BRONILIDE 0.250 mg suspension pour inhalation buccale
BRONILIDE 0.250 mg suspension pour inhalation buccale
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/8/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SUSPENSION POUR INHALATION EN FLACON PRESSURISE
Etat : commercialisé
Laboratoire : CASSENNE MARIONProduit(s) : BRONILIDE
Evénements :
- octroi d’AMM 26/4/1989
- publication JO de l’AMM 28/7/1989
- mise sur le marché 12/1/1991
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 331797-3
1
flacon(s) pressurisé(s)
120
dose(s)
aluEvénements :
- inscription SS 12/1/1991
- agrément collectivités 18/1/1991
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Matériel de dosage : valve doseuse
dose(s)
Matériel complémentaire : 1 embout buccal
Conservation (dans son conditionnement) : 30
mois
LOIN DE TOUTE FLAMME
NE PAS PERCER NI BRULER MEME APRES USAGERégime : liste I
Réglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 102.50 F
Prix public TTC : 125.70 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- FLUNISOLIDE 0.294 mg
Quantité correspondant à 0,3 mg d’hémihydrate de Flunisolide micronisé
- SORBITANE TRIOLEATE excipient
- TRICHLOROFLUOROMETHANE gaz de pressurisation
- DICHLORODIFLUOROMETHANE gaz de pressurisation
- CRYOFLUORANE gaz de pressurisation
- ANTIASTHMATIQUE INHAL. (GLUCOCORTICOIDE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : R03B-A03.
Le flunisolide est un antiinflammatoire stéroidien local puissant (son activité antiinflammatoire et antiallergique dans les tests expérimentaux classiques, se manifeste à des doses 100 à 350 fois plus faibles que celle de l’hydrocortisone). En inhalation buccale et aux posologies recommandées, le flunisolide exerce son activité antiinflammatoire locale sur la muqueuse bronchique, sans effet systémique. Son effet freinateur sur l’axe hypophyso-surrénalien ne se manifeste qu’à une posologie égale ou supérieure à 4 mg par jour.
-
– Traitement de l’asthme sévère mal équilibré par les thérapeutiques symptomatiques (bêta 2 stimulants, théophylline) ou autres (cromones…)
– Asthme corticodépendant
– Non indications : crise d’asthme isolé, état de mal asthmatique.
- CANDIDOSE OROPHARYNGEE
Condition(s) Favorisante(s) :
CORTICOTHERAPIE SYSTEMIQUEPossible, mais une prévention peut être instaurée par rincage de la bouche à l’eau après chaque inhalation buccale.
- TOUX
- DYSPHONIE (RARE)
- DYSPHAGIE (RARE)
- GLOSSITE (RARE)
- NAUSEE (FREQUENT)
- INSUFFISANCE HYPOPHYSOSURRENALE
L’effet freinateur sur l’axe hypophyso-surrénalien ne se manifeste qu’à une posologie quotidienne supérieure à 4 mg soit 16 bouffées.
- HYPERSECRETION BRONCHIQUE
– L’action locale du flunisolide 0.250 mg ne peut s’exercer que sur une bronche sèche. Les malades hypersécrétants devront être préalablement soumis à une brève corticothérapie générale pour assécher leurs bronches et, en cas de surinfection bronchique, à une antibiothérapie. - MISE EN GARDE
– Prévenir les malades que le flunisolide 0.250 mg n’est pas un traitement de la crise d’asthme et que ses effets ne se feront sentir qu’au bout de quelques jours, le traitement devant être poursuivi régulièrement, quotidiènement et aux doses prescrites.
On s’assurera qu’ils manient correctement l’aérosol. - ARRET DU TRAITEMENT
Chez tous les malades sous flunisolide 0.250mg, la survenue d’une infection bronchopulmonaire bactérienne, virale ou mycosique impose l’arrêt de la corticothérapie locale et l’instauration d’un traitement adéquat. - SEVRAGE
– Chez les asthmatiques corticodépendants, les doses de corticostéroïdes administrés par voie générale seront diminués progressivement et le sevrage sera effectué sous surveillance médicale attentive (à la recherche de l’apparition de signes d’insuffisance surrénale aiguë ou subaiguë) se prolongeant au-dela de l’arrêt des corticoïdes administrés par voie générale.
Il est recommandé néanmoins de ne pas arrêter le traitement brusquement.
Toute agression (infection, traumatisme, opération chirurgicale) survenant chez les malades en cours de sevrage ou récemment sevrés exige la reprise temporaire d’une corticothérapie générale parallèle aux autres thérapeutiques nécessaires. - GROSSESSE
Chez l’animal, l’expérimentation met en évidence un effet tératogène variable selon les espèces. Dans l’espèce humaine, les études rétrospectives n’ont décelé aucun risque de malformation lié à la prise de corticoïdes lors du premier trimestre. Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néo-natale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à dose élevée. - ALLAITEMENT
Par prudence, comme pour tous les corticoïdes, il est préférable de ne pas administrer de flunisolide au cours de l’allaitement.
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- TUBERCULOSE PULMONAIRE
Evolutive ou latente non traitée. - ULCERE DIGESTIF
En évolution non traité et non surveillé.
Traitement
Il ne peut entraîner qu’une freination hypophyso-surrénalienne et s’il se prolonge, des signes cliniques d’hypercorticisme.
Ces symptômes disparaitront après l’arrêt du traitement qui doit être progressif.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
La posologie usuelle chez l’adulte est d’un milligramme par jour : deux bouffées à deux cents cinquante microgrammes, deux fois par jour.
Il est recommandé de ne pas dépasser huit bouffées par jour,soit deux milligrammes par
jour.
Bronilide peut être administré avec une chambre d’inhalation.
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Posologie Particulière :
Dans certaines situations, une posologie plus importante peut être nécessaire, notamment lors de la mise en route du traitement.