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FORTAL 30 mg/1 ml solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/12/2000

• Identification de la spécialité
• Présentation et Conditionnement
• Composition
• Propriétés Thérapeutiques
• Indications Thérapeutiques
• Effets secondaires
• Précautions d’emploi
• Contre-Indications
• Surdosage
• Voies d’administration
• Posologie et mode d’administration
  

  Identification de la spécialité

  Autres dénominations :
  code expérimentation – WIN 20-228 SOLUTE INJECTABLE

  
  Forme : SOLUTION INJECTABLE
  
  Etat : commercialisé
  
  Laboratoire : SANOFI PHARMA

  Produit(s) : FORTAL

  Evénements :

  1. octroi d’AMM 17/7/1967
  2. publication JO de l’AMM 15/9/1967
  3. mise sur le marché 15/3/1969

  Présentation et Conditionnement

  Conditionnement 1

  Numéro AMM : 304114-6
  
  2
  ampoule(s)
  1
  ml
  verre

  Evénements :

  1. agrément collectivités 2/3/1969
  2. inscription SS 2/3/1969

  
  Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
  
  Etat actuel : commercialisé
  
  Conservation (dans son conditionnement) : 36
  mois
  
  Régime : stupéfiants

  Réglementation des prix :
  remboursé
  65 %
  
  Prix Pharmacien HT : 7.66 F
  
  Prix public TTC : 13.50 F
  
  TVA : 2.10 %

  Conditionnement 2

  Numéro AMM : 304112-3
  
  10
  ampoule(s)
  1
  ml
  verre

  Evénements :

  1. agrément collectivités 2/3/1969
  2. inscription SS 2/3/1969

  
  Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
  
  Etat actuel : commercialisé
  
  Conservation (dans son conditionnement) : 36
  mois
  
  Régime : stupéfiants

  Réglementation des prix :
  remboursé
  65 %
  
  Prix Pharmacien HT : 26.27 F
  
  Prix public TTC : 38.80 F
  
  TVA : 2.10 %
  

  Composition

  Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

  Principes actifs

  • PENTAZOCINE 30 mg

  Principes non-actifs

  • LACTIQUE ACIDE excipient
  • CHLORURE DE SODIUM excipient
  • HYDROXYDE DE SODIUM excipient
  • EAU excipient

  Propriétés Thérapeutiques

  2. ANALGESIQUE MORPHINIQUE (BENZOMORPHANE) (principale)
     Bibliographie : Classe ATC : N02A-D01.
     De type morphinique (dérivé des benzomorphanes) .
     30 mg de pentazocine par voie parentérale ou 90 à 100mg de pentazocine per os correspondent à 10mg de morphine IM ou à 75 à 100mg de péthidine.
     Dépression des centres respiratoires ; contracture du muscle lisse, se manifestant notamment au niveau du tube digestif et des voies biliaires.
     Myosis.

  Indications Thérapeutiques

  2. 
     Douleurs intenses ; traumatisme grave ; douleurs post-opératoires ; infarctus du myocarde ; lève la douleur des coliques néphrétiques et hépatiques, mais peut accroître la composante spastique anesthésiologie.

  Effets secondaires

  2. VERTIGE (FREQUENT)
  3. SOMNOLENCE
  4. NAUSEE (FREQUENT)
  5. VOMISSEMENT (FREQUENT)
  6. SECHERESSE DE LA BOUCHE
  7. DEPRESSION RESPIRATOIRE (PEU FREQUENT)
     Condition(s) Exclusive(s) :
     INJECTION IV TROP RAPIDE
  8. HALLUCINATION (PEU FREQUENT)
  9. EUPHORIE
  10. HYPERSUDATION (FREQUENT)
  11. LIPOTHYMIE
  12. TROUBLE DE LA VISION
  13. CONSTIPATION
  14. TROUBLE DE LA MICTION
  15. INSUFFISANCE CIRCULATOIRE
  16. HYPERTENSION ARTERIELLE
  17. HYPOTENSION ARTERIELLE
  18. TACHYCARDIE
  19. REACTION ALLERGIQUE
  20. SYNDROME DE SEVRAGE
      Comme la pentazocine est un antagoniste faible des stupéfiants certains malades en état de dépendance aux narcotiques peuvent éprouver des symptômes de réaction de sevrage.

  Précautions d’emploi

  2. ARRET DU TRAITEMENT
     La possibilité de dépendance physique et psychique est nettement moins marquée et beaucoup plus rare qu’avec les dérivés morphiniques. L’arrêt brutal du traitement prolongé a pu entraîner exceptionnellement un syndrome de sevrage.
  3. VIEILLARD
  4. INSUFFISANCE HEPATIQUE
  5. INSUFFISANCE RENALE
  6. CHOLECYSTITE AIGUE
  7. PANCREATITE
  8. RECOMMANDATION
     Comme la pentazocine est un antagoniste faible des stupéfiants, certains malades en état de dépendance aux narcotiques peuvent éprouver des symptômes de réaction de sevrage.
  9. GROSSESSE
     – En raison du passage transplacentaire rapide : ne pas utiliser ce produit pendant la 2ème partie du travail (au-delà de quatre à cinq cm de dilatation du col), et en cas de prématurité car risque de dépression respiratoire secondaire néo-natale.
     
     – En cas de toxicomanie chez la mère : syndrome de privation chez le nouveau-né avec convulsions, irritabilité, vomissements, léthalité accrue.
  10. SPORTIFS

  Contre-Indications

  2. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
  3. SYNDROME DOULOUREUX ABDOMINAL D’ETIOLOGIE INCONNUE
  4. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
  5. TRAUMATISME CRANIEN
  6. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
  7. ETAT CONVULSIF
  8. INTOXICATION ALCOOLIQUE AIGUE
  9. DELIRIUM TREMENS
  10. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
  11. IMAO

  Surdosage

  Traitement
  
  En cas de surdosage on peut observer : myosis, apnée, hypoxie, cyanose, collapsus, coma. Le traitement doit être conduit en milieu spécialisé.
  La dépression respiratoire est levée par la naloxone (0,4mg iv) répétée toutes les 2 à 5 minutes si nécessaire.
  Il est prudent de continuer à surveiller le malade, la durée d’action de la naloxone étant inférieure à celle de la pentazocine. La nalorphine est sans effet et peut même aggraver la dépression respiratoire.
  

  Voies d’administration

  – 1 – INTRAMUSCULAIRE
  
  – 2 – INTRAVEINEUSE
  
  

  Posologie & mode d’administration

  Posologie Usuelle :
  Trois ou quatre ampoules par jour.
  .
  Posologie Particulière :
  La posologie peut être augmentée à six ampoules (cent quatre vingt milligrammes) par vingt quatre heures.
  .
  .
  Mode d’Emploi :
  Laisser le malade allongé une demi heure
  après l’injection, surtout au début du traitement en anesthésiologie et en réanimation cardio-circulatoire seulement, la voie intra-veineuse peut être utilisée.
  .
  .
  Incompatibilité Physico-Chimique:
  – barbituriques solubles: risque de precipite s’il y a
  melange dans la meme seringue
  – chlordiazepoxide
  – diazepam

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