XYLOCAINE 2 pour cent gel urétral

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XYLOCAINE 2 pour cent gel urétral

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/10/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – 1258 AN


    Forme : GEL URETRAL

    Usage : adulte et enfant

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ASTRA FRANCE

    Produit(s) : XYLOCAINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 3/12/1965
    2. publication JO de l’AMM 6/12/1966
    3. mise sur le marché 17/1/1967
    4. validation de l’AMM 31/12/1997

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 337490-7

    1
    récipient(s) unidose(s)
    15
    g
    PE/polypropylène

    Evénements :

    1. inscription SS 12/10/1966
    2. agrément collectivités 27/4/1969
    3. mise sur le marché 7/8/1995


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 16.73 F

    Prix public TTC : 26.50 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 558479-6

    10
    récipient(s) unidose(s)
    15
    g
    PE/polypropylène

    Evénements :

    1. agrément collectivités 27/4/1969


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste II

    Prix Pharmacien HT : 22 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    • LIDOCAINE CHLORHYDRATE 2.132 g
      Monohydraté, quantité correspondant à 2 g de chlorhydrate de lidocaïne anhydre

    Principes non-actifs

    1. ANESTHESIQUE LOCAL (AMINOAMIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N01B-B02.
      La lidocaïne est un anesthésique local à liaison amide.
      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      La lidocaïne mise au contact de la muqueuse urétrale, exerce un effet anesthésique local. Le gel est non coloré et ne gêne pas les examens endoscopiques.
      La lidocaïne est partiellement résorbée par la muqueuse urétrale. Cette fraction résorbée correspond à des concentrations sanguines faibles (de l’ordre de 1 mcg/ml). La fraction résorbée de lidocaïne est ensuite métabolisée au niveau hépatique par le système mono-oxygénase dépendant du cytochrome P450 et les métabolites sont éliminés par voie urinaire.

    1. ***
      Anesthésie locale de contact avant exploration en urologie.
    2. ANESTHESIE LOCALE

    1. NERVOSITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE

      Ce signe d’appel nécessite une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.

    2. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE

      Ce signe d’appel nécessite une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.

    3. BAILLEMENT
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE

      Ce signe d’appel nécessite une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.

    4. TREMBLEMENT
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE

      Ce signe d’appel nécessite une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.

    5. APPREHENSION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE

      Ce signe d’appel nécessite une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.

    6. NYSTAGMUS
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE

      Ce signe d’appel nécessite une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.

    7. LOGORRHEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE

      Ce signe d’appel nécessite une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.

    8. CEPHALEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE

      Ce signe d’appel nécessite une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.

    9. NAUSEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE

      Ce signe d’appel nécessite une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.

    10. BOURDONNEMENT D’OREILLE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE

      Ce signe d’appel nécessite une surveillance attentive à l’affût d’une éventuelle aggravation : convulsions puis dépression du SNC.

    11. CRISE CONVULSIVE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE

      Signe d’aggravation de la toxicité neurologique.

    12. DEPRESSION DU SYSTEME NERVEUX CENTRAL
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE

      Signe d’aggravation de la toxicité neurologique.

    13. TACHYPNEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
    14. DYSPNEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
    15. TACHYCARDIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
    16. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
    17. DEPRESSION CARDIOVASCULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
    18. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
    19. BRADYCARDIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE
    20. ARRET CARDIAQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE
      INJECTION INTRA-VEINEUSE ACCIDENTELLE

    1. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      Ne pas injecter.

      Etre prudent en cas de muqueuse urétrale traumatisée ou inflammatoire au niveau de laquelle la résorption de la lidocaïne risque d’être plus rapide et plus importante.
    2. SPORTIFS
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    3. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Ce produit peut modifier les capacités de réactions pour la conduite de véhicules ou l’utilisation de machines, en cas de passage sanguin trop important.

    1. HYPERSENSIBILITE
      Aux anesthésiques locaux à liaison amide.
    2. PORPHYRIE
    3. EPILEPSIE
      Non contrôlée par le traitement.

    Traitement

    Les manifestations toxiques neurologiques sont traitées par l’injection d’un barbiturique de courte durée d’action ou d’une benzodiazépine, l’oxygénation, la ventilation assistée.
    En cas d’ingestion orale massive accidentelle, procéder à l’évacuation
    gastrique.

    Voies d’administration

    – 1 – URETRALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Comme pour toute anesthésie urétrale, il est recommandé d’utiliser la Xylocaïne gel dès la première manoeuvre, afin d’éviter un passage sanguin trop important de l’anesthésique à travers une muqueuse éraillée par des tentatives
    infructueuses.
    – Chez l’homme :
    Après désinfection soigneuse du méat urinaire avec un antiseptique doux, déposer une goutte de gel, puis introduire la canule montée sur le tube dans le méat jusqu’à étanchéité.
    Injecter lentement le contenu du tube,
    sans forcer, par simple pression, en pinçant le méat sur la canule.
    Mettre en place une pince à verge pendant trois minutes au niveau du sillon balanopréputial. L’anesthésie est complète au bout de cinq à dix minutes.
    – Chez la femme :
    Après
    désinfection soigneuse du méat urinaire, faire pénétrer quelques grammes de gel dans l’urètre. Puis imprégner un petit bâtonnet de gel et l’introduire dans l’orifice urétral pour éviter un reflux.
    – Chez l’enfant :
    La quantité de gel administrée après
    désinfection du méat urinaire, sera fonction du poids et de l’âge de l’enfant. La posologie est de deux à quatre milligrammes de chlorhydrate de lidocaÏne par kilogramme, soit une dose de gel de cent à deux cents milligrammes par kilogramme de poids.


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