DAONIL FAIBLE 1,25 mg comprimés

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DAONIL FAIBLE 1,25 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 25/8/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : HOECHST HOUDE

    Produit(s) : DAONIL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 12/4/1988
    2. publication JO de l’AMM 17/7/1988
    3. mise sur le marché 15/10/1988

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 330817-0

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    60
    unité(s)
    PVC/alu
    orange

    Evénements :

    1. inscription SS 4/9/1988
    2. agrément collectivités 16/5/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 13.76 F

    Prix public TTC : 22.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDIABETIQUE ORAL (SULFAMIDE DERIVE DE L’UREE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A10B-B01.
      Le glibenclamide, sulfonylurée de seconde génération active au milligramme, de demi-vie courte, est remarquable par la qualité de l’insulino-sécrétion qu’il entraîne.
      – Rapide et de durée limitée pour de faibles quantités
      – Reproductible lors de l’administration répétée au cours d’une même journée.
      Utilisé à doses fractionnées avant les repas, il potentialise le pouvoir insulino-sécréteur du glucose et permet :
      – De décapiter les pics hyperglycémiques post-prandiaux
      – D’obtenir une sécrétion d’insuline adaptée à la charge glucosée des repas.
      L’amélioration de l’insulino-sécrétion et diminution de l’insulino- résistance due à une meilleure sensibilité tissulaire à l’insuline.
      Ce mode d’action extra-pancréatique du glibenclamide sur les récepteurs à l’insuline permet son utilisation chez le diabétique obèse lorsque le régime alimentaire seul ne suffit plus à assurer une glyco-régulation satisfaisante.
      Le Daonil faible 1.25mg permet :
      – D’administrer de petites doses de principe actif.
      – D’ajuster la posologie au milligramme près.


    1. Diabète non acido cétosique, non insulinodépendant de l’adulte avec ou sans surcharge pondérale, lorsque le régime prescrit n’est pas suffisant pour rétablir à lui seul l’équilibre glycémique.
      Le Daonil faible 1.25 mg peut être utilisé en particulier :
      – Chez le sujet âgé pour lequel il est recommandé d’utiliser une posologie réduite ;
      – Chez le diabétique présentant une insuffisance rénale modérée à condition de parvenir très progressivement (en raison du risque d’accumulation) à la dose efficace.

    1. GLYCEMIE(DIMINUTION) (RARE)
    2. TROUBLE DIGESTIF (EXCEPTIONNEL)
    3. NAUSEE (EXCEPTIONNEL)
    4. PESANTEUR EPIGASTRIQUE (EXCEPTIONNEL)
    5. REACTION CUTANEE (EXCEPTIONNEL)
    6. PRURIT (EXCEPTIONNEL)
    7. URTICAIRE (EXCEPTIONNEL)
    8. ERUPTION MACULOPAPULEUSE (EXCEPTIONNEL)
    9. VASCULARITE (EXCEPTIONNEL)
      Exceptionnellement vascularité allergique cutanée ou viscérale.
    10. ANEMIE HEMOLYTIQUE
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    11. LEUCOPENIE
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    12. EOSINOPHILIE
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    13. THROMBOPENIE
      Réversible à l’arrêt du traitement.
    14. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
      Augmentation modérée des phosphastases alcalines en début de traitement.
    15. HEPATITE
      Hépatite cholestatique ou cytolytique.
    16. EFFET ANTABUSE (RARE)
      En cas d’ingestion d’alcool pendant les repas.

    1. MISE EN GARDE
      Comme chez tout diabétique traité par un sulfamide hypoglycémiant :

      – l’utilisation du Daonil faible 1.25 mg ne dispense pas du régime hypocalorique et/ou hypoglucidique ;

      – les contrôles biologiques glycémies à jeun et post-prandiale, doivent être régulièrement pratiques.
    2. INTERVENTION CHIRURGICALE
      En cas d’intervention chirurgicale ou d’autres causes de décompensation du diabète, le recours à l’insuline doit être envisagé.
    3. HYPOGLYCEMIE
      Des hypoglycémies modérées ou graves y compris avec perte de connaissance surviennent habituellement en cas :

      – d’administration injustifiée, à savoir diabètes contrôlables par le régime seul.

      – de prises accidentelles de doses excessives, surtout à craindre chez les sujets âgés.

      – d’alimentation insuffisante en hydrates de carbone.

      – d’insuffisance rénale et ou insuffisance hépatique. il convient chez ces malades d’utiliser des posologies réduites.

      – de potentialisation de l’effet hypoglycémiant par association à différents médicaments.

      Pour éviter ces hypoglycémies : il est recommandé de ne pas commencer le traitement d’un diabète non insulino-dépendant, d’emblée par un sulfamide hypoglycémiant, mais de faire précéder la prescription par une période de régime hypoglucidique et/ou hypocalorique, de facon à contrôler les glycémies à jeun et post-prandiales, si possible, par le régime seul.

      La prescription doit être progressive et prudente, en surveillant les glycémies à jeun et post-prandiale dans les jours qui suivent le début du traitement ou sa modification.

      En cas de manifestations hypoglycémiques, même modérées ou bénignes (sueurs, paleur, fringale, tachycardie, `malaise`), réduire ou supprimer le Daonil faible 1.25 mg quitte à reprendre le traitement ultérieurement à doses moins importantes.

      L’hypoglycémie grave s’accompagne de troubles du comportement et/ou d’un coma ou de paralysies. En cas de perte de connaissance il convient de perfuser du glucose de facon prolongée.
    4. SUJET AGE
      Pour éviter une hypoglycémie, il convient d’utiliser des posologies réduites. les glycémies, non strictement contrôlées par le régime seul, peuvent être tolérées chez les vieillards, sans qu’il soit nécessaire de prescrire un sulfamide hypoglycémiant.
    5. INSUFFISANCE RENALE
      Risque d’hypoglycémie.
    6. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Risque d’hypoglycémie.

    1. DIABETE INSULINODEPENDANT
    2. DIABETE ACIDO-CETOSIQUE
    3. DIABETE JUVENILE
    4. PRECOMA DIABETIQUE
    5. GROSSESSE
      – Les sulfonylurées franchissent le placenta
      – Chez l’animal, les études expérimetales ont mis en évidence un effet tératogène à très fortes doses.
      – Dans l’espèce humaine, il existe peu de données disponibles.
      – La grossesse est un facteur de déséquilibre glycémique chez la femme enceinte diabétique.
      En conséquence, le glibenclamide est déconseillé pendant la grossesse, et ceci d’autant plus que le diabéte chez la femme enceinte relève souvent de l’insulinothérapie pendant toute la durée de la grossesse.
    6. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    7. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
    8. HYPERSENSIBILITE AUX SULFAMIDES
    9. ***
      Association au miconazole comprimés.

    Traitement

    Les accidents de surdosage exposent aux hypoglycémies. Elles peuvent se traduire par des symptômes bénins : sueurs, paleur, faim, tachycardie.
    L’hypoglycémie grave s’accompagne de troubles du comportement et/ou d’un coma pouvant simuler un accident
    vasculaire cérébral. Son traitement doit être immédiat par administration de sucre :
    – par voie orale si le sujet est conscient (20 à 30 g)
    – par voie intraveineuse en cas de coma qui impose l’hospitalisation :
    Sérum glucosé hypertonique à 30%, 60 à 100
    ml suivi d’un apport prolongé par perfusion de sérum glucosé à 10%, 2 à 3 litres par 24 heures à ne suspendre qu’après 36 heures de retour à la normale, car le risque de rechute est très grand.
    Le glucagon ne doit pas être utilise car il peut entraîner
    une rechute de l’hypoglycémie par hypersécrétion secondaire d’insuline.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    De un à trois comprimés par jour.
    .
    Mode d’Emploi :
    Commencer le traitement par un comprimé administré avant le petit déjeuner et, si nécessaire, augmenter en fonction de l’équilibre glycémique obtenu, par paliers de un comprimé en
    répartissant les doses dans la journée avant les principaux repas.


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