DILANTIN 250 mg/5 ml solution injectable (Hôp)

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DILANTIN 250 mg/5 ml solution injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 14/6/1999
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte, enfant et nourrisson

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : JOUVEINAL

    Produit(s) : DILANTIN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 9/7/1997
    2. mise sur le marché 15/2/1998
    3. publication JO de l’AMM 15/2/1998
    4. rectificatif d’AMM 30/11/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 560553-5

    10
    flacon(s)
    5
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 28/11/1997


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste II

    Prix Pharmacien HT : 618 F

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIEPILEPTIQUE (HYDANTOINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N03A-B02.
      La phénytoïne est un anticonvulsivant.
      La phénytoïne diminue l’automatisme sans altérer la vitesse de conduction. Elle raccourcit les périodes réfractaires.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      La demi-vie plasmatique de la phénytoïne après injection intraveineuse se situe entre 10 et 15 heures. Une bonne efficacité thérapeutique sans effet toxique est obtenue pour des concentrations plasmatiques de 10 à 20 microg/ml.
      Le produit est transformé au niveau du foie. Le métabolisme étant saturable, un accroissement modéré de la posologie peut entraîner une augmentation importante des concentrations circulantes par réduction de la vitesse d’élimination. Les métabolites sont sécrétés par la bile, sont réabsorbés et éliminés par voie urinaire sous forme de métabolites, principalement le 5 – (p-hydroxyphényl) 5-phénylhydantoïne.
      * Données de sécurité précliniques :
      La DL50 par voie IV chez la souris est de 90 mg/kg. Par voie orale, la DL50 chez la souris se situe vers 490 mg/kg.

    1. ***
      Neurologie :
      – Traitement de l’état de mal épileptiquede l’adulte et de l’enfant, en monothérapie ou en association.
      – Prévention des crises d’épilepsie de la phase aiguë après intervention neurochirurgicale ou chez des traumatisés crâniens graves quand l’administration orale de la phénytoïne est impossible.
      Cardiologie :
      – Troubles du rythme ventriculaire lors d’une intoxication digitalique.
    2. ETAT DE MAL EPILEPTIQUE
    3. EPILEPSIE
    4. INTOXICATION PAR LES DIGITALIQUES

    1. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
    2. FIBRILLATION VENTRICULAIRE
      des cas de fibrillation ventriculaire ont été rapportés. Ces complications sévères sont plus fréquemment rencontrées chez le patient âgé ou gravement malade.
    3. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE

      Des cas de dépression de la conduction ventriculaire et auriculaire ont été rapportés. Ces complications sévères sont plus fréquemment rencontrées chez le patient âgé ou gravement malade.

    4. DEPRESSION DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL
    5. NYSTAGMUS
    6. ATAXIE
    7. TROUBLE DE L’ELOCUTION
    8. CONFUSION MENTALE
    9. INSOMNIE
    10. VERTIGE
    11. CEPHALEE
    12. DYSKINESIE (RARE)
    13. CHOREE (RARE)
    14. DYSTONIE (RARE)
    15. TREMBLEMENT (RARE)
      Tremblements similaires à ceux induits par les phénothiazines et autres neuroleptiques.
    16. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE SENSITIVE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    17. NAUSEE
    18. VOMISSEMENT
    19. CONSTIPATION
    20. ERUPTION CUTANEE
    21. DERMATITE EXFOLIATRICE (RARE)
    22. PURPURA (RARE)
    23. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (RARE)
    24. HYPERPLASIE GINGIVALE
    25. HYPERTRICHOSE
    26. MALADIE DE LA PEYRONIE
    27. THROMBOPENIE
    28. LEUCOPENIE
    29. GRANULOPENIE
    30. AGRANULOCYTOSE
    31. APLASIE MEDULLAIRE
      Parfois d’évolution fatale.
    32. ANEMIE MACROCYTAIRE (EXCEPTIONNEL)
      Et mégaloblastique.
    33. LYMPHADENOPATHIE (RARE)
      De rares cas de lymphadénopathies ont été rapportés à type d’hyperplasie lymphoïde, pseudolymphome et lymphome malin.
    34. IRRITATION LOCALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      AU POINT D’INJECTION
    35. INFLAMMATION AU POINT D’INJECTION
    36. FRAGILITE CUTANEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      AU POINT D’INJECTION
    37. NECROSE CUTANEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      AU POINT D’INJECTION

      Une nécrose cutanée a été rapportée avec ou sans extravasation du produit.

    38. SYNDROME LUPIQUE
    39. PERIARTERITE NOUEUSE
    40. TOXICITE HEPATIQUE
    41. TROUBLE IMMUNOLOGIQUE

    1. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      – La voie intramusculaire ne doit pas être utilisée dans le traitement de l’état de mal épileptique car le pic plasmatique n’est pas atteint avant environ 24 heures.

      – Risque de précipitation dans les flacons ou les tubulures si Dilantin est dilué dans un grand volume de liquide ou dans le sérum glucosé.

      – Respecter la vitesse d’injection. Une hypotension survient lorsque l’on administre trop rapidement le produit.
    2. EXTRAVASATION
      En cas d’extravasation du produit, risque notable de réactions locales, pouvant aller jusqu’à la nécrose.
    3. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Contrôler le taux plasmatique de phénytoïne dans les heures suivant la dose de charge pour ajuster le traitement d’entretien, surtout lorsqu’une interaction avec un autre médicament est possible.
    4. RECOMMANDATION
      La phénytoïne n’est pas efficace sur les absences et les crises myocloniques qui peuvent parfois être aggravées.
      L’introduction d’un médicament antiépileptique peut, rarement, être suivie d’une recrudescence des crises ou de l’apparition d’un nouveau type de crise chez le patient, et ce indépendamment des fluctuations observées dans certaines maladies épileptiques. En ce qui concerne la phénytoïne, les causes de ces aggravations peuvent être : un choix de médicament mal approprié vis à vis des crises ou du syndrome épileptique du patient, une modification du traitement antiépileptique concomitant ou une interaction pharmacocinétique avec celui-ci, une toxicité ou un surdosage. Il peut ne pas y avoir d’autre explication qu’une réaction paradoxale.
    5. GROSSESSE
      Les études réalisées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de la phénytoïne.
      En clinique :
      – Risque lié à l’épilepsie et aux antiépileptiques :
      Tous antiépileptiques confondus, il a été montré que dans la descendance des femmes épileptiqu traitées, le taux global de malformations est de 2 à 3 fois supérieur (3% environ) à celui de la population générale : bien que l’on constate une augmentation du nombre d’enfants malformés avec la polythérapie, la part respective des traitements et de la maladie n’a pas été réellement évaluée. Les malformations le plus souvent rencontrées sont des fentes labiales et des malformations cardiovasculaires.
      Par ailleurs, l’interruption brutale du traitement antiépileptique peut entraîner une aggravation de la maladie préjudiciable à la fois à la mère et au foetus.
      – Risque lié à la phénytoïne :
      Dans l’espèce humaine: un syndrome particulier, dont ni la réalité ni la fréquence ne sont clairement établies à l’heure actuelle, a été évoqué pour la prise d’hydantoïnes au premier trimestre : anomalies craniofaciales, hypoplasie des phalanges distales, retard de la croissance intra-utérine, retard psychomoteur.
      En tout état de cause, le risque tératogène lors d’une exposition au premier trimestre, s’il existe, apparaît faible.
      – Chez le nouveau-né :
      Les inducteurs enzymatiques ont pu provoquer :
      . parfois, un syndrome hémorragique survenant dans les 24 premières heures de la vie chez le nouveau-né de mère traitée. Une prévention par la vitamine K1 per os chez la mère dans le mois précédent l’accouchement et un apport adapté au moment de la naissance chez le nouveau-né semblent efficaces ;
      . rarement, des perturbations du métabolisme phosphocalcique et de la minéralisation osseuse, qu’une supplémentation en vitamine D au cours du 3ème trimestre semble pouvoir prévenir.
      – Compte tenu de ces données :
      . Si la grossesse est envisagée :
      Chez une femme épileptique traitée par la phénytoïne, il ne semble pas légitime de déconseiller une conception.
      Elle représente l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement antiépileptique.
      . Pendant la grossesse, un traitement antiépileptique efficace par la phénytoïne ne doit pas être interrompu, l’aggravation de la maladie étant préjudiciable à la fois pour la mère et le foetus. Si possible, elle sera prescrite en monothérapie, au moins pendant le début de la grossesse.
    6. ALLAITEMENT
      Il n’existe pas de données concernant le passage dans le lait maternel. En conséquence, par mesure de précaution, il convient d’éviter d’administrer ce médicament chez la femme qui allaite.
    7. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      La conduite de véhicules ou l’utilisation de machines est fortement déconseillée.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Hypersensibilité à la phénytoïne, aux dérivés de l’hydantoïne ou à l’un des constituants du produit.
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Traitement par le saquinavir et certains cytotoxiques : doxorubicine, daunorubicine, carboplatine, cisplatine, carmustine, vincristine, vinblastine, bléomycine, méthotrexate, busulfan, ifosfamide, étoposide, ténoposide (phénytoïne à visée prophylactique).

    Signes de l’intoxication :

    1. TROUBLE DIGESTIF
    2. NYSTAGMUS
    3. ATAXIE
    4. DYSARTHRIE
    5. COMA
    6. HYPOTENSION ARTERIELLE
    7. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    8. APNEE
    9. MORTALITE AUGMENTEE

    Traitement

    Une détermination des taux sériques est particulièrement utile lorsque l’on suspecte l’existence d’interactions médicamenteuses.
    Traitement : l’évacuation du toxique par hémodialyse peut être envisagée. Le traitement est symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    A) Neurologie :
    * Traitement de l’état de mal épileptique de l’adulte et de l’enfant, en monothérapie ou en association :
    1) Dose de charge :
    – adulte : dix huit mg/kg ;
    – enfant : dix à quinze mg/kg ;
    – nouveau-né : huit à douze
    mg/kg ;
    – sujet âgé : dix à quinze mg/kg.
    En cas d’inefficacité, cette dose de charge peut être suivie par une ou plusieurs doses de cinq mg/kg, sans dépasser trente mg/kg par jour et sous contrôle des taux plasmatiques.
    2) Vitesse d’administration :

    Un mg/kg/min, sans dépasser cinquante mg/min (chez l’adulte et chez l’enfant), vingt cinq mg/min (chez le sujet âgé).
    – La dose de charge sera administrée en vingt à soixante minutes.
    3) Traitement d’entretien :
    Après six à douze heures et tant que
    l’administration orale est impossible :
    – adulte : sept à dix mg/kg par jour ;
    – nouveau-né : trois à cinq mg/kg par jour.
    * Prévention des crises d’épilepsie de la phase aiguë après intervention neurochirurgicale ou chez des traumatisés crâniens graves
    quand l’administration orale de la phénytoïne est impossible :
    – Chez le patient ne recevant pas déjà de la phénytoïne par voie orale :
    La posologie est la même que dans l’état de mal constitué (dose de charge, suivie de doses calculées en fonction des
    concentrations plasmatiques obtenues).
    – Chez le patient recevant déjà de la phénytoïne par voie orale :
    Dose initiale de neuf mg/kg, suivie de doses calculées en fonction des concentrations plasmatiques obtenues.
    B) Cardiologie :
    – Deux cents à mille
    mg en IV lente, sans dépasser cinquante mg par minute.
    .
    .
    Mode d’emploi :
    – Voie intraveineuse exclusive.
    – Dilantin peut être injecté directement, mais il est préférable de le diluer dans du sérum physiologique pour obtenir une concentration voisine
    de cinq mg/ml (du fait du risque de précipitation, Dilantin ne peut être dilué que dans une solution isotonique de chlorure de sodium).
    – La solution sera injectée dans une grosse veine avec une aiguille ou un cathéter de gros calibre, de préférence
    avec une seringue électrique. Une voie veineuse particulière lui sera réservée à cause d’un risque de précipitation si d’autres substances lui étaient ajoutées. Chaque injection de Dilantin solution injectable doit être suivie par une injection de
    chlorure de sodium isotonique dans la même aiguille ou cathéter afin de diminuer l’irritation veineuse locale due au pH de la solution de Dilantin.
    * Surveillance :
    – Vérifier le pouls et la tension artérielle toutes les deux minutes. Une baisse de la
    tension artérielle, une bradycardie doivent impérativement faire ralentir le débit de l’injection.
    – Une surveillance continue ou subcontinue de l’électrocardiogramme est fortement conseillée, surtout chez les sujets âgés ou à risque. On cherchera à
    identifier tout signe de détresse respiratoire.
    – Un dosage des taux sériques de phénytoïne peut être nécessaire lors de la prise en charge d’un état de mal épileptique et de l’établissement du traitement d’entretien.
    – D’autres mesures incluant
    l’administration concomitante par voie injectable de benzodiazépine ou d’un barbiturique à demi-vie courte peuvent être nécessaires pour contrôler rapidement les crises épileptiques.
    .
    Incompatibilités physico-chimiques :
    – Du fait du risque de
    précipation, Dilantin injectable ne peut être dilué que dans une solution isotonique de chlorure de sodium. Un autre site d’injection sera utilisé pour administrer tout autre produit nécessaire pour le traitement.
    Modalités de manipulation :
    – S’assurer
    que la solution est limpide. Si la solution a été conservée au réfrigérateur, le dépôt qui s’est formé disparaît après retour à la température normale.


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