EXELON 3 mg glules

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EXELON 3 mg glules

Introduction dans BIAM : 29/10/1998
Dernière mise à jour : 4/8/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No AMM europenne – EU/1/98/066/004-005


    Forme : GELULES

    Etat : commercialis

    Laboratoire : NOVARTIS PHARMA

    Produit(s) : EXELON

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 12/5/1998
    2. publication JO de l’AMM 29/5/1998
    3. mise sur le march 17/9/1998

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 347471-5

    2
    plaquette(s) thermoforme(s)
    14
    unit(s)
    PVC/alu
    orange

    Evénements :

    1. agrment collectivits 9/9/1998
    2. inscription SS 9/9/1998


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 276.44 F

    Prix public TTC : 319.30 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 347472-1

    4
    plaquette(s) thermoforme(s)
    14
    unit(s)
    PVC/alu
    orange

    Evénements :

    1. agrment collectivits 9/9/1998
    2. inscription SS 9/9/1998


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 563.17 F

    Prix public TTC : 638.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDEMENTIEL (ANTICHOLINESTERASIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N06D-A03.
      La rivastigmine est un inhibiteur de l’actylcholinestrase, de type carbamate : on estime qu’elle facilite la neurotransmission cholinergique en ralentissant la dgradation de l’actylcholine libre par les neurones cholinergiques intacts sur le plan fonctionnel. La rivastigmine est donc susceptible d’avoir un effet favorable sur les dficits cognitifs dpendants de ces voies cholinergiques au cours de la maladie d’Alzheimer.
      La rivastigmine agit sur l’enzyme cible en formant un complexe li par une liaison covalente qui entrane une inactivation transitoire de l’enzyme. Chez l’homme, une dose de 3 mg par voie orale entrane une diminution d’environ 40% de l’activit de la cholinestrase au niveau du LCR dans les 1.5 heures aprs administration. L’activit enzymatique revient son niveau initial 9 heures environ aprs le pic d’activit inhibitrice. Chez les patients prsentant une maladie d’Alzheimer, l’inhibition de l’actylcholinestrase dans le LCR par la rivastigmine est dose-dpendante jusqu’ une posologie de 6 mg deux fois par jour, qui a t la dose maximale tudie.
      Etudes cliniques -:
      L’efficacit de la rivastigmine a t tablie l’aide de trois outils d’valuation indpendants et spcifiques chacun d’un domaine particulier, qui ont t utiliss des intervalles rguliers au cours de priodes de traitement de 6 mois. Ces outils comprennent l’ADAS-Cog (une mesure de la performance cognitive), la CIBIC-Plus (une valuation globale du patient par le mdecin, incluant des donnes recueillies auprs de la personne aidante) et la PDS (une valuation, ralise par la personne aidante, des activits de la vie quotidienne, incluant l’hygine personnelle, l’autonomie, notamment pour se nourrir, s’habiller, les ocupations domestiques telles que les courses, le maintien de la capacit s’orienter dans diffrents environnements ainsi que l’implication dans des activits en rapport avec l’argent, etc.).
      Les rsultats pour les patients rpondeurs cliniques, obtenus en regroupant deux tudes ralises doses variables parmi les trois essais-pivots multicentriques sur 26 semaines mens chez des patients prsentant une maladie d’Alzheimer lgre modrment svre, sont rassembls dans le tableau ci-dessous. Une amlioration cliniquement significative dans ces tudes a t dfinie a priori par une amlioration d’au moins 4 points de l’ADAS-Cog, une amlioration de la CIBIC-Plus ou une amlioration d’au moins 10% de la PDS.
      De plus, une dfinition a posteriori du caractre rpondeur est galement fournie dans ce tableau. La dfinition secondaire du caractre rpondeur ncessite une amlioration de 4 points ou plus de l’ADAS-Cog sans aggravation des CIBIC-Plus et PDS. Selon cette dfinition, la dose moyenne pour les rpondeurs dans le groupe des posologies comprises entre 6 et 12 mg tait de 9.3 mg. Il est important de noter que les chelles utilises dans cette indication varient et que les comparaisons directes de rsultats entre diffrents agents thrapeutiques sont sans valeur.
      * Proprits pharmacocintiques :
      – Absorption :
      L’absorption de la rivastigmine est rapide et complte. Le pic de concentration plasmatique est atteint au bout d’une heure environ. En raison de l’interaction du principe actif avec l’enzyme cible, l’augmentation de la biodisponibilit est environ d’une fois et demi suprieure celle attendue de l’augmentation des doses. La biodisponibilit absolue aprs l’administration d’une dose de 3 mg est d’environ 36% +/-13. La prise de rivastigmine simultanment avec la nourriture ralentit la vitesse d’absorption (tmax) d’environ 90 minutes, diminue la Cmax et augmente l’aire sous la courbe (ASC) d’environ 30%.
      – Distribution :
      La rivastigmine se lie faiblement aux protines plasmatiques (40% environ). Elle traverse facilement la barrire hmatoencphalique et son volume de distribution apparent se situe entre 1.8 et 2.7 l/kg.
      – Mtabolisme :
      La rivastigmine fait l’objet d’une biotransformation trs importante et rapide (demi-vie plasmatique d’une heure environ), essentiellement par hydrolyse en son mtabolite dcarbamyl grce la cholinestrase. In vitro, ce mtabolite n’exerce qu’une inhibition minime de l’actylcholinestrase (infrieure 10%). Les rsultats des tudes in vitro et des tudes effectues chez l’animal indiquent que les isoenzymes principales du cytochrome P450 ne participent que de faon mineure au mtabolisme de la rivastigmine. La clairance plasmatique totale de la rivastigmine est approximativement de 130 l/h aprs une dose intraveineuse de 0.2 mg et n’est plus que de 70 l/h aprs une dose intraveineuse de 2.7 mg.
      – Elimination :
      La rivastigmine non mtabolise n’est pas retrouve dans les urines; l’excrtion urinaire est la voie principale d’limination des mtabolites. Aprs administration de 14 C-rivastigmine, l’limination rnale est rapide et pratiquement complte (suprieure 90%) en 24 heures. Moins de 1% de la dose administre est limin dans les selles. Il n’y a pas d’accumulation de la rivastigmine ou de son mtabolite dcarbamyl chez les patients prsentant une maladie d’Alzheimer.
      Sujet g :
      La biodisponibilit de la rivastigmine est plus leve chez le sujet g que chez les jeunes volontaires sains. Nanmoins, les tudes menes chez des patients prsentant une maladie d’Alzheimer et gs de 50 92 ans n’ont pas mis en vidence de modification de la biodisponibilit avec l’ge.
      Sujet insuffisant hpatique :
      Chez les sujets prsentant une insuffisance hpatique lgre modre comparativement des sujets fonction hpatique normale, la concentration plasmatique maximale de rivastigmine est augmente d’environ 60% et l’ASC est plus que double.
      Sujet insuffisant rnal :
      Chez les sujets prsentant une insuffisance rnale modre, la concentration plasmatique maximale et l’ASC sont plus que doubles par rapport des sujets fonction rnale normale. Par contre, chez l’insuffisant rnal svre, aucune modification de la Cmax ou de l’ASC n’a t retrouve.

    1. ***
      Traitement symptomatique des formes lgres modrment svres de la maladie d’Alzheimer.
    2. MALADIE D’ALZHEIMER

    1. ASTHENIE (FREQUENT)
    2. ANOREXIE (FREQUENT)
    3. SENSATION DE VERTIGE (FREQUENT)
    4. NAUSEE (FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FEMME
    5. SOMNOLENCE (FREQUENT)
    6. VOMISSEMENT (FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FEMME
    7. POIDS(DIMINUTION) (FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FEMME

      Les femmes sont plus susceptibles de prsenter une perte d’apptit et une perte de poids.

    8. DOULEUR ABDOMINALE (PEU FREQUENT)
    9. FRACTURE PATHOLOGIQUE (PEU FREQUENT)
    10. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (PEU FREQUENT)
    11. CONFUSION MENTALE (PEU FREQUENT)
    12. DEPRESSION (PEU FREQUENT)
    13. DIARRHEE (PEU FREQUENT)
    14. DYSPEPSIE (PEU FREQUENT)
    15. CEPHALEE (PEU FREQUENT)
    16. INSOMNIE (PEU FREQUENT)
    17. RESISTANCE AUX INFECTIONS(DIMINUTION) (PEU FREQUENT)
      Infection des voies ariennes suprieures et infections urinaires.
    18. HYPERSUDATION (RARE)
    19. MALAISE (RARE)
    20. TREMBLEMENT (RARE)
    21. ANGOR (RARE)
    22. HEMORRAGIE GASTRO-INTESTINALE (RARE)
    23. SYNCOPE (RARE)

    1. DEBUT DE TRAITEMENT
      Le traitement doit tre instaur et supervis par un mdecin ayant l’exprience du diagnostic et du traitement des patients atteints de la maladie d’Alzheimer. Le diagnostic sera tabli selon les critres en vigueur. Le traitement par la rivastigmine ne doit tre entrepris que si un proche peut s’assurer rgulirement de la prise du mdicament par le patient.
    2. DEMENCE
      L’utilisation de la rivastigmine chez des patients au stade svre de la maladie d’Alzheimer ou souffrant d’autres types de dmences ou d’autres formes de troubles de la mmoire (par exemple : dclin cognitif li l’ge) n’a pas t tudie.
    3. AMAIGRISSEMENT
      Des troubles gastro-intestinaux tels que nauses et vomissements peuvent survenir particulirement lors de l’instauration du traitement et/ou de l’augmentation posologique. Ces effets indsirables surviennent plus particulirement chez les femmes. Les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer perdent du poids. Les inhibiteurs de la cholinestrase, rivastigmine y compris, ont t associs des pertes de poids chez ces patients. Durant le traitement, le poids des patients doit tre surveill.
    4. TROUBLES CARDIAQUES
      Comme pour les autres cholinomimtiques, la rivastigmine sera utilise avec prudence chez les patients prsentant une maladie du noeud sinusal.
    5. TROUBLES DE LA CONDUCTION
      Comme pour les autres cholinomimtiques, la rivastigmine sera utilise avec prudence chez les patients prsentant des troubles de la conduction cardiaque (bloc sinoauriculaire, bloc atrioventriculaire).
    6. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
      Comme pour d’autres mdicaments cholinergiques, la rivastigmine est susceptible d’augmenter la scrtion d’acide gastrique. Bien que l’utilisation de la rivastigmine n’ait pas entran une incidence suprieure d’ulcres par rapport au placebo, une surveillance s’impose chez les patients prsentant un ulcre gastrique ou duodnal en pousse, ou chez les patients prdisposs aux ulcres.
    7. ASTHME(ANTECEDENTS)
      Les inhibiteurs de la cholinestrase doivent tre prescrits avec prcaution en cas d’antcdents d’asthme.
    8. BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE
      Les inhibiteurs de la cholinestrase doivent tre prescrits avec prcaution en cas d’antcdents de bronchopneumopathie obstructive.
    9. RETENTION URINAIRE
      Les cholinomimtiques peuvent induire ou aggraver une rtention urinaire. Bien que de tels phnomnes n’aient pas t observs sous rivastigmine, la prudence est recommande lors du traitement de patients prdisposs de telles maladies.
    10. CONVULSIONS(ANTECEDENTS)
      Les cholinomimtiques peuvent induire ou aggraver des convulsions. Bien que de tels phnomnes n’aient pas t observs sous rivastigmine, la prudence est recommande lors du traitement de patients prdisposs de telles maladies.
    11. GROSSESSE
      Aucun effet sur la fertilit ou le dveloppement embryofoetal n’a t observ chez le rat et le lapin, sauf des doses entranant une toxicit maternelle. Au cours d’tudes pri/postnatales menes chez le rat, une augmentation de la dure de gestation a t observe.

      La scurit d’emploi de la rivastigmine au cours de la grossesse n’a pas t dmontre et l’administration la femme enceinte sera rserve aux cas o les bnfices attendus dpassent les risques ventuels pour le foetus.
    12. ALLAITEMENT
      Chez l’animal, la rivastigmine est excrte dans le lait. Dans l’espce humaine il n’existe pas de donnes concernant le passage de la rivastigmine dans le lait maternel. En consquence, les femmes traites par la rivastigmine ne doivent pas allaiter.
    13. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      La maladie d’Alzheimer est susceptible de provoquer une dgradation progressive des aptitudes ncessaires la conduite ou l’utilisation de machines. De plus, la rivastigmine peut induire des tourdissements et une somnolence, principalement l’instauration du traitement ou lors de l’augmentation posologique. Par consquent, chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer traits par la rivastigmine, la capacit continuer de conduire des vhicules ou d’utiliser des machines de maniement complexe devrait tre value rgulirement par le mdecin traitant.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Hypersensibilit connue la rivastigmine, aux autres drivs des carbamates ou tout autre excipient utilis dans la formulation.
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      En l’absence de donnes dans cette population.

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. DIARRHEE

    Traitement

    Symptmes :
    La plupart des cas de surdosage accidentel n’ont entran aucune symptomatologie clinique et presque tous les patients ont poursuivi le traitement par rivastigmine. Lorsque des symptmes ont t observs il s’agissait de : nauses,
    vomissements et diarrhes. Dans la majorit des cas, aucune mesure thrapeutique n’a t ncessaire. Un cas d’ingestion de 46 mg a t rapport : le malade a rcupr totalement au bout de 24 heures avec un traitement symptomatique.
    Traitement:
    La
    demi-vie plasmatique de la rivastigmine est de 1 heure environ et la dure de l’inhibition de l’actylcholinestrase est d’environ 9 heures : en cas de surdosage asymptomatique, il est donc recommand de suspendre l’administration de rivastigmine
    pendant les 24 heures suivantes. En cas de surdosage s’accompagnant de nauses et de vomissements importants, des anti-mtiques pourront tre utiliss. Les autres effets indsirables feront l’objet d’un traitement symptomatique si ncessaire.
    En cas de
    surdosage massif, l’atropine peut tre utilise. Il est recommand d’administrer initialement 0.03 mg/kg de sulfate d’atropine par voie intraveineuse, puis d’ajuster les doses ultrieures en fonction de la rponse clinique. L’administration de
    scopolamine titre d’antidote n’est pas recommande.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    1 – Dose initiale : un mg et demi deux fois par jour.
    2 – Ajustement posologique :
    – La dose initiale recommande est de un mg et demi deux fois par jour. Si cette posologie est bien tolre pendant au moins deux semaines de
    traitement, elle peut tre augmente trois mg deux fois par jour. Une augmentation ultrieure de la dose quatre mg cinq deux fois par jour puis six mg deux fois par jour sera envisage, sous rserve d’une tolrance satisfaisante de chaque
    posologie aprs au moins deux semaines de traitement chaque palier posologique.
    – En cas de survenue d’effets indsirables (par exemple nauses, vomissements, douleurs abdominales, perte d’apptit) ou d’une perte de poids au cours du traitement,
    ceux-ci peuvent rgresser si l’on supprime une ou plusieurs prises ou, en cas de persistance, si l’on revient temporairement la posologie quotidienne antrieure bien tolre.
    3 – Dose d’entretien :
    – La dose efficace est de trois six mg deux fois
    par jour ; afin de garantir une efficacit thrapeutique maximale, il convient de maintenir les patients leur dose maximale tolre. La dose maximale quotidienne recommande est de six mg deux fois par jour.
    – Le traitement d’entretien peut tre
    poursuivi aussi longtemps qu’un bnfice thrapeutique existe pour le patient. Par consquent, le bnfice clinique de la rivastigmine doit tre rvalu rgulirement, spcialement chez les patients traits par des doses infrieures trois mg deux
    fois par jour. L’arrt du traitement doit tre envisag lorsqu’il est vident qu’il n’y a plus de bnfice thrapeutique. La rponse individuelle la rivastigmine ne peut tre anticipe.
    – L’effet du traitement n’a pas t tudi au-del de six mois
    dans des tudes contrles versus placebo.
    .
    Posologies particulires :
    – Insuffisance rnale ou hpatique :
    En raison d’une augmentation de l’exposition au produit en cas d’insuffisance rnale ou d’insuffisance hpatique lgre modre, les
    recommandations concernant l’ajustement posologique en fonction de la tolrance individuelle doivent tre troitement suivies.
    – Enfant :
    L’usage de la rivastigmine n’est pas recommand chez l’enfant.
    .
    Mode d’emploi :
    – La rivastigmine sera
    administre en deux prises quotidiennes, le matin et le soir au moment du repas.
    – Les glules doivent tre avales entires.


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