FONZYLANE 50 mg/5 ml solution injectable

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FONZYLANE 50 mg/5 ml solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    No de Dossier d’AMM – VNL 10012
    code exprimentation – LL 1656


    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialis

    Laboratoire : LAFON

    Produit(s) : FONZYLANE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 24/6/1974
    2. publication JO de l’AMM 2/3/1976
    3. mise sur le march 15/9/1976
    4. validation de l’AMM 6/5/1988
    5. rectificatif d’AMM 4/10/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 346596-9

    2
    ampoule(s)
    5
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vnneuses 29/4/1974
    2. agrment collectivits 26/9/1998
    3. inscription SS 26/9/1998
    4. mise sur le march 21/1/1999


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    35 %

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unit de prise, soit pour :

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. VASODILATATEUR PERIPHERIQUE (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C04A-X20.
      L’activit vasculaire du buflomdil est lie deux composantes pharmacologiques : un effet alpha 1 et alpha 2 adrnolytique et une action directe sur les structures myocytaires microcirculatoires :
      – Par son action adrnolytique alpha non spcifique, le buflomdil s’oppose localement aux effets vasoconstricteurs de l’adrnaline, du stress et du froid. Cette action se retrouve essentiellement au niveau des artres riches en rcepteurs alpha : artres priphriques musculaires du circuit de distribution.
      – Par son action spcifique microcirculatoire lie un effet sur les mouvements calciques, au niveau des myocytes privasculaires, le buflomdil ouvre les sphincters pr-capillaires spasms et restaure donc une microcirculation musculocutane fonctionnelle.
      Chez l’animal :
      – L’tude microcinmatographique quantitative directe sur la bajoue du hamster a montr une augmentation du diamtre des microvaisseaux de 16 20% aprs administration locale de buflomdil.
      – Le buflomdil provoque par voie intra-artrielle, intraveineuse et intra-duodnale une augmentation du dbit fmoral mais aussi des dbits cutan et musculaire avec baisse des rsistances priphriques, chez le chien veill ou anesthsi. Cette augmentation est significativement suprieure celles obtenues par les produits de rfrence.
      Chez l’homme :
      – Les examens capillaroscopiques effectus aprs traitement oral ou intraveineux de buflomdil ont montr une augmentation du nombre et de la taille des boucles capillaires et le relchement des sphincters pr-capillaires spasms avec accroissement de la vitesse de circulation des hmaties.
      – Le buflomdil, ne mobilisant pas d’importante masse sanguine, ne modifie donc pas de faon significative l’hmodynamique cardiaque (pression artrielle systolique et diastolique, frquence cardiaque, pression d’jection ventriculaire, dbit cardiaque total et systolique, index cardiaque, travail du ventricule gauche).
      Ceci a t vrifi chez l’animal et chez l’homme par cathtrisme cardiaque.
      * Proprits pharmacocintiques :
      Le mtabolisme du buflomdil a t tudi chez le rat et chez le chien par analyse physicochimique et par molcule marque au C14, chez l’homme par mesure physicochimique ; le buflomdil est absorb rapidement au niveau intestinal, il reste essentiellement dans le plasma (chez le rat et le chien, 50% du produit restent l’tat libre).
      – La demi-vie d’limination plasmatique est relativement courte : de l’ordre de 2 heures.
      – Les vitesses d’limination et d’change avec le compartiment de fixation ne dpendent pas de sa voie d’administration.
      – Le volume de distribution est lev avec une diffusion tissulaire importante.
      Le buflomdil est mtabolis au niveau du foie, principalement par l’isoforme 2D6 du cytochrome P450, comme en tmoignent les tudes in vitro. Le buflomedil est ensuite limin en grande partie par le rein, la fois sous fome inchange et sous forme de mtabolites glucuroconjugus.
      Une tude pharmocintique ralise chez des sujets sains, mtaboliseurs lents ou rapides pour le CYP2D6, confirme la prpondrance de cette voie d’limination.
      Cependant, l’utilisation de buflomdil chez des sujets mtaboliseurs lents (7% de la population gnrale), ou recevant conjointement un inhibiteur du CYP2D6 ne devrait pas avoir de consquences en termes de tolrance. En revanche, en cas d’insuffisance rnale ou hpatique, ou chez le sujet g, une inhibition du CYP2D6 peut tre l’origine d’une augmentation des concentrations plasmatiques de buflomdil, avec un risque de majoration de ses effets indsirables, notamment neurologiques.
      Chez l’insuffisant rnal svre, la demi-vie d’limination plasmatique est de l’ordre de 5 heures (+ ou- 3,4 heures).

    1. ***
      Traitement de l’ischmie chronique svre des membres infrieures chez les patients ayant un risque d’amputation et chez lesquels la revascularisation par chirurgie ou angioplastie a chou, n’est pas ralisable ou n’est pas indique aprs confrontation mdico-chirurgicale.

    1. NAUSEE (RARE)
      Transitoire.
    2. VOMISSEMENT (RARE)
      Transitoire.
    3. SENSATION DE CHALEUR (RARE)
      Au niveau cutane. Effet transitoire.
    4. PICOTEMENT (RARE)
      Des extrmits. Effet transitoire.
    5. CEPHALEE (RARE)
      Transitoire.
    6. VERTIGE (RARE)
      Transitoire.
    7. TREMBLEMENT DES EXTREMITES (RARE)
      Transitoire.
    8. RASH (RARE)
      Transitoire.
    9. URTICAIRE (RARE)
      Transitoire.

    1. VOIE INTRAMUSCULAIRE
      L’utilisation de la voie intramusculaire doit tre exceptionnelle en regard des associations mdicamenteuses frquentes dans la pathologie traite (par exemple anticoagulant).
    2. GROSSESSE
      Les tudes chez l’animal n’ont pas mis en vidence d’effet tratogne. En l’absence d’effet tratogne chez l’animal, un effet malformatif dans l’espce humaine n’est pas attendu. En effet, ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espce humaine se sont rvles tratognes chez l’animal au cours d’tudes bien conduites sur deux espces.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de donnes suffisamment pertinentes pour valuer un ventuel effet malformatif ou foetotoxique du buflomdil lorsqu’il est administr pendant la grossesse.
      En consquence par mesure de prcaution, il est prfrable de ne pas utiliser le buflomdil pendant la grossesse.

    1. EPILEPSIE
    2. ALLAITEMENT (relative)
      Ce mdicament est gnralement dconseill en cas d’allaitement.

    Signes de l’intoxication :

    1. CRISE CONVULSIVE
    2. ETAT DE MAL MYOCLONIQUE
    3. TACHYCARDIE SINUSALE
    4. HYPOTENSION ARTERIELLE
    5. ARYTHMIE VENTRICULAIRE
    6. TROUBLE DE LA CONDUCTION VENTRICULAIRE
    7. COMA
    8. ARRET CARDIAQUE

    Traitement

    En cas de surdosage volontaire ou accidentel, on peut observer rapidement (15 90 minutes) des manifestations neurologiques (convulsions, tat de mal convulsif) pouvant tre suivies d’une symptomatologie cardiovasculaire (en particulier tachycardie
    sinusale, hypotension, troubles du rythme ventriculaire graves, troubles de conduction, notamment intraventriculaire) qui peuvent voluer vers un coma et/ou un arrt cardiocirculatoire.
    Ce tableau clinique est un tableau proche de celui d’une
    intoxication par antidpresseurs imipraminiques.
    Il y a lieu de faire hospitaliser immdiatement le malade par transport mdicalis d’urgence dans un service spcialis, afin d’instaurer une surveillance neurologique et lectrocardiographique continue
    et de mettre en place sans dlai une assistance respiratoire et le traitement de l’intoxication.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    – Voie intramusculaire ou intraveineuse lente : une ampoule injectable matin et soir.


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