ZOCOR 20 mg comprimés enrobés

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ZOCOR 20 mg comprimés enrobés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES ENROBES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MERCK SHARP & DOHME-CHIBRET

    Produit(s) : ZOCOR

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 6/5/1988
    2. publication JO de l’AMM 17/7/1988
    3. mise sur le marché 15/6/1989
    4. rectificatif d’AMM 27/4/2000

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 330954-8

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    28
    unité(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 21/6/1989
    2. inscription SS 21/6/1989


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 177.25 F

    Prix public TTC : 208.90 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 556648-5

    5
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu

    Evénements :

    1. agrément collectivités 21/6/1989


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 30 DEGRES Régime : liste I

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. HYPOLIPEMIANT (INHIBITEUR DE LA HMG-CoA REDUCTASE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C10A-A01.
      1 / La simvastatine est un hypocholestérolémiant, dérivé synthétique du produit de fermentation de l’Aspergillus terreus.
      Après absorption orale, la simvastatine, lactone inactive, est hydrolysée dans le foie en forme bêta-hydroxyacide active, douée d’une puissante activité inhibitrice de l’HMG Co-A réductase (3 hydroxy – 3 méthylglutaryl coenzyme A réductase).
      Cette enzyme catalyse une étape précoce de la synthèse intracellulaire du cholestérol, étape permettant la transformation de l’HMG Co-A en acide mévalonique, précurseur des stérols.
      La simvastatine abaisse la concentration plasmatique du cholestérol total, du cholestérol LDL, de l’apolipoprotéine B, du cholestérol VLDL et des triglycérides.
      Elle entraîne une augmentation modérée du cholestérol HDL. Il en résulte une diminution des rapports cholestérol total/cholestérol HDL et cholestérol LDL/cholestérol HDL.
      L’inhibition de l’HMG Co-A réductase est partielle aux doses thérapeutiques.
      Le mécanisme d’action par lequel la simvastatine fait baisser le cholestérol LDL peut impliquer à la fois une réduction des concentrations du cholestérol VLDL et une induction des récepteurs des LDL, ce qui provoque une diminution de la production des LDL et une augmentation de leur catabolisme.
      La réduction de la synthèse hépatique du cholestérol provoque une augmentation du nombre des récepteurs membranaires du cholestérol LDL (récepteurs de l’Apo B100 et de l’Apo E).
      L’augmentation de ces récepteurs permet l’épuration plasmatique du cholestérol LDL, sa métabolisation intracellulaire puis la captation du cholestérol estérifié au niveau de la membrane par l’Apo A1 et la formation de cholestérol HDL2.
      La simvastatine abaisse donc le cholestérol LDL dans les situations où il y a réduction du nombre des récepteurs des LDL, soit dans les formes primaires (hypercholestérolémies familiales de type II a et II b), soit dans les formes secondaires où il existe un apport exagéré en graisses alimentaires saturées (hypercholestérolémies non familiales de type polygénique).
      La réponse biologique est déjà significative à la fin de la 2 e semaine de traitement, et la réponse biologique maximale est obtenue après 4 à 6 semaines. La réponse reste stable pendant toute la durée du traitement.
      Dans une étude clinique contrôlée chez 12 patients âgés de 15 à 39 ans présentant une hypercholestérolémie familiale homozygote, la simvastatine administrée à la posologie de 40 mg/jour en dose unique ou de 80 mg/jour en trois prises s’est montrée efficace pour diminuer le LDL-cholestérol.
      2 / Prévention secondaire :
      L’indication de la simvastatine en prévention secondaire de l’infarctus du myocarde repose sur l’étude 4S (Scandinavian Simvastatin Survival Study).
      Dans cette étude scandinave, multicentrique, randomisée en double aveugle versus placebo, l’effet de la simvastatine sur la mortalité totale a été évalué chez 4 444 patients, dont 827 femmes, 2221 dans le groupe simvastatine, 2223 dans le groupe placebo, souffrant d’insuffisance coronaire (avec ou sans antécédent d’infarctus du myocarde) et d’hypercholestérolémie de type II (définie par un taux de cholestérol total de 2,12 à 3,09 g/l, soit 5,5 à 8 mmol/l après 8 semaines de régime). La durée médiane de suivi a été de 5,4 ans.
      La simvastatine, à la posologie de 20 à 40 mg ajustée sur l’évolution de la cholestérolémie, a permis de réduire notamment de façon significative :
      – le nombre de décès toutes causes confondues : 182 décès (8 %) dans le groupe simvastatine au lieu de 256 décès (12 %) dans le groupe placebo;
      – le nombre d’événements coronariens majeurs (décès coronariens, infarctus du myocarde non fatals et arrêts cardiaques non fatals) : survenus chez 431 patients (19 %) dans le groupe simvastatine au lieu de 622 (28 %) sous placebo;
      – le nombre de pontages ou d’angioplasties coronaires : pratiqués chez 252 patients (11,3 %) sous simvastatine au lieu de 383 (17,2 %) dans le groupe placebo.
      Le nombre de patients ayant survécu sans développer d’événements dûs à l’athérosclérose (coronariens, cérébrovasculaires, périphériques) a été de 1425 (64%) dans le groupe simvastatine et de 1201 (54%) dans le groupe placebo.

      Le traitement de 1000 patients pendant 5,4 ans a évité en moyenne par rapport au placebo :
      . 1 décès, toutes causes confondues, chez 33 patients (p = 0,0003);
      . 1 événement coronarien, fatal ou non fatal, chez 86 patients (p < 0,00001).
      L’effet sur les événements a commencé à se manifester dès les premiers mois et s’est poursuivi pendant toute la durée de l’étude.
      Le bénéfice du traitement sur les critères ci-dessus n’est pas connu chez les patients de plus de 70 ans, qui ne pouvaient être inclus dans l’étude.
      En l’absence de données chez des patients souffrant d’hypercholestérolémie associée à un taux de triglycérides supérieur à 2,5 mmol/l (2,2 g/l) après 8 semaines de régime, dans l’étude 4 S, le bénéfice d’un traitement par simvastatine n’est pas établi chez ce type de patients.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      L’absorption digestive de la simvastatine par voie orale est rapide et importante. Cependant, en raison d’un très important métabolisme de 1 er passage hépatique, sa biodisponibilité systémique est d’environ 4 % de la dose ingérée.
      La demi-vie d’élimination plasmatique de la simvastatine est de 2 heures.
      La simvastatine est hydrolysée dans le foie, son organe cible, en de nombreux métabolites actifs (dont le bêta-hydroxyacide) et inactifs.
      La simvastatine et son métabolite bêta-hydroxyacide sont fortement liés aux protéines plasmatiques (plus de 90 %).
      80 % de l’activité inhibitrice sont liés au bêta-hydroxyacide.
      L’élimination biliaire représente la principale voie d’élimination du médicament et de ses métabolites.
      Après administrations répétées d’une dose quotidienne, il n’y a pas d’accumulation de la simvastatine.
      L’administration de simvastatine immédiatement avant le repas ne modifie pas le profil plasmatique des inhibiteurs, par comparaison avec la prise à jeun.

    1. ***
      Hypercholestérolémies pures (type IIa) ou mixtes (type IIb) en complément d’un régime adapté et assidu.
      Cet effet s’accompagne d’une réduction des complications coronaires associés à l’hypercholestérolémie :
      – en prévention secondaire (chez le coronarien avéré), en cas d’hypercholestérolémie modérée à sévère.
      Ce traitement permet une réduction de la mortalité et du risque d’accident coronaire grave (décès de cause coronaire ou récidive d’infarctus du myocarde).
      Cette indication repose sur des données obtenues dans l’étude 4S.
      Le traitement de 1000 patients pendant 5.4 ans environ a permis d’éviter en moyenne 33 décès toutes causes confondues.
      Pour ces indications, la poursuite du régime est toujours indispensable.
      * Nota :
      – Hypertriglycéridémie isolée (type I,IV,et V) : la simvastatine n’est pas indiquée.
    2. HYPERCHOLESTEROLEMIE
    3. INFARCTUS DU MYOCARDE(PREVENTION DES RECIDIVES)

    1. DOULEUR ABDOMINALE (RARE)
      Effet bénin et transitoire.
    2. FLATULENCE (RARE)
      Effet bénin et transitoire.
    3. NAUSEE (RARE)
      Effet bénin et transitoire.
    4. VOMISSEMENT (RARE)
      Effet bénin et transitoire.
    5. DYSPEPSIE (RARE)
      Effet bénin et transitoire.
    6. DIARRHEE (RARE)
      Effet bénin et transitoire.
    7. CONSTIPATION (RARE)
      Effet bénin et transitoire.
    8. ASTHENIE (RARE)
      Effet bénin et transitoire.
    9. CEPHALEE (RARE)
      Effet bénin et transitoire.
    10. CRAMPE (TRES RARE)
    11. DOULEUR MUSCULAIRE (TRES RARE)
      Des élévations légères et transitoires de la créatinine phosphokinase (CPK) d’origine musculaire ont été communément observées chez les patients recevant de la simvastatine, mais elles n’ont habituellement pas de retentissement clinique.
      Le traitement par les inhibiteurs de l’ HMG – CoA réductase s’associe rarement à la survenue d’atteintes musculaires. Devant des signes évocateurs (douleur musculaire inexpliquée, sensibilité douloureuse ou faiblesse musculaire), un dosage de la CPK d’origine musculaire sera pratiqué.
      Une atteinte musculaire doit être évoquée chez tout patient présentant des myalgies diffuses, une sensibilité musculaire douloureuse et/ou une élévation importante de la CPK d’origine musculaire (taux supérieurs à 5 fois la normale); dans ces conditions, le traitement doit être arrêté.
    12. RHABDOMYOLYSE (TRES RARE)
    13. PRURIT
    14. BOUFFEE VASOMOTRICE
    15. REACTION CUTANEE
    16. PHOTOSENSIBILISATION
    17. HEPATITE
    18. ICTERE
    19. PANCREATITE
    20. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
      Angioedème, vascularite, thrombopénie, hyperéosinophilie, arthralgie, urticaire.
    21. OEDEME ANGIONEUROTIQUE
      Réaction d’hypersensibilité.
    22. VASCULARITE
      Réaction d’hypersensibilité.
    23. THROMBOPENIE
      Réaction d’hypersensibilité.
    24. EOSINOPHILIE
      Réaction d’hypersensibilité.
    25. DOULEUR ARTICULAIRE
      Réaction d’hypersensibilité.
    26. URTICAIRE
      Réaction d’hypersensibilité.
    27. PARESTHESIE
    28. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE
    29. ALOPECIE
    30. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (FREQUENT)
      Elévation de l’ASAT et/ou de l’ALAT.
      Une surveillance régulière des tests fonctionnels hépatiques est nécessaire.
      Comme pour d’autres médicaments hypolipidémiants, des élévations modérées (inférieures à 3 fois la limite supérieure des valeurs normales) des transaminases sériques ont été signalées lors d’un traitement par simvastatine. Ces élévations, survenues peu de temps après l’instauration du traitement, ont été souvent transitoires et ne se sont accompagnées d’aucune symptomatologie clinique.
      L’interruption du traitement n’a pas été nécessaire.
      Une élévation des transaminases supérieure à 3 fois la normale doit conduire à l’arrêt du traitement.
    31. GAMMA GT(AUGMENTATION)
      Isolée.
    32. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
      Isolée.
    33. CPK(AUGMENTATION) (FREQUENT)
      Des élévations légères et transitoires de la créatinine phosphokinase (CPK) d’origine musculaire ont été communément observées chez les patients recevant de la simvastatine, mais elles n’ont habituellement pas de retentissement clinique.
      Le traitement par les inhibiteurs de l’ HMG – CoA réductase a rarement été associé à la survenue d’atteintes musculaires. Devant des signes évocateurs (douleur musculaire inexpliquée, sensibilité douloureuse ou faiblesse musculaire), un dosage de la CPK d’origine musculaire sera pratiqué.
      Une atteinte musculaire doit être évoquée chez tout patient présentant des myalgies diffuses, une sensibilité musculaire douloureuse et/ou une élévation importante de la CPK d’origine musculaire (taux supérieurs à 5 fois la normale); dans ces conditions, le traitement doit être arrêté.

    1. SURVEILLANCE HEPATIQUE
      Comme pour d’autres médicaments hypolipidémiants, des élévations modérées (inférieures à 3 fois la limite supérieure des valeurs normales) des transaminases sériques ont été signalées lors d’un traitement par simvastatine. Ces élévations, survenues peu de temps après l’instauration du traitement, ont été souvent transitoires et ne se sont accompagnées d’aucune symptomatologie clinique.
      L’interruption du traitement n’a pas été nécessaire.
      Une élévation des transaminases supérieure à 3 fois la normale doit conduire à l’arrêt du traitement.
      Il est recommandé de pratiquer des tests fonctionnels hépatiques avant le début du traitement, puis périodiquement ensuite. Un dosage des transaminases devra être pratiqué au 3ème mois de traitement chez les patients recevant une dose augmentée à 80 mg.
      Une attention particulière sera portée aux patients dont les transaminases augmentent ; chez ces patients, les dosages devront être répétés rapidement puis effectués plus fréquemment par la suite. Une élévation des transaminases, en particulier au-delà de 3 fois la limite supérieure de la normale et si cette élévation persiste, doit conduire à l’arrêt du traitement.
      La simvastatine doit être utilisée avec précaution chez les patients consommant d’importantes quantités d’alcool et/ou présentant un antécédent de maladie hépatique.
    2. MYALGIE
      – Des élévations légères et transitoires des taux plasmatiques de créatine phosphokinase (CPK) d’origine musculaire sont communément observées chez les patients recevant de la simvastatine, mais elles n’ont pas habituellement de retentissement clinique.
      – Le traitement par les inhibiteurs de l’HMG Co-A réductase s’associe rarement à la survenue d’atteintes musculaires. Devant des signes cliniques évocateurs (douleur musculaire inexpliquée, sensibilité douloureuse ou faiblesse musculaire), un dosage de la CPK d’origine musculaire sera pratiqué.
      Une atteinte musculaire doit être évoquée chez tout patient présentant des myalgies diffuses, une sensibilité musculaire douloureuse et/ou une élévation importante de la CPK d’origine musculaire (taux supérieurs à 5 fois la normale) ; dans ces conditions, le traitement doit être arrêté.
      – Le risque et la sévérité de l’atteinte musculaire avec les inhibiteurs de l’HMG Co-A réductase sont augmentés par l’association à des médicaments qui peuvent entraîner des atteintes musculaires lorsqu’ils sont administrés seuls, tels que les fibrates. – La simvastatine est métabolisée par l’isoforme 3A4 du cytochrome P450. Le risque d’atteinte musculaire semble être augmenté lors de l’administration de simvastatine avec d’autres médicaments qui ont un effet inhibiteur puissant du CYP 3A4 aux doses thérapeutiques, car les taux plasmatiques de simvastatine peuvent être augmentés de façon importante dans cette situation.
      L
    3. RHABDOMYOLYSE
      Des rhabdomyolyses sévères avec insuffisance rénale aiguë secondaire à la myoglobinurie ont été rapportées.
      – Le traitement par inhibiteur de l’HMG Co-A réductase devra être interrompu ou arrêté en cas de survenue d’un facteur prédisposant à l’apparition d’une insuffisance rénale, secondaire à une rhabdomyolyse (infection aiguë sévère, hypotension, intervention chirurgicale majeure, traumatisme majeur, perturbations métaboliques, endocriniennes ou électrolytiques sévères, épilepsie non contrôlée).
    4. POSOLOGIE ELEVEE
      Le risque d’effets indésirables, en particuliers hépatiques et musculaires augmentant avec la dose; une évaluation précise du rapport efficacité/sécurité sera effectuée avant d’avoir recours à de fortes posologies, notamment 80 mg.
    5. ENFANT
      La sécurité d’emploi et l’efficacité chez l’enfant n’ayant pas été établie, la simvastatine n’est pas recommandée chez l’enfant. De plus, il n’existe pas d’expérience disponible à ce jour chez des enfants souffrant d’hypercholestérolémie familiale homozygote.
    6. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.

      En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

      Il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la simvastatine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.

      La grossesse ne représente pas une indication à l’utilisation de ce produit et le traitement hypocholestérolémiant doit être interrompu.

      En cas de découverte fortuite d’une grossesse après prise de ce médicament, cet élément ne constitue pas l’argument systématique pour conseiller l’interruption de la grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.
    7. ALLAITEMENT
      En cas d’allaitement ou de désir d’allaitement et en l’absence de données concernant le passage dans le lait maternel, par mesure de précaution, il convient de ne pas utiliser ce médicament chez la femme qui allaite.

    1. INTOLERANCE AU LACTOSE
      En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
    2. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    3. AFFECTIONS HEPATIQUES
      Evolutives.
    4. TRANSAMINASES(ELEVATION)
      Elévation prolongée des transaminases sériques.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      *Ce médicament ne doit jamais être utilisé en association avec :
      -l’itraconazole,
      -le kétoconazole (par extrapolation à partir de l’itraconazole).
      Risque majoré d’effets indésirables (dose-dépendant) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l’hypocholestérolémiant. Interrompre le traitement hypocholestérolémiant pendant la durée du traitement par l’itraconazole ou le kétoconazole. En cas de traitement durable par azolé, préférer une autre statine.
      -Antiprotéases
      Risque majoré d’effets indésirables (dose-dépendants) à type de rhabdomyolyse (diminution du métabolisme hépatique de l’hypocholestérolémiant)
      utiliser une autre statine.
      *Ce médicament est généralement déconseillé en cas d’association aux fibrates :
      Risque majoré d’effets indésirables à type de rhabdomyolyse.

    Traitement

    Quelques cas de surdosage ont été rapportés. La dose maximale a été de 450 mg; aucun patient n’a présenté de symptômes spécifiques et tous les patients ont guéri sans séquelles.
    Des mesures thérapeutiques générales seront prises en cas de surdosage.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    La simvastatine est prescrite en association avec le régime, en monoprise, de préférence le soir, indifféremment avant, pendant ou après le repas.
    1 . Hypercholestérolémie modérée (cholestérol total supérieur ou égal à deux grammes
    cinq par litre soit six millimoles cinq par litre et inférieur à trois grammes par litre soit sept millimoles huit par litre après régime) :
    La dose initiale est de cinq milligrammes par jour. La posologie d’entretien sera adaptée en fonction de
    l’évolution de la cholestérolémie et en tenant compte de la présence de facteurs de risque associés et/ou d’une insuffisance coronaire.
    2 . Hypercholestérolémie sévère (cholestérol total supérieur ou égal à trois grammes par litre soit sept millimoles
    huit par litre après régime) ou résistant à une thérapeutique antérieure :
    La dose initiale est de dix milligrammes par jour. La dose d’entretien sera adaptée ultérieurement en fonction de l’évolution biologique et du contexte clinique.
    3 . Insuffisance
    coronaire avérée et hypercholestérolémie modérée à sévère :
    La dose initiale recommandée est de vingt milligrammes par jour. La posologie d’entretien sera adaptée ultérieurement en fonction de l’évolution de la cholestérolémie, l’objectif thérapeutique
    étant d’obtenir un cholestérol total inférieur ou égal à deux grammes par litre soit cinq millimoles deux par litre.
    Dans l’étude 4S, la dose de vingt milligrammes a permis un contrôle satisfaisant de la majorité des patients.
    La posologie journalière
    maximale est de quarante milligrammes.
    Chez les patients présentant une hypercholestérolémie sévère non corrigée par quarante milligrammes et un risque cardiovasculaire élevé (ce qui inclue les hypercholestérolémies familiales homozygotes), la posologie
    pourra exceptionnellement être augmentée à quatre vingt milligrammes par jour.
    .
    .
    Posologie Particulière :
    – Chez les patients recevant un traitement immunosuppresseur concomitant :
    La posologie maximale recommandée est de dix milligrammes par jour.

    Chez l’insuffisant rénal :
    L’élimination par voie rénale de la simvastatine étant minime, aucun ajustement de la dose n’est à prévoir chez les malades atteints d’insuffisance rénale modérée.
    Chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère
    (clairance de la créatinine inférieure à trente millilitres par minute), le traitement sera initié prudemment, s’il s’avère nécessaire. Des posologies supérieures à dix milligrammes par jour doivent être envisagées avec précaution.
    – Traitements
    associés :
    La simvastatine est efficace seule ou en association avec les chélateurs des acides biliaires.


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