NEUROLITHIUM 1 g/5 ml solution buvable

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NEUROLITHIUM 1 g/5 ml solution buvable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 30/6/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION BUVABLE

    unidose

    Etat : commercialis

    Laboratoire : LABCATAL

    Produit(s) : NEUROLITHIUM

    Evénements :

    1. mise sur le march 1/1/1973
    2. octroi d’AMM 23/9/1974
    3. validation de l’AMM 23/10/1986

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 317927-0

    24
    ampoule(s)
    5
    ml
    verre teint

    Evénements :

    1. agrment collectivits 13/8/1983
    2. inscription SS 13/8/1983


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 12.61 F

    Prix public TTC : 20.90 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 554009-5

    60
    ampoule(s)
    5
    ml
    verre teint

    Evénements :

    1. agrment collectivits 13/8/1983


    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste II

    Composition

    Expression de la composition : par unit de prise, soit pour :

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    • LITHIUM GLUCONATE 1 g
      gluconate de lithium anhydre, quantite correspondant en lithiummetal a 34,35mg

    Principes non-actifs

    1. NORMOTHYMIQUE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N05A-N01.
      Ou rgulateur de l’humeur.


    1. Prvention des rechutes de psychoses maniaco-dpressives traitement curatif des tats d’excitation maniaque ou hypo-maniaque.

    1. NAUSEE
      Signes les plus frquents d’un risque de surdosage, leur apparition doit faire surveiller la lithimie et adapter le traitement.
    2. TREMBLEMENT
      Signes les plus frquents d’un risque de surdosage, leur apparition doit faire surveiller la lithimie et adapter le traitement.
    3. SOIF
      Signes les plus frquents d’un risque de surdosage, leur apparition doit faire surveiller la lithimie et adapter le traitement.
    4. TROUBLE DE L’EQUILIBRE
      Signes les plus frquents d’un risque de surdosage, leur apparition doit faire surveiller la lithimie et adapter le traitement.
    5. VOMISSEMENT
    6. DIARRHEE (RARE)
    7. SEDATION
    8. LETHARGIE
    9. OBNUBILATION
    10. TREMBLEMENT DES EXTREMITES
    11. CRISE CONVULSIVE
    12. VERTIGE
    13. SYNDROME SEROTONINERGIQUE (RARE)
      En association.
    14. HYPOTONIE MUSCULAIRE
    15. POIDS(AUGMENTATION)
    16. GOITRE
      Isol (euthyrodie) ou associ.
    17. DYSTHYROIDIE
    18. HYPOTHYROIDIE
    19. HYPERTHYROIDIE
    20. ARYTHMIE
      Dgnrescence myofibrillaire avec infiltrat interstitiel lymphocytaire.
    21. LEUCOCYTOSE
      Avec hyperneutrophilie et lymphocytopnie.
    22. POLYURIE
    23. DIABETE INSIPIDE NEPHROGENIQUE
    24. SYNDROME NEPHROTIQUE
    25. ACNE
      Ou ruption acniforme.
    26. PSORIASIS
      Aggravation ou dclenchement de psoriasis ou d’ruption psoriasiforme.

    1. SURVEILLANCE MEDICALE
      Examens pratiquer :

      . avant le traitement :

      – Examen de la fonction rnale (protinurie, clairance rnale de la cratinine)

      – Test de grossesse

      – Ionogramme sanguin et numration de la formule sanguine

      – Examen cardiaque : le lithium entrane des modifications de la repolarisation surtout aux fortes doses ou en cas de surdosage.

      Il doit tre utilis avec prudence et aprs avis spcialis chez les sujets ayant des troubles du rythme paroxystiques ou permanents chroniques. A viter en cas d’atteinte de la fonction ventriculaire.

      – Si on suspecte une hypothyrodie : dosage de l’iodmie protique (PBI) et/ou index de la thyroxine libre et TSH plasmatique, T3, T4.

      L’hypothyrodie ventuelle devra tre corrige avant le dbut du traitement.

      – Vrification de la glycmie jeun : en cas de prise de poids une autre vrification devra tre effectue en cours de traitement.

      . en cours de traitement :

      – Assurer le maintien du taux srique du lithium entre 0.5 et 0.8meq/l.

      En cas d’apparition d’effets indsirables faire pratiquer une lithimie.

      – Ne pas modifier les apports sods

      – Il est indispensable d’expliquer le principe du traitement au malade car l’quilibration stable de la lithimie est impossible sans la rgularit de prises et la rigueur des contrles.
    2. BOISSONS ALCOOLISEES
      A viter.

    1. INSUFFISANCE RENALE
      A moins de pouvoir exercer une surveillance trs stricte et trs rgulire de la lithimie.
    2. DEPLETION HYDROSODEE
      Au cours du traitement par les diurtiques, au cours des rgimes dsods et de faon gnrale lors de toute dpltion hydrosode,il est dconseill de prescrire des sels de lithium en raison du risque de rabsorption tubulaire accrue, sauf cas particulier.
    3. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Associations dconseilles :
      – AINS (diclofnac, ktoprofne, indomtacine, phnylbutazone, piroxicam et, par extrapolation, tous les Ains sauf les salicyls) (voie gnrale) : augmentation de la lithimie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l’excrtion rnale du lithium).
      – Carbamazpine : risque de neurotoxicit se manifestant par des troubles crebelleux, confusion, somnolence, ataxie. Ces troubles sont rversibles l’arrt du traitement par le lithium.
      – Diurtiques : augmentation de la lithimie avec signes de surdosage comme lors d’un rgime dsod (diminution de l’excrtion urinaire du lithium).
      – Inhibiteurs de l’enzyme de conversion (tous) : augmentation de la lithimie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l’excrtion rnale du lithium).
      – Neuroleptiques (halopridol, chlorpromazine, fluphnazine, thioridazine) : syndrome confusionnel avec parfois augmentation rapide de la lithimie.
    4. GROSSESSE
      Plusieurs tudes confirment la possibilit d’un effet tratogne du lithium, touchant essentiellement le coeur et les gros vaisseaux.
      Il existe un risque de dsquilibre du traitement au troisime trimestre et aprs l’accouchement.
      Chez le nouveau-n de mre traite, on rapporte des cas d’hypotonie, de difficult de succion et d’hypothermie.
      Par consquent, chez une femme en ge de procrer, des moyens efficaces de contraception seront instaurs. Cependant, chez une femme souhaitant un enfant et, par ailleurs, bien quilibre par le lithium, une conception n’est pas formellement proscrire dans la mesure o un diagnostic ant-natal par chographie cardiaque foetale est possible. Il est souhaitable de contrler plus frquemment la lithimie maternelle tout au long de la grossesse et en particulier au troisime trimestre et aprs l’accouchement.
      D’autre part, il est indispensable de ne pas modifier les apports sods au cours de cette priode et d’viter tout traitement diurtique associ. Dans la mesure du possible, il est souhaitable de diminuer les posologies voire d’arrter momentanment le traitement dans la semaine qui prcde l’accouchement pour viter l’imprgnation du nouveau-n.
      Chez ce dernier, il est justifi de pratiquer une lithimie la naissance et une surveillance de la fonction cardiaque.
    5. ALLAITEMENT
      L’allaitement est contre-indiqu en raison d’un passage variable du lithium dans le lait maternel et d’effets rapports chez le nouveau-n (hypotonie, hypothermie, cyanoses).

    Traitement

    En cas d’intoxication grave les principaux signes sont des signes cardiaques avec perturbation de l’ECG et neurologiques : vertiges, troubles de la vigilance, hyperrflxie puis coma vigile.
    L’apparition de ces symptmes ncessite :
    – L’arrt immdiat du
    traitement
    – Le contrle en urgence de la lithimie
    – L’augmentation de l’excrtion du lithium par alcalinisation des urines (aminophylline), diurse osmotique (mannitol) et adjonction de chlorure de sodium.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    .
    .
    Posologie Particulire:
    – Posologie initiale : 10 20 meq de lithium par jour de 10 ml) rparties en 3 prises au cours des repas.
    – Posologie ultrieure adapte partir des lithimies, dtermines 2 fois par semaine au dbut. En cas de taux
    insuffisants, la prescription est habituellement majore par paliers de 5 meq
    – Sujet g : posologies plus basses et plus progressives.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Une ampoule de 5 ml contient 4.95 meq de lithium.
    Posologie individualise pour chaque malade
    selon les concentrations sanguines et la rponse clinique. Les doses ncessaires pour maintenir la lithimie entre 0.5 et 0.8 meq/l ou mmol/l varient selon les individus. Il faut la stabiliser au plus faible taux efficace.
    Les dosages de la lithimie
    doivent se faire le matin, imprativement avant la premire prise de lithium.
    La lithimie efficace atteinte, les dosages sanguins sont effectus toutes les semaines 2 fois par semaine au dbut pendant le premier mois puis tous les mois pendant le
    premier trimestre puis tous les 2 mois.
    Si l’on tient compte des donnes actuelles sur la chronobiologie du lithium, il doit tre pris au cours des repas, midi et soir, la posologie la plus leve devant tre administre le soir.


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