1997
    3. mise sur le march 7/5/1998
    4. rectificatif d’AMM 26/9/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 347408-1

    1
    plaquette(s) thermoforme(s)
    10
    unit(s)
    PVC/PVDC

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vnneuses 29/4/1974
    2. agrment collectivits 22/1/1999
    3. inscription SS 22/1/1999
    4. mise sur le march 25/3/1999


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    35 %

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. VASODILATATEUR PERIPHERIQUE (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C04A-X20.
      L’activit vasculaire du buflomdil est lie deux composantes pharmacologiques : un effet alpha-1 et alpha-2 adrnolytique et une action directe sur les structures myocytaires microcirculatoires :
      – Par son action adrnolytique alpha non spcifique, le buflomdil s’oppose localement aux effets vasoconstricteurs de l’adrnaline, du stress et du froid. Cette action se retrouve essentiellement au niveau des artres riches en rcepteurs alpha : artres priphriques musculaires du circuit de distribution.
      – Par son action spcifique microcirculatoire lie un effet sur les mouvements calciques, au niveau des myocytes privasculaires, le buflomdil ouvre les sphincters pr-capillaires spasms et restaure donc une microcirculation musculocutane fonctionnelle.
      Chez l’animal :
      – L’tude microcinmatographique quantitative directe sur la bajoue du hamster a montr une augmentation du diamtre des microvaisseaux de 16 20 % aprs administration locale de buflomdil.
      – Le buflomdil provoque par voie intra-artrielle, intraveineuse et intraduodnale, une augmentation du dbit fmoral mais aussi des dbits cutan et musculaire avec baisse des rsistances priphriques, chez le chien veill ou anesthsi.
      Cette augmentation est significativement suprieure celles obtenues par les produits de rfrence.
      Chez l’homme :
      – Les examens capillaroscopiques effectus aprs traitement oral ou intraveineux de buflomdil ont montr une augmentation du nombre et de la taille des boucles capillaires et le relchement des sphincters prcapillaires spasms avec accroissement de la vitesse de circulation des hmaties.
      – Le buflomdil, ne mobilisant pas d’importante masse sanguine, ne modifie donc pas de faon significative l’hmodynamique cardiaque (pression artrielle systolique et diastolique, frquence cardiaque, pression d’jection ventriculaire, dbit cardiaque total et systolique, index cardiaque, travail du ventricule gauche).
      Ceci a t vrifi chez l’animal et chez l’homme par cathtrisme cardiaque.
      * Proprits pharmacocintiques :
      Le mtabolisme du buflomdil a t tudi chez le rat et chez le chien par analyse physicochimique et par molcule marque au C14, chez l’homme par mesure physicochimique, le buflomdil est absorb rapidement au niveau intestinal, il reste essentiellement dans le plasma (chez le rat et le chien, 50 % du produit reste l’tat libre).
      – La demi-vie d’limination plasmatique est relativement courte, de l’ordre de 2 heures.
      – Les vitesses d’limination et d’change avec le compartiment de fixation ne dpendent pas de sa voie d’administration.
      – Le volume de distribution est lev avec une diffusion tissulaire importante.
      -Le buflomdil est mtabolis au niveau du foie, principalement par l’isoforme 2D6 du cytochrome P450, comme en tmoignent les tudes in vitro. Le buflomdil est ensuie limin en grande partie par le rein, la fois sous forme inchange et sous forme de mtabolites glucuroconjugus.

      Une tude pharmacocintique ralise chez des sujets sains, mtaboliseurs lents ou rapides pour le CYP2D6, confirme la prpondrance de cette voie d’limination. Cependant, l’utilisation de buflomdil chez des sujets mtaboliseurs lents (7 % de la population gnrale), ou recevant conjointement un inhibiteur du CYP2D6 ne devrait pas avoir de consquence en termes de tolrance. En revanche, en cas d’insuffisance rnale ou hpatique, ou chez le sujet g, une inhibition du CYP2D6 peut tre l’origine d’une augmentation des concentrations plasmatiques du buflomdil, avec un risque de majoraiton de ses effets indsirables, notamment neurologiques.
      _chez l’insuffisanr rnal svre, la demi-vie d’limination plasmatique est de l’ordre de 5 heures (+_3,4 h)

    1. ***
      – Traitement symptomatique de la claudication intermittente des artriopathies chroniques oblitrantes des membres infrieurs (au stade II).
      NB : cette indication repose sur des essais cliniques en double aveugle par rapport un placebo qui montrent une augmentation du primtre de marche d’au moins 50 % chez 50 60 % des malades traits contre 20 40 % des malades suivant uniquement des rgles hyginodittiques.
      – Amlioration du phnomne de Raynaud.
    2. CLAUDICATION INTERMITTENTE
    3. SYNDROME DE RAYNAUD

    1. NAUSEE (RARE)
      Transitoire.
    2. VOMISSEMENT (RARE)
      Transitoire.
    3. SENSATION DE CHALEUR (RARE)
      Transitoire.
    4. PICOTEMENT (RARE)
      Des extrmits. Transitoire.
    5. CEPHALEE (RARE)
      Transitoire.
    6. VERTIGE (RARE)
      Transitoire.
    7. TREMBLEMENT (RARE)
      Transitoire.
    8. RASH (RARE)
    9. URTICAIRE (RARE)

    1. SURVEILLANCE DE LA FONCTION RENALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJETS AGES

      Une mesure systmatique du dbit de filtration glomrulaire par la formule de Cockroft est recommande chez les sujets gs de plus de 65 ans.

    2. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      Lorsque la clairance de la cratinine est infrieure 40 ml/mn, il est recommand de baisser la posologie maximale quotidienne de moitie soit deux comprims 150 mg par jour : un comprim le matin, un comprim le soir.

      (la valeur de la clairance de la cratinine, calcule partir de la cratinmieet ajuste sur l’ge, le poids corporel et le sexe, selon la formule Cockroft par exemple, reflte correctement l’tat de la fonction rnale chez ce type de patient:
      chez l’homme ; CLcr= (140-ge)x poids/0,814 x cratinmie
      chez la femme; CLcr=( (140-ge)xpoids/0,814xcratinmie)x0,85
      avec CLcr exprime en ml/mn, l’ge en annes, le poids en kg, la cratinmie en mcmol)
      Chez l’insuffisant rnal trait par hmodialyse itrative ( raison de 3 dialyses/semaine pendant 4 semaines), il n’y a pas d’accumulation du buflomdil bien que sa dialysance soit trs faible (environ 5 10% de la dose extraits au cours de la dialyse).
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      En cas d’insuffisance hpatique, il est recommand de baisser la posologie maximale quotidienne de moiti, soit 2 cp 150 mg/jour: 1 cp le matin, 1 cp le soir.
    4. SUJET AGE
      Chez le sujet g de plus de 65 ans, ayant une fonction rnale et hpatique normale, la posologie sera inchange, mais rigoureusement respecte.
    5. GROSSESSE
      Les tudes chez l’animal n’ont pas mis en vidence d’effet tratogne. En l’absence d’effet tratogne chez l’animal, un effet malformatif dans l’espce humaine n’est pas attendu. En effet ce jour les substances responsables de malformations dans l’espce humaine se sont rvles tratognes chez l’animal au cours d’tudes bien conduites sur 2 espces.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de donnes suffisamment pertinentes pour valuer un ventuel effet malformatif ou foetotoxique du buflomdil lorsqu’il est administr pendant la grossesse.
      En consquence, par mesure de prcautions, il est prfrable de ne pas utiliser le buflomdil pendant la grossesse.

    1. EPILEPSIE
      Ce mdicament ne doit jamais tre utilis chez les patients souffrant d’pilepsie.
    2. ALLAITEMENT (relative)
      ce mdicament est dconseill en cas d’allaitement
    3. INTOLERANCE AU LACTOSE
      En raison de la prsence de lactose, ce mdicament est contre-indiqu en cas de galactosmie congnitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de dficit en lactase.

    Signes de l’intoxication :

    1. CRISE CONVULSIVE
    2. TACHYCARDIE SINUSALE
    3. HYPOTENSION ARTERIELLE
    4. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
    5. COMA
    6. ARRET CARDIAQUE

    Traitement

    En cas de surdosage volontaire ou accidentel, on peut observer rapidement (15 90 minutes) des manifestations neurologiques (convulsions, tat de mal convulsif) pouvant tre suivies d’une symptomatologie cardiovasculaire (en particulier tachycardie
    sinusale, hypotension, troubles du rythme ventriculaire graves, troubles de la conduction, notamment intraventriculaire) qui peuvent voluer vers un coma et/ou un arrt cardiocirculatoire.
    Ce tableau clinique est un tableau proche de celui d’une
    intoxication par antidpresseur imipraminique.
    Il y a lieu de faire hospitaliser immdiatement le malade par transport mdicalis d’urgence dans un service spcialis, afin d’instaurer une surveillance neurologique et lectrocardiographique continue et
    de mettre en place sans dlai une assistance respiratoire et le traitement de l’intoxication.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologe usuelle :
    – Deux comprims par jour en 2 prises.
    .
    Posologies particulires :
    – Chez les sujets gs de plus de 65 ans, ayant une fonction rnale et hpatique normale(s), la posologie sera inchange, mais rigoureusement respecte.
    – En cas
    d’insuffisance hpatique ou d’insuffisance rnale associe (lorsque la clairance de la cratinine est infrieure 40 ml/mn*),il est recommand de baisser la posologie maximale quotidienne de moiti, soit 2 comprims 150 mg par jour : 1 comprim le
    matin, 1 comprim le soir.
    (*) La valeur de la clairance de la cratinine, calcule partir de la cratininmie et ajuste sur l’ge, le poids et le sexe du patient, selon la formule de Cockroft par exemple reflte correctement l’tat de la fonction
    rnale che ce type de patient :
    -chez l’homme : Clcr = (140-ge)x poids/0,814x cratininmie.
    – chez la femme : Clcr = [(140-ge)x poids/0,814x cratininmie] x 0,85.
    avec : l’ge exprim en annes, le poids en kilos, la cratininmie en micromol/l.

    Chez l’insuffisant rnal trait par hmodialyse itrative ( raison de 3 dialyses/semaine pendant 4 semaines), il n’y a pas d’accumulation du buflomdil bien que sa dyalisance soit trs faible (environ 5 10% de la dose extraits au cours de la
    dialyse). La posologie maximale quotidienne doit tre de 2 comprims 150 mg.
    Les comprims doivent tre administrs aprs la sance de dialyse.


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