ANAFRANIL 10 mg comprims enrobs

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ANAFRANIL 10 mg comprims enrobs

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code exprimentation – G 34586


    Forme : COMPRIMES ENROBES

    Usage : adulte, enfant + de 6 ans

    Etat : commercialis

    Laboratoire : NOVARTIS PHARMA

    Produit(s) : ANAFRANIL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 20/1/1971
    2. mise sur le march 10/4/1972
    3. validation de l’AMM 25/3/1991
    4. rectificatif d’AMM 18/1/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 303701-5

    6
    plaquette(s) thermoforme(s)
    10
    unit(s)
    PVC/alu
    jaune ple

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vnneuses 3/8/1966
    2. agrment collectivits 29/12/1971
    3. inscription SS 29/12/1971


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 30
    mois

    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 21.69 F

    Prix public TTC : 33 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDEPRESSEUR (INHIB. NON SEL. DU RECAPTA. DE MONOAMINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N06A-A04.
      Les effets biochimiques, vraisemblablement l’origine de l’effet thrapeutique, reposent sur une diminution du recaptage prsynaptique de la noradrnaline et de la srotonine dont la transmission synaptique est facilite.
      L’effet sdatif, lorsqu’il se manifeste, est en rapport avec la composante histaminergique de la molcule.
      Par ailleurs, celle-ci exerce un effet anticholinergique central et priphrique, l’origine d’effets indsirables.
      Les proprits adrnolytiques peuvent provoquer une hypotension orthostatique.
      L’amlioration portant spcifiquement sur l’humeur est souvent retarde par rapport aux amliorations symptomatiques telles que le ralentissement idomoteur, l’insomnie ou l’anxit. Cette notion doit tre prise en compte avant l’interruption d’un traitement pour raison d’inefficacit, ainsi que dans l’ajustement des doses efficaces.
      * Proprits pharmacocintiques :
      – Absorption :
      La biodisponibilit de la clomipramine est variable d’un sujet l’autre (de 35 65 % environ). En raison d’un effet de premier passage hpatique important, la biodisponibilit de la clomipramine est rduite aprs administration par voie orale d’environ 50 % par rapport l’administration parentrale.
      – Distribution :
      Le volume de distribution est lev, en moyenne de 12 l/kg. La clairance totale plasmatique de la clomipramine, calcule aprs administration intraveineuse, est de 0,73 l/min.
      La clomipramine passe la barrire hmato-encphalique.
      La concentration de clomipramine dans le lait maternel est gale ou suprieure celle du sang.
      Liaison aux protines plasmatiques : la liaison aux protines est importante : 98 %.
      Demi-vie d’limination : la demi-vie d’limination plasmatique de la clomipramine est d’environ 21 heures.
      – Mtabolisme :
      Le foie joue un rle majeur dans le processus de mtabolisation des antidpresseurs imipraminiques : captation (effet de premier passage) puis biotransformation intense, ce qui explique la forte valeur de la clairance plasmatique, rapporte au dbit sanguin hpatique (1,5 l/min) et la quasi-absence de composs actifs retrouvs au niveau urinaire.
      Le mtabolite principal de la clomipramine est la desmthylclomipramine, compos actif, dont la demi-vie est plus longue que celle de la molcule mre (entre 25 et 50 heures). L’inactivation de la clomipramine ou de la desmthylclomipramine se fait par oxydation puis par conjugaison avec l’acide glucuronique, aboutissant des substances hydrosolubles limines dans les urines ou la bile.
      – Elimination :
      Deux tiers des conjugus hydrosolubles sont excrts dans l’urine et environ un tiers dans les fces. Seulement 1 % environ de la dose est excrt inchang. galement 1 % de la dose est excrt sous forme de desmthylclomipramine.
      – Relation concentration-activit : Pour la clomipramine, la fourchette thrapeutique communment retenue se situe entre 40 et 80 ng/ml, 250 500 ng/ml pour la somme clomipramine-desmthylclomipramine. En pratique courante, le dosage plasmatique de la clomipramine n’est pas ncessaire pour assurer le suivi thrapeutique. Toutefois, on distingue 2 groupes de malades pour lesquels le monitoring des concentrations plasmatiques peut tre souhaitable :
      * les patients risque : sujet g, pathologie cardiaque, hpatique, rnale, enfant, etc.;
      * les patients rsistant au traitement ou chez lesquels les effets indsirables sont marqus ou encore polymdiqus.
      – Populations risque :
      * Sujet g : le mtabolisme hpatique diminue et donc la clairance totale avec augmentation des concentrations l’quilibre, de la fraction libre et des demi-vies. Il importe alors de diminuer les doses, au moins dans un premier temps.
      * Insuffisants hpatique et rnal : il convient de diminuer la posologie de la clomipramine.

    1. ***
      – Etats dpressifs majeurs (c’est–dire caractriss), y compris les pisodes svres chez les patients hospitaliss.
      – Troubles obsessionnels compulsifs.
      – Prvention des attaques de panique avec ou sans agoraphobie.
      – Certains tats dpressifs apparaissant lors des schizophrnies, en association avec un traitement neuroleptique.
      – Enursie nocturne de l’enfant dans les cas o toute pathologie organique a t exclue.
    2. DEPRESSION
    3. TROUBLE OBSESSIONNEL COMPULSIF
    4. ATTAQUE DE PANIQUE
    5. ENURESIE

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Ils dcoulent pour la plupart des proprits pharmacologiques des antidpresseurs imipraminiques.
      Certains de ces effets indsirables peuvent tre prvenus ou combattus par des thrapeutiques adjuvantes ou correctrices, voire une rduction de la posologie.
      Dans le cas de l’nursie, les posologies prconises sont faibles par rapport celles utilises dans la dpression et les effets indsirables sont moins marqus.
    2. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      Li aux effets priphriques de la molcule : effet habituellement bnin et cdant le plus souvent la poursuite du traitement ou une rduction de la posologie.
    3. CONSTIPATION
      Li aux effets priphriques de la molcule : effet habituellement bnin et cdant le plus souvent la poursuite du traitement ou une rduction de la posologie.
    4. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
      Li aux effets priphriques de la molcule : effet habituellement bnin et cdant le plus souvent la poursuite du traitement ou une rduction de la posologie.
    5. TACHYCARDIE
      Li aux effets priphriques de la molcule : effet habituellement bnin et cdant le plus souvent la poursuite du traitement ou une rduction de la posologie.
    6. HYPERSUDATION
      Li aux effets priphriques de la molcule : effet habituellement bnin et cdant le plus souvent la poursuite du traitement ou une rduction de la posologie.
    7. TROUBLE DE LA MICTION
      Li aux effets priphriques de la molcule : effet habituellement bnin et cdant le plus souvent la poursuite du traitement ou une rduction de la posologie.
    8. RETENTION D’URINE
      Eventuellement.
      Li aux effets priphriques de la molcule : effet habituellement bnin et cdant le plus souvent la poursuite du traitement ou une rduction de la posologie.
    9. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Li aux effets priphriques de la molcule : effet habituellement bnin et cdant le plus souvent la poursuite du traitement ou une rduction de la posologie.
    10. IMPUISSANCE
      Li aux effets priphriques de la molcule : effet habituellement bnin et cdant le plus souvent la poursuite du traitement ou une rduction de la posologie.
    11. SOMNOLENCE (FREQUENT)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Li aux effetx centraux, plus marque en dbut de traitement.

    12. SEDATION (FREQUENT)
      effet antihistaminique, plus marque en dbut de traitement.
    13. TREMBLEMENT (RARE)
      Li aux effetx centraux.
    14. CRISE CONVULSIVE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TERRAIN PREDISPOSE

      Li aux effets centraux.
      Le risque d’apparition de convulsions augmente avec la posologie et notamment au-dessus de 250 mg par jour.

    15. CONFUSION MENTALE (RARE)
      Transitoire.
      Lie aux effetx centraux.
    16. SYNDROME SEROTONINERGIQUE (RARE)
      (En association).
      Li aux effets centraux.
      * Associations contre-indiques :
      IMAO non slectifs : risque d’apparition d’un syndrome srotoninergique [1] . Respecter un dlai de deux semaines entre l’arrt de l’IMAO et le dbut du traitement par l’antidpresseur srotoninergique, et d’au moins une semaine entre l’arrt de l’antidpresseur srotoninergique et le dbut du traitement par l’IMAO.
      [1] Syndrome srotoninergique :
      Certains surdosages ou certains mdicaments (lithium) peuvent donner lieu un syndrome srotoninergique justifiant l’arrt immdiat du traitement.
      Le syndrome srotoninergique se manifeste par l’apparition (ventuellement brutale) simultane ou squentielle d’un ensemble de symptmes pouvant ncessiter l’hospitalisation, voire entraner le dcs.
      Ces symptmes peuvent tre d’ordre :
      – psychique (agitation, confusion, hypomanie, ventuellement coma),
      – moteur (myoclonies, tremblements, hyperrflexie, rigidit, hyperactivit),
      – vgtatif (hypo ou hypertension, tachycardie, frissons, hyperthermie, sueurs),
      – digestif (diarrhe).
      Le strict respect des doses prconises constitue un facteur essentiel dans la prvention de l’apparition de ce syndrome.
      * Associations dconseilles :
      IMAO slectifs A (moclobmide, toloxatone) : risque d’apparition d’un syndrome srotoninergique (cf supra). Si l’association s’avre rellement ncessaire, surveillance clinique trs troite. Dbuter l’association aux posologies minimales recommandes.
    17. LEVEE DE L’INHIBITION PSYCHOMOTRICE
      Avec risque suicidaire.
      Effet li la nature mme de la maladie dpressive.
    18. ACCES MANIAQUE
      Avec apparition d’pisodes maniaques.
      Effet li la nature mme de la maladie dpressive.
    19. DELIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET PSYCHOTIQUE

      Ractivation chez les sujets psychotiques.
      Effet li la nature mme de la maladie dpressive.

    20. ANXIETE
      Manifestations paroxystiques.
      Effet li la nature mme de la maladie dpressive.
    21. POIDS(AUGMENTATION)
    22. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES
    23. ARYTHMIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES
    24. VOLUME MAMMAIRE(AUGMENTATION)
    25. GALACTORRHEE
    26. BOUFFEE DE CHALEUR
    27. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
    28. DYSARTHRIE
    29. HEPATITE CYTOLYTIQUE (EXCEPTIONNEL)
    30. HEPATITE CHOLESTATIQUE (EXCEPTIONNEL)
    31. EOSINOPHILIE
    32. LEUCOPENIE
    33. AGRANULOCYTOSE
    34. THROMBOPENIE
    35. SYNCOPE

    1. MISE EN GARDE
      – Risque suicidaire :

      Comme lors de tout traitement par antidpresseur, le risque suicidaire chez les patients dprims persiste en dbut de traitement, la leve de l’inhibition psychomotrice pouvant prcder l’action antidpressive proprement dite.

      – Syndrome de sevrage :

      De rares cas de syndrome de sevrage (cphales, malaises, nauses, anxit, troubles du sommeil) ayant t observs l’arrt du traitement, il est recommand de rduire progressivement les doses et de surveiller tout particulirement le patient durant cette priode.
    2. DEBUT DE TRAITEMENT
      Une insomnie ou une nervosit en dbut de traitement peuvent justifier une diminution de la posologie ou un traitement transitoire symptomatique.
    3. ACCES MANIAQUE
      En cas de virage maniaque franc, le traitement par la clomipramine sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sdatif prescrit.
    4. EPILEPSIE
      Chez les patients pileptiques ou ayant des antcdents d’pilepsie, il est prudent de renforcer la surveillance clinique et lectrique, en raison de la posssibilit d’abaissement du seuil pileptogne. La survenue de crises convulsives impose l’arrt du traitement.
    5. SUJET AGE
      La clomipramine doit tre utilise avec prudence chez le sujet g prsentant :

      – une plus grande sensibilit l’hypotension orthostatique et la sdation,

      – une constipation chronique (risque d’ileus paralytique),

      – une ventuelle hypertrophie prostatique.
    6. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES
      La clomipramine doit tre utilise avec prudence chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits.
    7. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      La clomipramine doit tre utilise avec prudence, en raison du risque de surdosage.
    8. INSUFFISANCE RENALE
      Insuffisants hpatique et rnal : il convient de diminuer la posologie.
    9. GROSSESSE
      Les tudes chez l’animal n’ont pas mis en vidence d’effet tratogne. En l’absence d’effet tratogne chez l’animal, un effet malformatif dans l’espce humaine n’est pas attendu. En effet, ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espce humaine se sont rvles tratognes chez l’animal au cours d’tudes bien conduites sur deux espces.
      En clinique, les rsultats des tudes pidmiologiques menes sur des effectifs restreints de femmes semblent exclure, ce jour, un risque malformatif particulier pour l’imipramine ou l’amitryptiline. Chez les nouveau-ns de mres traites au long cours par de fortes posologies d’antidpresseurs imipraminiques ont t dcrits des signes d’imprgnation atropinique : hyperexcitabilit, distension abdominale, ilus mconial, retard l’mission du mconium, difficult de la mise en route de l’alimentation, tachycardies, troubles neurologiques…, et des cas de dtresse respiratoire.
      En consquence :
      – la grossesse est l’occasion de peser nouveau l’indication du traitement antidpresseur, administr, si possible, en monothrapie ;
      – le risque tratogne, s’il existe, semble faible ;
      – si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse en raison des effets atropiniques de ces antidpresseurs ;
      – il semble justifi d’observer une priode de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-n.
    10. ALLAITEMENT
      Le passage dans le lait maternel est mal connu mais probablement faible ; nanmoins, par mesure de prcaution, l’allaitement est viter pendant la dure du traitement.
    11. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Ce mdicament peut affaiblir les facults mentales et physiques ncessaires l’excution de certaines tches dangereuses, telles que la manipulation d’appareils ou la conduite de vhicules moteur.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. GLAUCOME A ANGLE FERME
    3. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      Risque de rtention urinaires.
    4. INFARCTUS DU MYOCARDE RECENT
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Imao non slectifs (iproniazide, nialamide) :
      Risque d’apparition d’un syndrome srotoninergique. Respecter un dlai de deux semaines entre l’arrt de l’Imao et le dbut du traitement par l’imipraminique, et d’au moins une semaine entre l’arrt de l’imipraminique et le dbut du traitement par l’Imao.
      – Sultopride :
      Risque major de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes, par addition des effets lectrophysiologiques.
      – Imao slectifs A (moclobmide, toloxatone), alcool, clonidine et apparents, adrnaline et noradrnaline : contre-indications relatives.

    Signes de l’intoxication :

    1. TROUBLE CARDIOVASCULAIRE
    2. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
    3. CONFUSION MENTALE
    4. COMA

    Traitement

    En cas de surdosage volontaire ou accidentel, on observe des manifestations cardiovasculaires svres (essentiellement troubles de la conduction conditionnant la gravit de l’intoxication), ainsi qu’un renforcement des symptmes anticholinergiques,
    ventuellement un tat confusionnel ou un coma (parfois retard). Il y a lieu, dans ce cas, de faire hospitaliser immdiatement le malade dans un service spcialis et de faire vacuer le produit ingr.
    La prise en charge doit comporter un traitement
    symptomatique et une surveillance des fonctions vitales, notamment cardiaques et respiratoires, pendant au moins 5 jours.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    1 / Dpression :
    La posologie usuelle pour le traitement de la dpression varie de soixante quinze cent cinquante milligrammes par jour.
    La posologie initiale est le plus souvent de soixante quinze milligrammes mais elle peut tre
    adapte individuellement dans la fouchette des doses recommandes. Cette posologie sera ventuellement rvalue aprs trois semaines de traitement effectif doses efficaces.
    – Sujet g :
    Le traitement sera initi posologie faible, c’est–dire en
    pratique la moiti de la posologie minimale recommande. L’augmentation des doses, si ncessaire, sera progressive, en pratiquant une surveillance clinique : les effets indsirables des imipraminiques peuvent en effet avoir des consquences graves
    chez la personne ge (chutes, confusions).
    – Insuffisants hpatique et rnal : il convient de diminuer la posologie.
    – Mode d’administration :
    Les caractristiques pharmacocintiques de ce mdicament autorisent une seule prise journalire, pendant les
    repas ou distance de ceux ci.
    – Dure de traitement :
    Le traitement par antidpresseur est symptomatique.
    Le traitement d’un pisode est de plusieurs mois (habituellement de l’ordre de six mois) afin de prvenir les risques de rechute de l’pisode
    dpressif.
    – Traitements psychotropes associs :
    L’adjonction d’un traitement sdatif ou anxiolytique peut tre utile en dbut de traitement, afin de couvrir la survenue ou l’aggravation de manifestations d’angoisse. Toutefois, les anxiolytiques ne
    protgent pas forcment de la leve de l’inhibition.
    2 / Troubles obsessionnels compulsifs :
    La posologie usuelle est comprise entre soixante quinze et cent cinquante mg. Le traitement dbute le plus souvent dose faible. (vingt-cinq mg par jour), en
    augmentant par paliers en fonction de la tolrance, jusqu’ soixante quinze cent cinquante mg/jour.
    Cette dose pourra tre ventuellement augmente par paliers au-del d’un dlai suffisamment long pour juger de l’inefficacit des posologies
    antrieures (plusieurs semaines ou mois).
    La dose maximale est de deux cent cinquante mg par jour.
    3 / Prvention des attaques de panique :
    La clomipramine ne traite pas la crise d’angoisse (indication des mdicaments anxiolytiques) mais prvient ses
    rcidives et ses complications (agoraphobie) dans le cadre du trouble panique (DSM III R).
    Le traitement sera d’installation progressive, les posologies utiles variant de vingt cent cinquante milligrammes selon les cas.
    Une recrudescence passagre
    des troubles peut s’observer en dbut de traitement. Celui-ci sera prolong plusieurs semaines aprs la disparition des troubles et diminu progressivement.
    4 / Enursie ( partir de six ans) :
    L’augmentation des doses, si ncessaire, se fera de faon
    progressive.
    La posologie varie de dix trente milligrammes par jour (zro cinq un milligramme par kilogramme par jour).
    Les posologies prconises sont faibles par rapport celles utilises dans la dpression. La sdation ventuelle est mise
    profit en administrant le mdicament le soir au coucher, et l’effet anticholinergique priphrique constitue un avantage dans cette indication.


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