ADRENALINE RENAUDIN 0.1 pour cent (1 mg/1 ml) solution injectable (Hôp)
ADRENALINE RENAUDIN 0.1 pour cent (1 mg/1 ml) solution injectable (Hôp)
Introduction dans BIAM : 21/3/2000
Dernière mise à jour : 11/1/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SOLUTION INJECTABLE
Usage : adulte et enfant
Etat : commercialisé
Laboratoire : RENAUDINProduit(s) : ADRENALINE RENAUDIN
Evénements :
- octroi d’AMM 16/4/1997
- publication JO de l’AMM 9/12/1997
- mise sur le marché 30/6/1998
- rectificatif d’AMM 22/5/2000
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 560477-7
100
ampoule(s)
1
ml
verreEvénements :
- agrément collectivités 27/5/1998
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES
A L’ABRI DE LA LUMIEREComposition
Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :
Volume : 1
ml- EPINEPHRINE 1 mg
- CHLORURE DE SODIUM excipient
- METABISULFITE DE SODIUM conservateur (excipient)
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient
- STIMULANT CARDIAQUE (ADRENERGIQUE ET DOPAMINERGIQUE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : C01C-A24.
L’adrénaline est un sympathomimétique à action directe, ayant des effets aussi bien sur les récepteurs alpha que bêta-adrénergiques.
L’emploi d’adrénaline repose essentiellement sur les propriétés suivantes :
– vasoconstriction périphérique ;
– action cardiaque bathmotrope positive et inotrope positive ;
– action relaxante de la musculature bronchique et inhibition de la libération des médiateurs de l’inflammation et de l’allergie.
- ***
– Traitement de l’arrêt cardio-vasculaire;
– Traitement du choc anaphylactique;
– Traitement des détresses cardio-circulatoires avec états de choc anaphylactique, hémorragique, traumatique, infectieux ou secondaire à la chirurgie cardiaque.
Dans les situations où le pronostic vital est en jeu l’adrénaline peut être utilisée, même chez les patients sensibles aux sulfites. - ARRET CARDIAQUE
- CHOC ANAPHYLACTIQUE
- CHOC CARDIOGENIQUE
- ANGOR
- INFARCTUS DU MYOCARDE
Risque. - TACHYCARDIE SINUSALE
Supérieure à 130/min. - ARYTHMIE VENTRICULAIRE
- FIBRILLATION VENTRICULAIRE
- REACTION ALLERGIQUE
En raison de la présence de métabisulfite de soium, risque de réaction allergique, y compris réactions anaphylactiques et bronchospasme.
- SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
Toute administration par voie intraveineuse d’adrénaline peut entraîner des troubles du rythme ventriculaire avec risque de fibrillation ventriculaire, parfois létale.
Elle impose une surveillance cardiologique étroite et, si possible, un monitorage électrocardiographique. - REACTIONS ANAPHYLACTIQUES
En cas de survenue de prodromes d’une réaction anaphylactique tels que :
– prurit généralisé des muqueuses ou érythème,
– oedème labial ou oropharyngé,
– oppression thoracique,
– sueurs profuses,
– hypotension,
l’adrénaline doit être administrée par voie sous-cutanée. - COLLAPSUS HYPOVOLEMIQUE
En cas de collapsus hypovolémique n’administrer qu’après rétablissement de la volémie. - SPORTIFS
L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage. - INTOLERANCE AUX SULFITES
En raison de la présence de sulfites, risque de réactions allergiques, y compris réactions anaphylactiques et bronchospasme.
- TROUBLES DU RYTHME VENTRICULAIRE
- MYOCARDIOPATHIE OBSTRUCTIVE
- INSUFFISANCE CORONARIENNE
- ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
– Associations déconseillées :
Anesthésiques halogénés, antidépresseurs imipraminiques, antidépresseurs sérotoninergiques-noradrénergiques, guanéthidine et apparentés.
Signes de l’intoxication :
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE
– 2 – SOUS-CUTANEE
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
– Arrêt cardiocirculatoire :
Administration intraveineuse en bolus de 1 à 5 mg jusqu’au rétablissement de l’état hémodynamique.
– Choc anaphylactique établi :
* Dilution de l’ampoule de 1 ml dans 10 ml de sérum physiologique puis
administration intraveineuse en bolus de 1 ml de la solution diluée, soit 0.1 mg d’adrénaline. Les bolus seront répétés jusqu’au rétablissement de l’état hémodynamique. Une surveillance étroite sera instaurée.
* Ou bien administration sous-cutanée de
0.3 ml de la solution non diluée, soit 0.3 mg d’adrénaline. L’amélioration apparaît généralement dans les 3 à 5 minutes suivant l’injection sous-cutanée. Une seconde injection de 0.3 ml de la solution non diluée peut être faite 10 à 15 minutes plus
tard, si nécessaire.
Chez l’enfant, par voie sous-cutanée, les doses seront :
. moins de 2 ans (jusqu’à 12 kg) : 0.05 à 0.1 ml de la solution non diluée soit 0.05 à 0.1 mg d’adrénaline;
. de 2 à 6 ans (12 à 18 kg) : 0.15 ml de la solution non diluée
soit 0.15 mg d’adrénaline;
. de 6 à 12 ans (18 à 33 kg) : 0.2 ml de la solution non diluée soit 0.2 mg d’adrénaline.
– Détresses cardiocirculatoires avec états de choc :
Administration à la seringue électrique en continu d’une dose comprise entre 0.01
et 0.5 mcg/kg/min, la posologie moyenne étant à titrer en fonction de l’effet thérapeutique recherché.
.
Incompatibilités physicochimiques :
Ne jamais diluer dans les solutions alcalines.
Sont imcompatibles : alcalins, cuivre, fer, argent, zinc et
autres métaux, gommes, agents anti-oxydants et tanins.