CLOMIPRAMINE MERCK 75 mg comprimés pelliculés sécables

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CLOMIPRAMINE MERCK 75 mg comprimés pelliculés sécables

Introduction dans BIAM : 31/10/2000
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES SECABLES

    Usage : adulte, enfant + de 6 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MERCK GENERIQUES

    Produit(s) : CLOMIPRAMINE MERCK

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 16/12/1999
    2. publication JO de l’AMM 11/4/2000
    3. mise sur le marché 5/10/2000
    4. rectificatif d’AMM 9/10/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 353014-1

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 6/9/2000
    2. inscription SS 6/9/2000


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 18
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 37.49 F

    Prix public TTC : 54.20 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDEPRESSEUR (INHIB. NON SEL. DU RECAPTA. DE MONOAMINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N06A-A04.
      Les effets biochimiques, vraisemblablement à l’origine de l’effet thérapeutique, reposent sur une diminution du recaptage présynaptique de la noradrénaline et de la sérotonine dont la transmission synaptique est facilitée.
      L’effet sédatif, lorsqu’il se manifeste, est en rapport avec la composante histaminergique de la molécule.
      Par ailleurs, celle-ci exerce un effet anticholinergique central et périphérique, à l’origine d’effets indésirables.
      Les propriétés adrénolytiques peuvent provoquer une hypotension orthostatique.
      L’amélioration portant spécifiquement sur l’humeur est souvent retardée par rapport aux améliorations symptomatiques telles que le ralentissement idéomoteur, l’insomnie ou l’anxiété. Cette notion doit être prise en compte avant l’interruption d’un traitement pour raison d’inefficacité, ainsi que dans l’ajustement des doses efficaces.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      – Absorption :
      La biodisponibilité de la clomipramine est variable d’un sujet à l’autre (de 35 à 65% environ). En raison d’un effet de premier passage hépatique important, la biodisponibilité de la clomipramine est réduite après administration par voie orale d’environ 50% par rapport à l’administration parentérale.
      – Distribution :
      Le volume de distribution est élevé, en moyenne de 12 l/kg. La clairance totale plasmatique de la clomipramine, calculée après administration intraveineuse, est de 0,73 l/min.
      La clomipramine passe la barrière hémato-encéphalique.
      La concentration de clomipramine dans le lait maternel est égale ou supérieure à celle du sang.
      Liaison aux protéines plasmatiques :
      La liaison aux protéines est importante : 98%.
      Demi-vie d’élimination :
      La demi-vie d’élimination plasmatique de la clomipramine est d’environ 21 heures.
      – Métabolisme :
      Le foie joue un rôle majeur dans le processus de métabolisation des antidépresseurs imipraminiques : captation (effet de premier passage) puis biotransformation intense, ce qui explique la forte valeur de la clairance plasmatique, rapportée au débit sanguin hépatique (1,5 l/min) et la quasi-absence de composés actifs retrouvés au niveau urinaire.
      Le métabolite principal de la clomipramine est la desméthylclomipramine, composé actif, dont la demi-vie est plus longue que celle de la molécule mère (entre 25 et 50 heures). L’inactivation de la clomipramine ou de la desméthylclomipramine se fait par oxydation puis par conjugaison avec l’acide glucuronique, aboutissant à des substances hydrosolubles éliminées dans les urines ou la bile.
      – Elimination :
      Deux tiers des conjugués hydrosolubles sont excrétés dans l’urine et environ un tiers dans les fèces. Seulement 1% environ de la dose est excrété inchangé. ‰galement 1% de la dose est excrété sous forme de desméthylclomipramine.
      – Relation concentration-activité :
      Pour la clomipramine, la fourchette thérapeutique communément retenue se situe entre 40 et 80 ng/ml, 250 à 500 ng/ml pour la somme clomipramine-desméthylclomipramine. En pratique courante, le dosage plasmatique de la clomipramine n’est pas nécessaire pour assurer le suivi thérapeutique. Toutefois, on distingue 2 groupes de malades pour lesquels le monitoring des concentrations plasmatiques peut être souhaitable :
      * les patients à risque : sujet âgé, pathologie cardiaque, hépatique, rénale, enfant, etc.;
      * les patients résistant au traitement ou chez lesquels les effets indésirables sont marqués ou encore polymédiqués (cf Interactions).
      – Populations à risque :
      * Sujet âgé : le métabolisme hépatique diminue et donc la clairance totale avec augmentation des concentrations à l’équilibre, de la fraction libre et des demi-vies. Il importe alors de diminuer les doses, au moins dans un premier temps.
      * Insuffisants hépatique et rénal : il convient de diminuer la posologie de la clomipramine.

    1. ***
      – Etats dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés), y compris les épisodes sévères chez les patients hospitalisés.
      – Troubles obsessionnels compulsifs.
      – Prévention des attaques de panique avec ou sans agoraphobie.
      – Certains états dépressifs apparaissant lors des schizophrénies, en association avec un traitement neuroleptique.
    2. DEPRESSION
    3. TROUBLE OBSESSIONNEL COMPULSIF
    4. ATTAQUE DE PANIQUE

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Ils découlent pour la plupart des propriétés pharmacologiques des antidépresseurs imipraminiques.
      Certains de ces effets indésirables peuvent être prévenus ou combattus par des thérapeutiques adjuvantes ou correctrices, voire une réduction de la posologie.
    2. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    3. CONSTIPATION
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    4. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    5. TACHYCARDIE
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    6. HYPERSUDATION
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    7. RETENTION D’URINE
      Eventuellement.
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    8. TROUBLE DE LA MICTION
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    9. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    10. IMPUISSANCE
      Lié aux effets périphériques de la molécule : effet habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
    11. SOMNOLENCE (FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DU TRAITEMENT

      Effet antihistaminique, plus marquée en début de traitement.

    12. SEDATION (FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DU TRAITEMENT

      effet antihistaminique, plus marquée en début de traitement.

    13. TREMBLEMENT (RARE)
      Lié aux effetx centraux.
    14. CRISE CONVULSIVE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TERRAIN PREDISPOSE

      Lié aux effetx centraux.
      Le risque d’apparition de convulsions augmente avec la posologie et notamment au-dessus de 250 mg par jour.

    15. CONFUSION MENTALE (RARE)
      Etats confusionnels transitoires.
      Lié aux effetx centraux.
    16. SYNDROME SEROTONINERGIQUE (RARE)
      (En association).
      Lié aux effets centraux.
      * Associations contre-indiquées :
      IMAO non sélectifs : risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique [1] . Respecter un délai de deux semaines entre l’arrêt de l’IMAO et le début du traitement par l’antidépresseur sérotoninergique, et d’au moins une semaine entre l’arrêt de l’antidépresseur sérotoninergique et le début du traitement par l’IMAO.
      [1] Syndrome sérotoninergique :
      Certains surdosages ou certains médicaments (lithium) peuvent donner lieu à un syndrome sérotoninergique justifiant l’arrêt immédiat du traitement.
      Le syndrome sérotoninergique se manifeste par l’apparition (éventuellement brutale) simultanée ou séquentielle d’un ensemble de symptômes pouvant nécessiter l’hospitalisation, voire entraîner le décès.
      Ces symptômes peuvent être d’ordre :
      – psychique (agitation, confusion, hypomanie, éventuellement coma),
      – moteur (myoclonies, tremblements, hyperréflexie, rigidité, hyperactivité),
      – végétatif (hypo ou hypertension, tachycardie, frissons, hyperthermie, sueurs),
      – digestif (diarrhée).
      Le strict respect des doses préconisées constitue un facteur essentiel dans la prévention de l’apparition de ce syndrome.
      * Associations déconseillées :
      IMAO sélectifs A (moclobémide, toloxatone) : risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique (cf supra). Si l’association s’avère réellement nécessaire, surveillance clinique très étroite. Débuter l’association aux posologies minimales recommandées.
    17. LEVEE DE L’INHIBITION PSYCHOMOTRICE
      Avec risque suicidaire.
      Effet lié à la nature même de la maladie dépressive.
    18. ACCES MANIAQUE
      Avec apparition d’épisodes maniaques.
      Effet lié à la nature même de la maladie dépressive.
    19. DELIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET PSYCHOTIQUE

      Réactivation chez les sujets psychotiques.
      Effet lié à la nature même de la maladie dépressive.

    20. ANXIETE
      Manifestations paroxystiques.
      Effet lié à la nature même de la maladie dépressive.
    21. POIDS(AUGMENTATION)
    22. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES
    23. ARYTHMIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES
    24. VOLUME MAMMAIRE(AUGMENTATION)
    25. GALACTORRHEE
    26. BOUFFEE DE CHALEUR
    27. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
    28. DYSARTHRIE
    29. HEPATITE CYTOLYTIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Ou cholestatique.
    30. HEPATITE CHOLESTATIQUE (EXCEPTIONNEL)
    31. EOSINOPHILIE
    32. LEUCOPENIE
    33. AGRANULOCYTOSE
    34. THROMBOPENIE
    35. SYNCOPE

    1. MISE EN GARDE
      – Risque suicidaire :

      Comme lors de tout traitement par antidépresseur, le risque suicidaire chez les patients déprimés persiste en début de traitement, la levée de l’inhibition psychomotrice pouvant précéder l’action antidépressive proprement dite.

      – Syndrome de sevrage :

      De rares cas de syndrome de sevrage (céphalées, malaises, nausées, anxiété, troubles du sommeil) ayant été observés à l’arrêt du traitement, il est recommandé de réduire progressivement les doses et de surveiller tout particulièrement le patient durant cette période.
    2. DEBUT DE TRAITEMENT
      Une insomnie ou une nervosité en début de traitement peuvent justifier une diminution de la posologie ou un traitement transitoire symptomatique.
    3. ACCES MANIAQUE
      En cas de virage maniaque franc, le traitement par la clopmipramine sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif prescrit.
    4. EPILEPSIE
      Chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d’épilepsie, il est prudent de renforcer la surveillance clinique et électrique, en raison de la posssibilité d’abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt du traitement.
    5. SUJET AGE
      La clomipramine doit être utilisée avec prudence chez le sujet âgé présentant :

      – une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique et à la sédation,

      – une constipation chronique (risque d’ileus paralytique),

      – une éventuelle hypertrophie prostatique.
    6. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES
      La clomipramine doit être utilisée avec prudence chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits.
    7. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      La clomipramine doit être utilisée avec prudence, en raison du risque de surdosage.
    8. INSUFFISANCE RENALE
      La clomipramine doit être utilisée avec prudence, en raison du risque de surdosage.
    9. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      En clinique, les résultats des études épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes semblent exclure, à ce jour, un risque malformatif particulier pour l’imipramine ou l’amitryptiline. Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies d’antidépresseurs imipraminiques ont été décrits des signes d’imprégnation atropinique : hyperexcitabilité, distension abdominale, iléus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardies, troubles neurologiques…, et des cas de détresse respiratoire.
      En conséquence :
      – la grossesse est l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement antidépresseur, administré, si possible, en monothérapie ;
      – le risque tératogène, s’il existe, semble faible ;
      – si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse en raison des effets atropiniques de ces antidépresseurs ;
      – il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
    10. ALLAITEMENT
      Le passage dans le lait maternel est mal connu mais probablement faible ; néanmoins, par mesure de précaution, l’allaitement est à éviter pendant la durée du traitement.
    11. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l’exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d’appareils ou la conduite de véhicules à moteur.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. GLAUCOME A ANGLE FERME
    3. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      Risque de rétention urinaire.
    4. INFARCTUS DU MYOCARDE RECENT
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Imao non sélectifs (iproniazide, nialamide) :
      Risque d’apparition d’un syndrome sérotoninergique. Respecter un délai de deux semaines entre l’arrêt de l’Imao et le début du traitement par l’imipraminique, et d’au moins une semaine entre l’arrêt de l’imipraminique et le début du traitement par l’Imao.
      – Sultopride :
      Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes, par addition des effets électrophysiologiques.
      – Imao sélectifs A (moclobémide, toloxatone), alcool, clonidine et apparentés, adrénaline et noradrénaline : contre-indications relatives.
    6. OCCLUSION INTESTINALE
      en raison de la présence d’huile ricin.

    Signes de l’intoxication :

    1. TROUBLE CARDIOVASCULAIRE
    2. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
    3. CONFUSION MENTALE
    4. COMA

    Traitement

    En cas de surdosage volontaire ou accidentel, on observe des manifestations cardiovasculaires sévères (essentiellement troubles de la conduction conditionnant la gravité de l’intoxication), ainsi qu’un renforcement des symptômes anticholinergiques,
    éventuellement un état confusionnel ou un coma (parfois retardé). Il y a lieu, dans ce cas, de faire hospitaliser immédiatement le malade dans un service spécialisé et de faire évacuer le produit ingéré.
    La prise en charge doit comporter un traitement
    symptomatique et une surveillance des fonctions vitales, notamment cardiaques et respiratoires, pendant au moins 5 jours.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    1 / Dépression :
    La posologie usuelle pour le traitement de la dépression varie de 75 à 150 mg par jour.
    La posologie initiale est le plus souvent de 75 mg mais elle peut être adaptée individuellement dans la fouchette des doses
    recommandées. Cette posologie sera éventuellement réévaluée après 3 semaines de traitement effectif à doses efficaces.
    – Sujet âgé :
    Le traitement sera initié à posologie faible, c’est-à-dire en pratique à la moitié de la posologie minimale
    recommandée. L’augmentation des doses, si nécessaire, sera progressive, en pratiquant une surveillance clinique : les effets indésirables des imipraminiques peuvent en effet avoir des conséquences graves chez la personne âgée (chutes, confusions).

    Insuffisants hépatique et rénal : il convient de diminuer la posologie.
    .
    Mode d’emploi :
    Les caractéristiques pharmacocinétiques de ce médicament autorisent une seule prise journalière, pendant les repas ou à distance de ceux ci.
    – Durée de
    traitement :
    Le traitement par antidépresseur est symptomatique.
    Le traitement d’un épisode est de plusieurs mois (habituellement de l’ordre de six mois) afin de prévenir les risques de rechute de l’épisode dépressif.
    – Traitements psychotropes associés
    :
    L’adjonction d’un traitement sédatif ou anxiolytique peut être utile en début de traitement, afin de couvrir la survenue ou l’aggravation de manifestations d’angoisse. Toutefois, les anxiolytiques ne protègent pas forcément de la levée de
    l’inhibition.
    2 / Troubles obsessionnels compulsifs :
    La posologie usuelle est comprise entre 75 et 150 mg. Le traitement débute le plus souvent à dose faible. (25 mg par jour), en augmentant par paliers en fonction de la tolérance, jusqu’à 75 à 150
    mg/jour.
    Cette dose pourra être éventuellement augmentée par paliers au-delà d’un délai suffisamment long pour juger de l’inefficacité des posologies antérieures (plusieurs semaines ou mois).
    La dose maxiale est de 250 mg par jour.
    3 / Attaques de
    panique et troubles phobiques :
    La clomipramine ne traite pas la crise d’angoisse (indication des médicaments anxiolytiques) mais prévient ses récidives et ses complications (agoraphobie) dans le cadre du ªtrouble paniqueº (DSM III R).
    Le traitement
    sera d’installation progressive, les posologies utiles variant de vingt à cent cinquante milligrammes selon les cas.
    Une recrudescence passagère des troubles peut s’observer en début de traitement. Celui-ci sera prolongé plusieurs semaines après la
    disparition des troubles et diminué progressivement.


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