DIDRONEL 400 mg comprimés

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DIDRONEL 400 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 3/4/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PROCTER & GAMBLE PHARMACEUTICALS FRANCE

    Produit(s) : DIDRONEL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 27/7/1990
    2. publication JO de l’AMM 11/12/1990
    3. mise sur le marché 22/2/1991
    4. rectificatif d’AMM 8/9/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 333062-0

    1
    film(s) thermosoudé(s)
    14
    unité(s)
    PVC/PE/PVDC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 15/2/1991
    2. inscription SS 15/2/1991


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 113.49 F

    Prix public TTC : 137.90 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIOSTEOCLASTIQUE (DIPHOSPHONATE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : M05B-A01.
      L’étidronate agit essentiellement sur l’os. Après adsorption à la surface des cristaux de phosphate de calcium, l’étidronate inhibe la résorption osseuse.
      Cette inhibition met en jeu deux mécanismes distincts :
      – un effet antiostéoclastique : l’étidronate réduit la résorption osseuse au sein des unités de remodelage osseux (BMU) ;
      – un effet stabilisant sur le cristal osseux : l’étidronate inhibe la dissolution des cristaux d’hydroxyapatite sans inhiber, aux doses préconisées, la minéralisation osseuse.
      Dans l’ostéoporose postménopausique, l’étidronate augmente d’environ 5% sur deux ans la masse osseuse. L’os nouvellement formé est minéralisé par des cristaux d’hydroxyapatite.
      Deux études ont évalué l’efficacité de l’étidronate sur la densité minérale osseuse chez des patients traités par corticothérapie :
      – dans une étude randomisée en double aveugle chez 117 patients traités par corticothérapie (à plus de 7.5 mg d’équivalent prednisone les premiers 90 jours), le nombre de patients ne présentant pas de perte osseuse lombaire à 1 an (de plus de 1.8% mesurée par absorptiométrie biphotonique) est de 51% avec le placebo (14 jours de placebo suivis de 76 jours de calcium : 500 mg par jour) et de 74% avec l’étidronate en traitement cyclique ;
      – dans une autre étude randomisée en double aveugle chez 141 patients traités par corticothérapie, le nombre de patients ne présentant pas de perte osseuse lombaire à 1 an (de plus de 2.8% mesurée par absorptiométrie biphonique) est de 58.1% avec le placebo (14 jours de placebo suivis de 76 jours de calcium : 500 mg par jour) et de 79.6% avec l’étidronate en traitement cyclique.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      L’absorption chez l’homme est égale à environ 3.5% de la dose ingérée.
      L’étidronate n’est pas métabolisé.
      La demi-vie plasmatique est de 6 heures + ou – 0.7.
      Dans les 24 heures, la moitié de la dose absorbée est fixée sur l’os de façon prolongée, plus particulièrement dans les zones d’ostéogenèse élevée, puis lentement éliminée en fonction du remodelage osseux. L’autre moitié est éliminée par voie urinaire.
      La partie non absorbée est éliminée par voie fécale.

    1. ***
      – Traitement curatif de l’ostéoporose post-ménopausique, avec au moins un tassement vertébral.
      – Prévention de la perte osseuse chez les patients nécessitant une corticothérapie prolongée supérieure à 3 mois par voie générale et à dose supérieure à 7.5 mg/jour d’équivalent prednisone.
    2. OSTEOPOROSE POST-MENOPAUSIQUE
    3. OSTEOPOROSE(PREVENTION)

    1. NAUSEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES

      Son incidence augmente quand l’étidronate est administré à des doses supérieures à 5 mg/kg/jour.

    2. DIARRHEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES

      Son incidence augmente quand l’étidronate est administré à des doses supérieures à 5 mg/kg/jour.

    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJETS PREDISPOSES
    4. REACTION CUTANEE
      Prurit, urticaire, éruptions folliculaires, éruptions maculeuses ou maculopapuleuses.
    5. CRISE D’ASTHME
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ASTHMATIQUE
    6. DOULEUR ARTICULAIRE (TRES RARE)
    7. PARESTHESIE (TRES RARE)
    8. ERUPTION BULLEUSE (TRES RARE)
    9. LEUCOPENIE (TRES RARE)
      Des atteintes de la lignée blanche ont été rapportées, sans que la relation de causalité avec le produit ait pu être établie.

    1. MISE EN GARDE
      – Traitement prolongé :
      Se conformer au traitement cyclique de 3 mois à renouveler.
      – Sujets transplantés :

      Dans les études de prévention de la perte osseuse induite par la corticothérapie, aucune donnée n’a été rapportée chez des patients transplantés.
    2. TRAITEMENTS ASSOCIES
      Les patients souffrant d’ostéoporose doivent respecter un équilibre nutritionnel et surtout, la prise en quantité suffisante de calcium et de vitamine D.
    3. TRAITEMENT AU LONG COURS
      A fortes doses (10 à 20 mg/kg/jour) ou en cas de traitement continu de plus de 6 mois, l’étidronate disodique peut inhiber la minéralisation de la substance ostéoïde produite pendant la phase de formation osseuse. Lorsque des biopsies ont été pratiquées jusqu’à 7 ans de traitement aux doses recommandées, il n’a pas été observé d’ostéomalacie généralisée.

    1. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      En l’absence de données cliniques, ne pas traiter par l’étidronate les malades atteints d’insuffisance rénale sévère.
    2. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    3. OSTEOMALACIE
      Patente.
    4. ALLAITEMENT
    5. GROSSESSE (relative)
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène à doses élevées, avec des altérations osseuses touchant le squelette et les dents.
      Lorsqu’il est administré pendant toute la gestation, ce médicament est à l’origine de troubles de la minéralisation osseuse, touchant principalement les os longs et se traduisant par des déformations angulaires. Le plus souvent, ces anomalies s’observent à doses élevées et sont réversibles après la mise bas. Cet effet est vraisemblablement à mettre au compte du mécanisme d’action de la molécule, par chélation du calcium.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de ce médicament lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
      En conséquence, l’utilisation de l’étidronate est déconseillée pendant la grossesse.
      Cet élément ne constitue pas l’argument pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.

    Signes de l’intoxication :

    1. CALCEMIE(DIMINUTION)

    Traitement

    Théoriquement, un accident de surdosage se traduirait par une hypocalcémie. Il suffirait alors d’utiliser du gluconate de calcium par voie intra-veineuse.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Réservé à l’adulte.
    L’étidronate s’administre de façon cyclique avec du calcium, tous les trois mois.
    L’administration se fait selon le schéma suivant :
    – étidronate à raison d’un comprimé à quatre cents mg par jour pendant quatorze
    jours;
    – puis pendant les deux mois et demi suivant la prise d’étidronate, un apport de calcium à dose suffisante (en général mille mg par jour) et éventuellement de vitamine D à dose physiologique (en général huit cents UI par jour) est recommandé.
    Les
    données d’efficacité dans l’ostéoporose post-ménopausique sont fondées sur des études à trois ans.
    .
    .
    Mode d’emploi :
    L’étidronate doit être pris deux heures au moins avant ou après un repas (à dix heures du matin par exemple).
    Les comprimés sont à
    avaler avec un grand verre d’eau ou de jus de fruits.
    L’ingestion de calcium sous forme médicamenteuse ou alimentaire (lait, fromage…) doit être évitée au moment de la prise d’étidronate.


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