MORPHINE COOPER 0.2 pour cent (20 mg/10 ml) solution buvable

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MORPHINE COOPER 0.2 pour cent (20 mg/10 ml) solution buvable

Introduction dans BIAM : 13/10/1999
Dernière mise à jour : 11/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION BUVABLE

    Usage : adulte, enfant + de 6 mois

    Etat : commercialis

    Laboratoire : COOPERATION PHARMACEUTIQUE FRANCAISE

    Produit(s) : MORPHINE COOPER

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 22/12/1996
    2. publication JO de l’AMM 4/6/1997
    3. mise sur le march 15/8/1999

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 348310-5

    10
    ampoule(s)
    10
    ml
    verre brun

    Evénements :


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : stupfiants

    Réglementation des prix :
    non rembours

    TVA : 5.50 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 561170-2

    100
    ampoule(s)
    10
    ml
    verre brun

    Evénements :

    1. agrment collectivits 26/2/2000


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : stupfiants

    Réglementation des prix :
    non rembours

    Prix Pharmacien HT : 233.04 F

    TVA : 5.50 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 10
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE MORPHINIQUE (ALCALOIDE DE L’OPIUM) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02A-A01
      Action sur le systme nerveux central :
      La morphine est dote d’une action analgsique dose-dpendante. Elle peut agir sur le comportement psychomoteur et provoquer, selon les doses et le terrain, sdation ou excitation.
      Sur les centres respiratoires et celui de la toux, la morphine exerce, ds les doses thrapeutiques, une action dpressive. Les effets dpresseurs respiratoires de la morphine s’attnuent en cas d’administration chronique. La triple action sur le centre du vomissement, ventuellement sur le centre cochlo-vestibulaire ainsi que sur la vidange gastrique lui confre des proprits mtisantes variables.
      La morphine provoque enfin un myosis d’origine centrale.
      Action sur le muscle lisse :
      La morphine diminue le tonus et le pristaltisme des fibres longitudinales et augmente le tonus des fibres circulaires, ce qui provoque un spasme des sphincters (pylore, valvule ilo-ccale, sphincter anal, sphincter d’Oddi, sphincter vsical).
      * Proprits pharmacocintiques :
      Il s’agit d’une forme libration immdiate.
      Absorption :
      L’effet de premier passage hpatique est suprieur 50%.
      La biodisponibilit des formes orales par rapport celles administres par voie sous-cutane est de 50%.
      La biodisponibilit des formes orales par rapport celles administres par voie intraveineuse est de 30%.
      Distribution :
      Aprs absorption, la morphine est lie aux protines plasmatiques dans la proportion de 30%.
      Mtabolisme :
      La morphine est mtabolise de faon importante en drivs glucuronoconjugus qui subissent un cycle entro-hpatique. Le 6-glucuronide est un mtabolite environ 50 fois plus actif que la substance mre. La morphine est galement dmthyle, ce qui conduit un autre mtabolite actif, la normorphine.
      Elimination :
      L’limination des drivs glucuronoconjugus se fait essentiellement par voie urinaire, la fois par filtration glomrulaire et scrtion tubulaire.
      L’limination fcale est faible ( <10%).

    1. ***
      Douleurs intenses ou rebelles aux antalgiques de niveau plus faible, en particulier douleurs d’origine cancreuse.
    2. DOULEUR REBELLE
    3. DOULEUR DES CANCEREUX

    1. SOMNOLENCE
      Effet transitoire et leur persistance doit faire rechercher une cause associe. Ces effet est prvisible et doit donc tre anticip afin d’optimiser le traitement. Il peut ncessiter le plus souvent une thrapeutique correctrice.
    2. CONFUSION MENTALE
      Effet transitoire et leur persistance doit faire rechercher une cause associe. Ces effet est prvisible et doit donc tre anticip afin d’optimiser le traitement. Il peut ncessiter le plus souvent une thrapeutique correctrice.
    3. NAUSEE
      Effet transitoire et leur persistance doit faire rechercher une cause associe. Ces effet est prvisible et doit donc tre anticip afin d’optimiser le traitement. Il peut ncessiter le plus souvent une thrapeutique correctrice.
    4. VOMISSEMENT
      Effet transitoire et leur persistance doit faire rechercher une cause associe. Ces effet est prvisible et doit donc tre anticip afin d’optimiser le traitement. Il peut ncessiter le plus souvent une thrapeutique correctrice.
    5. CONSTIPATION
      Effet transitoire.
      La constipation en revanche ne cde pas la poursuite du traitement. Cet effet est prvisible et doit donc tre anticip afin d’optimiser le traitement, et notamment la constipation. Il peut ncessiter le plus souvent une thrapeutique correctrice.
    6. SEDATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    7. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    8. CAUCHEMAR
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    9. HALLUCINATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    10. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    11. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      Qu’il convient de traiter dans un premier temps.
    12. RETENTION D’URINE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ADENOME PROSTATIQUE
      STENOSE URETRALE

    1. MISE EN GARDE
      L’augmentation des doses, mme si celles-ci sont leves, ne relve pas le plus souvent d’un processus d’accoutumance.

      Une demande pressante et ritre ncessite de rvaluer frquemment l’tat du patient. Elle tmoigne le plus souvent d’un authentique besoin en analgsique, ne pas confondre avec un comportement addictif.

      En cas de traitement prolong par la morphine, l’arrt brutal entrane un syndrome de sevrage, caractris par les symptmes suivants : anxit, irritabilit, frissons, mydriase, bouffes de chaleur, sudation, larmoiement, rhinorrhe, nauses, vomissements, crampes abdominales, diarrhes, arthralgies.

      On vitera l’apparition de ce syndrome de sevrage par une diminution progressive des doses.

      La morphine est un stupfiant pouvan donner lieu une utilisation dtourne (msusage) : dpendances physique et psychique peuvent alors s’observer, ainsi qu’une tolrance (accoutumance) se dveloppant la suite d’administrations rptes.

      Des antcdents de toxicomanie permettent toutefois la prescription de morphine si celle-ci apparat indispensable au traitement de la douleur.
    2. INSUFFISANCE RENALE
      La morphine doit tre utilise avec prcaution en cas d’nsuffisance rnale : l’limination rnale de la morphine, sous la forme d’un mtabolite actif, impose de dbuter le traitement posologie rduite, en adaptant par la suite, comme chez tout patient, les doses ou la frquence d’administration l’tat clinique.
    3. TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
      La morphine doit tre utilise avec prcaution lorsque l’tiologie de la douleur est traite simultanment : il convient alors d’adapter les doses de morphine aux rsultats du traitement appliqu.
    4. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      La morphine doit tre utilise avec prcaution chez l’insuffisant respiratoire : la frquence respiratoire sera surveille attentivement. La somnolence constitue un signe d’appel d’une dcompensation.

      Il importe de diminuer les doses de morphine lorsque d’autres traitements analgsiques sont prescrits simultanment, car cela favorise l’apparition brutale d’une insuffisance respiratoire.
    5. SUJET AGE
      La morphine doit tre utilise avec prcaution chez les personnes ges : leur sensibilit particulire aux effets indsirables centraux (confusion) ou d’ordre digestif, associe une baisse physiologique de la fonction rnale, doit inciter la prudence, en rduisant notamment la posologie initiale de moiti.

      Les coprescriptions, lorsqu’elles comportent des antidpresseurs tricycliques notamment, augmentent a fortiori la survenue d’effets indsirables comme la confusion ou la constipation. Une pathologie urtroprostatique, frquente dans cette population, expose au risque de rtention urinaire.

      L’usage de la morphine ne doit pas pour autant tre restreint chez la personne ge ds l’instant qu’il s’accompagne de ces prcautions.
    6. SYNDROME OCCLUSIF
      La morphine doit tre utilise avec prcaution en cas de constipation : il est impratif de s’assurer de l’absence de syndrome occlusif avant de mettre en route le traitement.
    7. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      En cas d’augmentation de la pression intracrnienne, l’utilisation de la morphine devra tre prudente.
    8. GROSSESSE
      Les tudes effectues chez l’animal n’ont pas mis en vidence d’effet tratogne de la morphine.

      En clinique, un recul important et des grossesses exposes en nombre suffisamment lev n’ont pas rvl d’effet malformatif ou foetotoxique particulier de la morphine.

      En fin de grossesse, des posologies leves, mme en traitement bref, sont susceptibles d’entraner une dpression respiratoire chez le nouveau-n.

      Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de morphine par la mre, et cela quelle que soit la dose, peut tre l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-n avec irritabilit, vomissements, convulsions et ltalit accrue.

      En consquence, la morphine, dans les conditions normales d’utilisation, peut tre prescrite si besoin au cours de la grossesse.

      En fin de grossesse, en cas de prises ponctuelles leves, de traitement chronique voire de toxicomanie, une surveillance nonatale doit tre envisage, afin de prvenir les risques de dpression respiratoire ou de sevrage chez l’enfant.
    9. SPORTIFS
      La morphine peut induire une raction positive des tests pratiqus lors des contrles antidopage.
    10. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      En raison de la baisse de vigilance induite par ce mdicament, l’attention est attire sur les risques lis la conduite d’un vhicule et l’utilisation d’une machine.

    1. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE DECOMPENSEE
    2. ENFANT DE MOINS DE 6 MOIS
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
    4. ALLAITEMENT
      En raison du passage de la morphine dans le lait maternel, l’allaitement est contre-indiqu (si celui-ci concide avec le dmarrage du traitement).
    5. ASSOCIATION THERAPEUTIQUE
      Association avec la buprnorphine, nalbuphine et pentazocine : diminution de l’effet antalgique par blocage comptitif des rcepteurs, avec risque d’apparition d’un syndrome de sevrage.

    Signes de l’intoxication :

    1. SOMNOLENCE
    2. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    3. MYOSIS
    4. HYPOTENSION ARTERIELLE
    5. HYPOTHERMIE
    6. COMA

    Traitement

    Symptmes :
    La somnolence constitue un signe d’appel prcoce de l’apparition d’une dpression respiratoire.
    Myosis extrme, hypotension, hypothermie, coma sont galement observs.
    Conduite d’urgence :
    – Stimulation-ventilation assiste, avant ranimation
    cardiorespiratoire en service spcialis.
    – Traitement spcifique par la naloxone : mise en place d’une voie d’abord avec surveillance pendant le temps ncessaire la disparition des symptmes.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Rserv l’adulte et l’enfant de plus de 6 mois :
    La forme 0.1% peut tre mieux adapter l’enfant.
    La solution buvable libration immdiate de morphine est principalement adapte des situations cliniques particulires :
    urgences, quilibration rapide de douleurs trs intenses, douleurs instables, troubles mtaboliques (insuffisance rnale), personnes ges.
    * Adulte : en rgle gnrale, la dose journalire de dpart est de 60 mg par jour.
    * Sujet g : il est
    recommand de rduire les doses initiales de moiti.
    * Enfant : la dose journalire de dpart est de 1 mg/kg et par jour.
    * Insuffisant rnal : les doses seront galement rduites par rapport un sujet fonction rnale normale et ajustes selon les
    besoins du patient.
    Adaptation posologique :
    Elle se justifie lorsque les doses antrieurement prescrites se rvlent insuffisantes.
    – Frquence de l’valuation :
    Il ne faut pas s’attarder sur une posologie qui s’avre inefficace. Le patient doit donc
    tre vu de manire rapproche principalement l’instauration du traitement, tant que la douleur n’est pas contrle.
    – Augmentation de la posologie :
    Si la douleur n’est pas contrle, il convient d’augmenter la posologie journalire de morphine
    d’environ 50% soit en diminuant l’intervalle entre deux prises (si la douleur est contrle au dbut mais pas la fin de cet intervalle), soit en augmentant la dose chaque prise (si la douleur n’est contrle aucun moment de l’intervalle entre 2
    prises). Dans ce processus d’ajustement des doses, il n’y a pas de limite suprieure tant que les effets indsirables peuvent tre contrls.
    – Correspondance entre les diffrentes voies d’administration :
    La posologie varie selon la voie
    d’administration.
    Par rapport la voie orale, la posologie par voie intraveineuse doit tre divise par trois et la posologie par voie sous-cutane doit tre divise par deux.
    Le passage d’une voie d’administration une autre doit tenir compte de ces
    coefficients afin de maintenir la mme quantit de morphine biodisponible.
    En cas de relais d’une forme orale libration immdiate une forme orale libration prolonge, la posologie quotidienne sera inchange.
    .
    Mode d’emploi :
    – Avec les formes
    libration immdiate, la dose journalire totale est gnralement rpartie en 6 prises, le plus souvent quivalentes, 4 heures d’intervalle.
    – On peut galement utiliser cette forme comme dose supplmentaire en cas d’accs douloureux non contrl par
    un traitement de fond (par exemple, morphine libration prolonge).
    – Chez les patients ne pouvant avaler la solution buvable, on peut administrer le contenu des ampoules directement dans une alimentation semi-solide (pure, confiture, yaourt), ou
    encore dans des sondes gastriques ou de gastrostomie extrmit distale ouverte ou pores latraux. Un rinage de la sonde avec 30 50 ml d’eau est suffisant.


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