MEDROL 16 mg comprims scables

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MEDROL 16 mg comprims scables

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Usage : adulte, enfant + de 30 mois

    Etat : commercialis

    Laboratoire : PHARMACIA-UPJOHN

    Produit(s) : MEDROL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 2/6/1989
    2. publication JO de l’AMM 28/10/1989
    3. mise sur le march 15/6/1990

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 331898-4

    1
    plaquette(s) thermoforme(s)
    20
    unit(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrment collectivits 11/5/1990
    2. inscription SS 11/5/1990


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 27.49 F

    Prix public TTC : 40.30 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 556820-2

    1
    plaquette(s) thermoforme(s)
    100
    unit(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrment collectivits 11/5/1990


    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 128.30 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CORTICOIDE VOIE GENERALE (GLUCOCORTICOIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : H02A-B04.
      Les Glucocorticodes physiologiques ( Cortisone et Hydrocortisone ) sont des hormones mtaboliques essentielles. Les corticodes synthtiques incluant la Mthylprednisolone sont utiliss principalement pour leurs effets anti – inflammatoires.
      A fortes doses ils diminuent la rponse immunitaire. Leur effet mtabolique et de rtention sode est moindre que celui de l’Hydrocortisone.


    1. Affections ou maladies :
      1 / Allergiques :
      Etats allergiques svres, certaines urticaires gantes, oedme de Quincke.
      2 / Collagnoses, connectivites.
      3 / Dermatologiques :
      Pemphigus, pemphigoide bulleuse, lichen plan, hmatodermies et certaines formes de toxicodermie, d’eczma et d’affections bulleuses.
      4 / Digestives :
      – Pousses volutives de la rectocolite hmorragique et de la maladie de Crohn.
      – Hpatite chronique active auto – immune avec ou sans cirrhose.
      5 / Endocriniennes :
      – Thyrodite non suppure : thyrodite subaigu de De Quervain.
      – Hypercalcmie paranoplasique.
      N.B. : l’insuffisance cortico – surrnale primitive ou secondaire ncessite Hydrocortisone ou Cortisone et non pas un corticode de synthse, dont l’effet hormonal est moindre.
      6 / Hmatologiques :
      – Purpuras thrombopniques idiopathiques ( auto – immuns ) .
      – Anmies hmolytiques auto-immunes.
      – Erythroblastopnies chroniques de l’adulte et de l’enfant.
      – En association avec diverses chimiothrapies dans de nombreux protocoles du traitement d’hmopathies malignes essentiellement lymphodes.
      7 / Infectieuses :
      Essentiellement certains cas de thrombophlbite septique, de fivre typhode forme viscrale grave, de certains cas de tuberculose, en complment du traitement tiologique spcifique ( antibiothrapie ).
      8 / Noplasiques :
      – Comme traitement palliatif des leucmies et des lymphomes, du mylome multiple, et de nombreux cancers ; comme traitement anti – mtique au cours des traitements de chimiothrapie.
      – Mtastases osseuses avec hypercalcmie.
      9 / Nphrologiques :
      Certains glomrulonphrites et syndromes nphrotiques.
      10 / Neurologiques :
      – Oedme crbral, en particulier de cause tumorale ou traumatique ; traitement palliatif des tumeurs crbrales inoprables.
      – Paralysie faciale a frigore.
      – Sclrose en plaques en pousses ; certaines polyradiculonvrites.
      – Myasthnies.
      11 / Ophtalmologiques :
      – Uvite antrieure et postrieure dans les cas graves.
      – Certaines nvrites et papillites optiques.
      – Exophtalmies endocriniennes oedmateuses.
      12 / O.R.L. :
      – Certaines otites sreuses, surdits brusques.
      – Certaines rhinites allergiques.
      – Polypose nasosinusienne et certaines sinusites aigus ou chroniques.
      13 / Respiratoires :
      – Certaines bronchopneumopathies chroniques obstructives et certaines formes d’asthme.
      – Certaines fibroses pulmonaires intersticielles diffuses.
      14 / Rhumatologiques :
      – Rhumatisme articulaire aigu.
      – Certaines arthrites et polyarthrites.
      – Maladie de Horton.
      – Ceratines radiculalgies svres.
      – Certaines hypercalcmies non tumorales.
      – Collagnose.
      15 / Sarcodose.
      16 / Transplantation d’organes.

    1. TROUBLE HYDROELECTROLYTIQUE
    2. KALIEMIE(DIMINUTION)
    3. ALCALOSE HYPOKALIEMIQUE
    4. RETENTION HYDROSODEE
      Avec parfois hypertension artrielle, voire insuffisance cardiaque congestive.
    5. TROUBLE ENDOCRINIEN
    6. TROUBLE METABOLIQUE
    7. SYNDROME DE CUSHING
      Iatrogne.
    8. INSUFFISANCE HYPOPHYSOSURRENALE
      Parfois dfinitive.
    9. ATROPHIE CORTICOSURRENALIENNE
      Parfois dfinitive.
    10. TOLERANCE AU GLUCOSE(DIMINUTION)
      Rversible.
    11. DIABETE
      Manifestations d’un diabte sucr latent.
    12. RETARD DE CROISSANCE
      Chez l’enfant.
    13. IRREGULARITE MENSTRUELLE
    14. TROUBLE MUSCULOSQUELETTIQUE
    15. ATROPHIE MUSCULAIRE
      Lentement rversible.
    16. FAIBLESSE MUSCULAIRE
    17. OSTEOPOROSE
      Parfois dfinitive.
    18. FRACTURE PATHOLOGIQUE
    19. TASSEMENT VERTEBRAL
    20. OSTEONECROSE ASEPTIQUE
      Particulirement des ttes fmorales
    21. TROUBLE DIGESTIF
    22. ULCERE GASTRODUODENAL
      Avec risque de perforation.
    23. HEMORRAGIE ULCEREUSE
    24. ULCERE DE L’INTESTIN GRELE
    25. PANCREATITE AIGUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ENFANT
    26. TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE
    27. ATROPHIE CUTANEE
    28. RETARD DE CICATRISATION
    29. PURPURA
    30. ECCHYMOSE
    31. ACNE
      Surtout dorsale.
    32. HYPERTRICHOSE
    33. TROUBLE NEUROPSYCHIQUE
    34. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (FREQUENT)
    35. EUPHORIE (FREQUENT)
    36. TROUBLE DU SOMMEIL (FREQUENT)
    37. ACCES MANIAQUE (RARE)
    38. CONFUSION MENTALE (RARE)
    39. CONFUSION ONIRIQUE (RARE)
    40. CRISE CONVULSIVE (RARE)
    41. DEPRESSION (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ARRET DU TRAITEMENT
    42. TROUBLE OCULAIRE
    43. GLAUCOME
    44. CATARACTE
    45. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ARRET DU TRAITEMENT

      Peut s’observer l’arrt du traitement, surtout si les doses n’ont pas t diminues assez lentement.

    1. INFECTION
      Mise en garde :

      La corticotherapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment des bactries, des levures, des parasites ( anguillules… ) et au bacille de Koch.

      Il importe donc avant sa mise en route, d’carter toute possibilit de foyer viscral, voire d’instituer un traitement de principe tout en surveillant leur survenue en cours de traitement corticode.

      Ne pas vacciner par les vaccins vivants. En cas de tuberculose ancienne un traitement par antituberculeux peut tre ncessaire.
    2. REGIME PARTICULIER
      Mise en garde :

      Le catabolisme protidique avec ngativation du bilan azot, et l’effet hyperglycmiant des corticodes, incitent conseiller un rgime riche en protides, pauvre en sucres d’absorption rapide et limitant l’apport en sucres d’absorption lente.

      Il est de mme utile de conseiller un rgime riche en calcium ou associant calcium et vitamine D.
    3. COLITE ULCEREUSE
      Mise en garde :

      L’emploi de corticodes ncessite une surveillance particulirement adapte ( risque de perforation ) .
    4. ANASTOMOSES INTESTINALES RECENTES
      Mise en garde :

      L’emploi de corticodes ncessite une surveillance particulirement adapte
    5. INSUFFISANCE RENALE
      Mise en garde :

      L’emploi de corticodes ncessite une surveillance particulirement adapte
    6. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Mise en garde :

      L’emploi de corticodes ncessite une surveillance particulirement adapte
    7. OSTEOPOROSE
      Mise en garde :

      L’emploi de corticodes ncessite une surveillance particulirement adapte
    8. MYASTHENIE GRAVE
      Mise en garde :

      L’emploi de corticodes ncessite une surveillance particulirement adapte
    9. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
      Mise en garde :

      Lorsque la corticothrapie est indispensable, l’existence d’un ulcre gastro – duodnal impose la prise en compte du traitement de la maladie ulcreuse.
    10. DIABETE
      Lorsque la corticothrapie est indispensable, le diabte n’est pas une contre – indication. Le traitement pouvant entraner un dsquilibre, il convient de rvaluer la prise en charge.
    11. RETENTION HYDROSODEE
      Une rtention hydrosode est habituelle, entranant parfois une lvation de la tension artrielle. Il importe d’associer la corticothrapie, mme doses moyennes, une restriction sode.
    12. HYPOKALIEMIE
      La fuite potassique doit de mme tre prvenue par l’administration de Potassium, en sachant que la kalimie ne reflte qu’imparfaitement le pool potassique intracellulaire, dont la diminution est constante.
    13. ANTECEDENTS ULCEREUX
      La prescription de corticodes ncessite un contrle fibroscopique de la muqueuse gastro – duodnale.
    14. ARRET DU TRAITEMENT
      L’arrt du traitement par les corticodes doit toujours se faire progressivement. A l’arrt du traitement surtout si les doses n’ont pas t diminues assez lentement, il existe un phnomne de rebond.

      Une insuffisance cortisolique par freinage de l’ ACTH est habituelle. Elle peut n’tre que lentement rversible pour des dures de traitement suprieures schmatiquement 15 jours x 0.5 mg / kg / j pour un quivalent en Prednisolone.

      Cette notion doit rester prsente l’esprit lors d’un stress important survenant sous corticothrapie prolonge car le malade peut prsenter une insuffisance surrnale aigu lors du stress, en particulier chirurgical ou traumatique.
    15. GROSSESSE
      Chez l’animal, l’exprimentation met en vidence un effet tratogne variable selon les espces.

      Dans l’espce humaine les tudes rtrospectives n’ont dcel aucun risque malformatif li la prise de corticodes lors du premier trimestre, bien qu’il existe un passage transplacentaire des corticodes.

      Lors de maladies chroniques ncessitant un traitement tout au long de la grossesse, un lger retard de croissance intra -utrin est possible. Une insuffisance surrnale no – natale a t exceptionnellement observe aprs corticothrapie doses leves.

      Il semble justifi d’observer une priode de surveillance clinique ( poids, diurse) et biologique du nouveau – n.
    16. ALLAITEMENT
      Excrts dans le lait , les corticodes sont viter pendant l’allaitement.
    17. SPORTIFS

    1. INFECTION BACTERIENNE
      Non contrles par un traitement spcifique.
    2. INFECTION FONGIQUE
      Non contrles par un traitement spcifique.
    3. HERPES
    4. ZONA
      A manifestations oculaires.
    5. GOUTTE
    6. ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
    7. ETAT PSYCHOTIQUE
    8. CIRRHOSE ALCOOLIQUE
      Avec ascite.
    9. HEPATITE AIGUE
      A virus A, B, ou non – A, non – B.
    10. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    11. INTOLERANCE AU FRUCTOSE
      Comme avec tous les produits contenant du Sorbitol et du Saccharose, prcurseurs du fructose, ne pas utiliser chez les enfants intolrants au fructose.
    12. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Association dconseille avec la Lidoflazine et la Vincamine.

    Traitement

    Des doses excessives absorbes en une seule fois peuvent faire apparatre une irritation gastrique.
    En cas de surdosage massif rapidement dcel, le traitement consiste en lavage d’estomac et purgation saline et traitement symptomatique.
    Il n’existe pas
    d’antidote spcifique.
    La Mthylprednisolone est dialysable.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Zro huit milligrammes ( 0.8 ) de mthylprednisolone sont quivalents un milligramme de prednisone ou de prednisolone.
    – Traitement d’attaque forte dose :
    Adultes : zro quatre ( 0.4 ) un milligramme par kilogramme par jour de
    mthylprednisolone soit deux quatre comprims par jour.
    Enfants : un deux milligrammes par kilogramme par jour.
    – Traitement d’entretien :
    Aprs le traitement et en cas de rponse favorable, la posologie sera rduite de faon progressive jusqu’
    l’obtention de la dose minimale efficace ( en moyenne chez l’adulte : quatre seize milligrammes par jour ) .
    N.B. : il existe galement une prsentation qutare milligrammes pouvant tre adapte aux faibles posologies.
    .
    Mode
    d’Emploi:
    L’administration se fera de prfrence en une prise le matin huit heures.
    Ds que possible il faudra recourir une administration alterne un jour sur deux ( surtout chez l’enfant pour limiter le risque de retard de croissance ) .


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