DISTILBENE 1 mg comprimés enrobés
DISTILBENE 1 mg comprimés enrobés
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 20/3/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : COMPRIMES ENROBES
Etat : commercialisé
Laboratoire : GERDAProduit(s) : DISTILBENE
Evénements :
- octroi d’AMM 28/8/1950
- mise sur le marché 1/1/1951
- validation de l’AMM 10/12/1997
- rectificatif d’AMM 25/1/2001
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 321368-2
2
plaquette(s) thermoformée(s)
13
unité(s)
PVC/alu
bleuEvénements :
- inscription SS 10/1/1978
- agrément collectivités 12/1/1982
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 12
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste IIRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 11.13 F
Prix public TTC : 18.80 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- DIETHYLSTILBESTROL 1 mg
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- LACTOSE excipient
- CELLULOSE MICROCRISTALLINE excipient
- CIRE BLANCHE D’ABEILLE enrobage
- SEPIFILM SC BLANC enrobage
- SEPISPERSE AS BLEU enrobage
- ESTROGENE (SYNTHETIQUE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : G03C-B02.
Equivalence estrogénique :
– 0.3 mg de diéthylstilbestrol a le même effet que 1 mg d’estrone.
– L’activité per os du diéthylstilbestrol est trois fois supérieure à celle du benzoate d’estradiol.
Administrés per os, les estrogènes peuvent présenter des risques métaboliques et thromboemboliques : stimulation de la synthèse lors du premier passage hépatique de protéines synthétisées par le foie angiotensinogène, VLDL-triglycérides, altération des facteurs de la coagulation dans le sens d’une hypercoagulabilité.
- ***
Cancer de la prostate. - CANCER DE LA PROSTATE
- INFARCTUS DU MYOCARDE
- ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL
- PHLEBITE
- EMBOLIE PULMONAIRE
- HYPERTENSION ARTERIELLE
- HYPERTRIGLYCERIDEMIE
- HYPERCHOLESTEROLEMIE
- DIABETE
- POIDS(AUGMENTATION)
- CEPHALEE
Banales ou céphalées importantes inhabituelles. - MIGRAINE
- VERTIGE
- TROUBLE DE LA VISION
- COMITIALITE(AGGRAVATION)
- ADENOME HEPATIQUE
- ICTERE CHOLESTATIQUE
- LITHIASE BILIAIRE
- IRRITABILITE
- DEPRESSION
- TROUBLE DE LA LIBIDO
- INTOLERANCE AUX LENTILLES DE CONTACT
- JAMBE LOURDE
- GYNECOMASTIE
- ATROPHIE TESTICULAIRE
- IMPUISSANCE
- MISE EN GARDE
– Antécédent thromboembolique artériel et veineux :
Avant la prescription de ce traitement, il importe de rechercher systématiquement les facteurs de risque thromboembolique artériel et veineux et de prendre en compte les contre-indications ou précautions d’emploi.
– Arrêt du traitement :
La survenue de symptômes pouvant faire craindre l’imminence d’une complication impose l’arrêt du traitement : céphalées importantes et inhabituelles, troubles oculaires, élévation de la tension artérielle, signes cliniques de phlébite et d’embolie pulmonaire. - EPILEPSIE
Une surveillance attentive doit être exercée. - MIGRAINE
Une surveillance attentive doit être exercée. - ASTHME
Une surveillance attentive doit être exercée. - ANTECEDENT VASCULAIRE FAMILIAL
Une surveillance attentive doit être exercée. - VARICES
Une surveillance attentive doit être exercée. - SURVEILLANCE MEDICALE
Un examen médical est nécessaire avant et en cours de traitement; les contrôles porteront essentiellement sur : poids, tension artérielle, triglycéridémie, cholestérolémie et glycémie.
- FEMME
Ce médicament n’a pas d’indication chez la femme. - GROSSESSE
Il est formellement contre-indiqué chez la femme enceinte car il peut entraîner dans la descendance :
1 – Chez les garçons, des anomalies de l’appareil génital,
2 – Chez les filles, en âge de procréer:
– des adénoses et autres anomalies cervico-vaginales,
– des adénocarcinomes à cellules claires du vagin et du col (fréquence 1 pour mille),
– des anomalies utérines (utérus hypoplasiques et/ou en T), responsables de stérilité primaire ou d’accidents de la grossesse (l’augmentation de la fréquence de grossesses extra-utérines et d’avortements au cours du 2ème trimestre, par rapport à une population témoin, sont en général révélateurs).
3 – Lorsque l’interrogatoire, ou les antécédents personnels ou familiaux, peuvent faire suspecter l’exposition in utéro au diéthylstilbestrol, la conduite à tenir est la suivante :
– l’adénose ne doit surtout pas être traitée en raison des conséquences délétères provoquées par les divers types de traitement; elle évolue spontanément vers la régression, voire la guérison, entre 20 et 30 ans.
– le dépistage du cancer du col fait appel à un frottis nécessitant, outre l’examen cervical classique, une étude cytologique des 4 faces vaginales.
– la grossesse sera tout particulièrement suivie : vérification de la situation intra-utérine de l’oeuf, surveillance bimensuelle du col ; le repos et la réduction d’activité sont des facteurs essentiels dans la prévention des avortements tardifs et de la prématurité. - INFARCTUS DU MYOCARDE(ANTECEDENT)
- ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL (ANTECEDENT)
- ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE
- PHLEBITES
- EMBOLIE PULMONAIRE(ANTECEDENT)
- THROMBOSE VEINEUSE
Avec ou sans facteur déclenchant. - HYPERTENSION ARTERIELLE
- CORONAROPATHIE
- VALVULOPATHIE
- TROUBLES DU RYTHME THROMBOGENES
- ACCIDENTS OCULAIRES D’ORIGINE VASCULAIRE
- DIABETE
Compliqué de micro ou de macro-angiopathie. - AFFECTIONS HEPATIQUES SEVERES
Ou récentes. - CONNECTIVITE
- PORPHYRIE
- TABAGISME (relative)
- AFFECTIONS METABOLIQUES (relative)
Diabète non compliqué, hyperlipidémies (hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie). - OBESITE (relative)
(indice de masse corporelle = poids/taille > ou = 30 kg/m2). - OTOSCLEROSE (relative)
- INSUFFISANCE RENALE (relative)
- ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
– Inducteurs enzymatiques : associations déconseillées.
Anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, primidone, carbamazépine) ,rifabutine,rifampicine,griséofulvine : diminution de l’efficacité de l’estrogène.
Traitement
L’ingestion accidentelle d’estrogènes à doses massives chez le jeune enfant n’entraîne pas d’effets indésirables inquiétants (nausées) et provoque chez la fillette, une hémorragie de privation.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Un comprimé trois fois par jour.
Cette posologie pourrait ensuite être ramenée à un milligramme par jour.