DILTIAZEM BAYER 60 mg comprimés

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DILTIAZEM BAYER 60 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 14/1/2000
Dernière mise à jour : 13/6/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BAYER CLASSICS

    Produit(s) : DILTIAZEM BAYER

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 31/3/1992
    2. publication JO de l’AMM 30/9/1992
    3. rectificatif d’AMM 20/6/1997
    4. mise sur le marché 30/12/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 334808-6

    3
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 6/10/1999
    2. inscription SS 6/10/1999


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 23.20 F

    Prix public TTC : 32.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. INHIBITEUR CALCIQUE SELECTIF (BENZOTHIAZEPINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C08D-B01.
      Le diltiazem freine l’entrée du calcium transmembranaire au niveau de la fibre musculaire myocardique et de la fibre musculaire lisse des vaisseaux et diminue ainsi la quantité de calcium intracellulaire atteignant les protéines contractiles.
      * Chez l’animal :
      Le diltiazem augmente le débit coronaire sans entraîner de vol coronarien. Il agit sur les petites artères coronaires, sur les gros troncs, sur les artères collatérales. Cet effet vasodilatateur qui s’exerce de facon modérée sur les territoires artériels systémiques périphériques, s’observe à des doses qui ne sont pas inotropes négatives.
      * Chez l’homme :
      Le diltiazem augmente le débit coronaire par diminution des résistances.
      Par son action bradycardisante modérée et la diminution modérée des résistances artérielles systémiques, le diltiazem réduit le travail cardiaque.
      Il n’a pas été mis en évidence d’effets inotropes négatifs même en cas d’association aux bêtabloquants.
      Sur le plan électrophysiologique chez le sujet normal, le diltiazem est modérément bradycardisant; il allonge discrètement la conduction intranodale et n’a pas d’effet sur la conduction à l’étage hisien et infra-hisien.
      L’efficacité clinique du diltiazem a été démontrée lors d’études contrôlées dans toutes les formes d’angor.
      A l’effort, on a constaté :
      – une amélioration des performances,
      – une diminution de l’amplitude de sous-décalage de ST (maximal à charge constante, à fréquence cardiaque (FC) constante et à double produit constant).
      Sa remarquable activité dans l’angor de Prinzmetal démontre en outre son effet protecteur important vis-à-vis du spasme coronarien.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Chez l’homme, le diltiazem a une résorption intestinale rapide. Il apparaît dans le sang 30 minutes après son administration orale.
      Le pic de concentration plasmatique est atteint entre la 3e et la 4e heure. La demi-vie plasmatique apparente est de 4 à 8 heures. Le diltiazem est lié aux protéines dans la proportion de 80 à 85%. Le diltiazem est fortement métabolisé par le foie ; son principal métabolite actif est le désacétyldiltiazem. L’élimination est biliaire (65%) et urinaire (35%).
      On ne retrouve que 0.2 à 0.4% de diltiazem inchangé dans les urines.
      D’une façon générale, il existe une relation significative entre la dose absorbée et la concentration plasmatique. Toute augmentation de cette dose est suivie d’une augmentation proportionnelle du taux plasmatique suggérant l’absence de phénomène de saturation.
      A posologie constante, les taux plasmatiques sont relativement constants.
      Il existe une relation concentration plasmatique/efficacité. Les taux plasmatiques nécessaires à l’obtention d’une efficacité satisfaisante se situent en moyenne entre 70 et 200 ng/ml. Il semblerait également que ces taux plasmatiques doivent être d’autant plus élevés que l’angor est plus sévère.
      Le profil pharmacocinétique n’est pas modifié en cas d’insuffisance rénale.
      Les concentrations plasmatiques chez le sujet âgé, l’insuffisant rénal et l’insuffisant hépatique sont en moyenne plus élevées que chez le sujet jeune.
      Le diltiazem et ses métabolites sont très peu dialysables.

    1. ***
      Traitement préventif des crises d’angine de poitrine notamment dans : l’angor d’effort, l’angor spontané dont l’angor de Prinzmetal.
    2. ANGOR(TRAITEMENT DE FOND)
    3. ANGOR D’EFFORT
    4. ANGOR SPONTANE
    5. ANGOR DE PRINZMETAL

    1. BRADYCARDIE SINUSALE (FREQUENT)
      Conduisant parfois à l’interruption du traitement.
    2. BLOC SINOAURICULAIRE (FREQUENT)
      Conduisant parfois à l’interruption du traitement.
    3. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE (FREQUENT)
      Conduisant parfois à l’interruption du traitement.
    4. OEDEME DES MEMBRES INFERIEURS (FREQUENT)
      Conduisant parfois à l’interruption du traitement.
    5. ERYTHEME CUTANE (FREQUENT)
      Conduisant parfois à l’interruption du traitement.
    6. URTICAIRE (FREQUENT)
      Conduisant parfois à l’interruption du traitement.
    7. DERMATITE EXFOLIATRICE (EXCEPTIONNEL)
      Eventuellement fébrile, régressive à l’arrêt du traitement.
    8. ASTHENIE (RARE)
      Transitoire.
    9. SOMNOLENCE (RARE)
      Transitoire.
    10. CEPHALEE (RARE)
      Transitoire.
    11. INSOMNIE (RARE)
      Transitoire.
    12. VERTIGE (RARE)
      Transitoire.
    13. DYSPEPSIE (RARE)
      Transitoire.
    14. DOULEUR EPIGASTRIQUE (RARE)
      Transitoire.
    15. SECHERESSE DE LA BOUCHE (RARE)
      Transitoire.
    16. CONSTIPATION (RARE)
      Transitoire.
    17. DIARRHEE (RARE)
      Transitoire.
    18. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Modérée et transitoire.

    19. HEPATITE (EXCEPTIONNEL)

    1. SURVEILLANCE CLINIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT
      SUJET AGE
      INSUFFISANCE RENALE
      INSUFFISANCE HEPATIQUE

      – Une surveillance doit être exercée chez les patients présentant une bradycardie (risque de majoration), un bloc auriculoventriculaire du 1er degré à l’électrocardiogramme (risque de majoration et, exceptionnellement, de bloc complet). En revanche, pas de précaution particulière en cas de bloc de branche isolé.

      – Chez les sujets âgés, les patients insuffisants rénaux et insuffisants hépatiques, les concentrations plasmatiques de diltiazem peuvent être augmentées. Il est recommandé d’être particulièrement attentif aux contre-indications et aux précautions d’emploi, et d’exercer une surveillance attentive, en particulier de la fréquence cardiaque et de l’électrocardiogramme, en début de traitement.

    2. ANESTHESIE GENERALE
      Informer l’anesthésiste de la prise de diltiazem.
    3. ALLAITEMENT
      Le diltiazem est retrouvé à des concentrations très faibles dans le lait maternel. Toutefois, l’allaitement lors d’un traitement par diltiazem est à éviter.

    1. DYSFONCTIONNEMENT SINUSAL
    2. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE DE HAUT DEGRE NON APPAREILLE
    3. INSUFFISANCE VENTRICULAIRE GAUCHE
      Avec stase plumonaire.
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Dantrolène : association contre-indiquée par mesure de prudence.
      Chez l’animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observées lors de l’administration de vérapamil et de dantrolène par voie I.V. L’association d’un antagoniste calcique et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse.
    5. GROSSESSE (relative)
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène.
      Il n’existe pas actuellement de données en nombre suffisant sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du chlorhydrate de diltiazem lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
      En conséquence, l’utilisation du chlorhydrate de diltiazem est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l’argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse, mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.

    Signes de l’intoxication :

    1. HYPOTENSION ARTERIELLE
    2. BRADYCARDIE SINUSALE
    3. BLOC AURICULOVENTRICULAIRE

    Traitement

    Le tableau clinique de l’intoxication aiguë massive peut comporter une hypotension marquée pouvant aller jusqu’au collapsus, une bradycardie sinusale avec ou sans dissociation isorythmique, des troubles de la conduction auriculo-ventriculaire.
    Le
    traitement à entreprendre en milieu hospitalier comprendra : lavage gastrique, diurèse osmotique.
    Les troubles de la conduction peuvent bénéficier d’un entrainement électrosystolique temporaire.
    Les antidotes proposés sont : l’atropine, l’adrénaline,
    le glucagon voire le gluconate de calcium.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Un comprimé (60 mg) trois fois par jour au début des repas.
    Dans les cas sévères, la posologie peut être portée à quatre (soit 240 mg) voire six comprimés (soit 360 mg) par jour.
    .
    Mode d’emploi :
    Le comprimé doit être avalé avec un
    peu de liquide sans être croqué.


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