SYNACTHENE RETARD 1 mg/1ml solution injectable IM
SYNACTHENE RETARD 1 mg/1ml solution injectable IM
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 2/2/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SOLUTION INJECTABLE
Usage : adulte et enfant
Etat : commercialisé
Laboratoire : NOVARTIS PHARMAProduit(s) : SYNACTHENE
Evénements :
- mise sur le marché 3/4/1969
- octroi d’AMM 26/12/1974
- validation de l’AMM 4/8/1998
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 310258-6
1
ampoule(s) bouteille(s)
1
ml
verre
autocassable
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
A L’ABRI DE LA LUMIERE
CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES CRégime : liste I
Réglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 15.68 F
Prix public TTC : 25.10 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :
Volume : 1
ml- TETRACOSACTIDE HEXAACETATE 1 mg
Complexé avec du Zinc.
Quantité correspondante à 2.5 mg de chlorure de zinc.
- HYDROGENOPHOSPHATE DE SODIUM DODECAHYDRATE excipient
- CHLORURE DE SODIUM excipient
- ALCOOL BENZYLIQUE excipient
- HYDROXYDE DE SODIUM excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient
- HORMONE ANTEHYPOPHYSAIRE (ACTH) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : H01A-A02.
Polypeptide possédant les propriétés stimulantes de l’ACTH sur la corticosurrénale.
Corticostimuline de synthèse d’action constante, le tétracosactide agit par l’intermédiaire d’un récepteur spécifique de la membrane plasmatique des cellules surrénaliennes.
La mise en jeu de cette structure membranaire se traduit par la formation d’adénosine monophosphate cyclique (AMPc) qui, en activant la protéine-kinase, stimule la sécrétion des hormones corticosurrénaliennes naturelles par diverses voies d’activation enzymatique :
– les glucocorticoïdes, qui assurent une corticothérapie endogène;
– les hormones androgènes et estrogènes protéino-anabolisantes;
– l’aldostérone, les premiers jours seulement d’une administration continue.
*** Propriétés Pharmacocinétiques :
L’absorption du tétracosactide sur le phosphate de zinc procure une libération prolongée de la substance active à partir du site de l’injection intramusculaire.
Après une injection intramusculaire de 1 mg de Synacthène Retard les concentrations plasmatiques de tétracosactide dosées par radio-immunologie se situent pendant 12 heures entre 200 et 300 pg/ml.
Le tétracosactide a un volume apparent de distribution de 0.4 l/kg environ.
Dans le sérum, le tétracosactide est transformé d’abord par les endopeptidases du sérum (telles que trypsine, plasmine, thrombine et kallikréine) en oligopeptides inactifs, puis par des aminopeptidases en aminoacides libres.
Après une dose intraveineuse de tétracosactide marqué, 95 à 100% de la radioactivité sont excrétés dans les urines des premières 24 heures.
- ***
– Indication thérapeutique : traitement de 2ème intention du syndrome de West (ou spasmes infantiles), en cas d’inefficacité des traitements corticoïdes par voie orale.
– Indication diagnostique : exploration dynamique de la corticosurrénale. - SYNDROME DE WEST
- INSUFFISANCE SURRENALE FONCTIONNELLE(DIAGNOSTIC)
- CHOC ANAPHYLACTIQUE (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
ANTECEDENTS ALLERGIQUES
ANTECEDENTS D’ASTHME
ASTHMELe tétracosactide peut entraîner des réactions allergiques, surtout chez des malades présentant une affection allergique, un asthme ou des antécédents familiaux d’asthme, une urticaire, une dermatite atopique. Dans de rares cas, elles peuvent être graves et se traduire par des réactions anaphylactiques survenant en général dans les 30 minutes qui suivent l’injection.
- KALIEMIE(DIMINUTION)
- ALCALOSE METABOLIQUE
- RETENTION HYDROSODEE
- HYPERTENSION ARTERIELLE
- INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
- SYNDROME DE CUSHING
Iatrogène. - INSUFFISANCE HYPOPHYSOSURRENALE
- TOLERANCE AU GLUCOSE(DIMINUTION)
- DIABETE
Révélation d’un diabète latent. - RETARD DE CROISSANCE
Condition(s) Exclusive(s) :
ENFANT - IRREGULARITE MENSTRUELLE
- FAIBLESSE MUSCULAIRE
- ATROPHIE MUSCULAIRE
Augmentation du catabolisme protidique. - OSTEOPOROSE
- FRACTURE PATHOLOGIQUE
- TASSEMENT VERTEBRAL
- OSTEONECROSE ASEPTIQUE
Des têtes fémorales. - ULCERE GASTRODUODENAL
- ULCERE DE L’INTESTIN GRELE
- PERFORATION DIGESTIVE
- HEMORRAGIE DIGESTIVE
- PANCREATITE AIGUE
Condition(s) Exclusive(s) :
ENFANT - ACNE
- PURPURA
- ECCHYMOSE
- HYPERTRICHOSE
- RETARD DE CICATRISATION
- GLAUCOME
Certaines formes de glaucome. - CATARACTE
Certaines formes de cataracte.
- MISE EN GARDE
– Réactions allergiques :
En endocrinologie et en neurologie :
Le tétracosactide peut entraîner des réactions allergiques, surtout chez des malades présentant une affection allergique, un asthme ou des antécédents familiaux d’asthme, une urticaire, une dermatite atopique. Dans de rares cas, elles peuvent être graves et se traduire par des réactions anaphylactiques survenant en général dans les 30 minutes qui suivent l’injection.
– Ulcère gastroduodénal :
En neurologie :
En cas d’ulcère gastroduodénal, la corticothérapie n’est pas contre-indiquée si un traitement antiulcéreux est associé.
En cas d’antécédents ulcéreux, la corticothérapie peut être prescrite, avec une surveillance clinique et, au besoin, fibroscopique.
– Infections :
En neurologie :
La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses dues notamment à des bactéries, des levures et des parasites. La survenue d’une anguillulose maligne est un risque important. Tous les sujets venant d’une zone d’endémie (régions tropicale, subtropicale, sud de l’Europe) doivent avoir une recherche coprologique et un traitement éradicateur systématique avant la corticothérapie.
Les signes évolutifs d’une infection peuvent être masqués par la corticothérapie. Il importe, avant la mise en route du traitement, d’écarter toute possibilité de foyer viscéral, notamment tuberculeux, et de surveiller, en cours de traitement, l’apparition de pathologies infectieuses. En cas de tuberculose ancienne, un traitement prophylactique antituberculeux est nécessaire s’il existe des séquelles radiologiques importantes et si l’on ne peut s’assurer qu’un traitement bien conduit de 6 mois par la rifampicine a été donné.
– Surveillance particulière :
En neurologie :
L’emploi de la corticothérapie nécessite une surveillance particulièrement adaptée, notamment en cas de colites ulcéreuses (risque de perforation), diverticulites, anastomoses intestinales récentes, insuffisance rénale, insuffisance hépatique, ostéoporose, myasthénie grave. - REACTION ALLERGIQUE
– Comme toute thérapeutique comportant un risque de réaction anaphylactique, le tétracosactide sera administré sous contrôle médical et le malade sera surveillé en conséquence.
Le médecin recherchera les réactions antérieures possibles au tétracosactide ou aux médicaments en général et les antécédents allergiques.
– Chez les sujets allergiques, le traitement par tétracosactide n’est indiqué que si d’autres mesures ont échoué et si le degré de gravité de l’affection le justifie.
– On évitera les réactions anaphylactiques dans une large mesure si l’on interrompt la médication dès l’apparition des premières réactions locales ou générales d’hypersensibilité, telles que : rubéfaction, urticaire, prurit, érythrose faciale, malaise, dyspnée.
– En cas d’accident grave, il est recommandé de prendre immédiatement des mesures d’urgence, soit 0.1 à 0.5 mg d’adrénaline par voie veineuse, ainsi que des corticostéroïdes à hautes doses par voie veineuse, à plusieurs reprises s’il le faut. - SURVEILLANCE PARTICULIERE
Condition(s) Exclusive(s) :
ENFANT
TRAITEMENT PROLONGEEn neurologie :
– Une surveillance échocardiographique doit être effectuée régulièrement chez le nourrisson et le jeune enfant. En effet, au cours de traitements prolongés à dose élevée, quelques cas exceptionnels d’hypertrophie myocardique réversible ont été observés.
– Une surveillance de la croissance est nécessaire, surtout si le traitement est de longue durée. - RETENTION HYDROSODEE
En neurologie :
Une rétention hydrosodée est habituelle, responsable en partie d’une élévation éventuelle de la pression artérielle. L’apport sodé sera réduit. En cas de rétention hydrique ou de signes d’hyperfonctionnement corticosurrénal, on réduira la posologie, soit en diminuant la dose, soit en espaçant les injections, ou l’on interrompra temporairement le traitement - APPORT POTASSIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEES
TRAITEMENT PROLONGEEn neurologie :
La supplémentation potassique n’est justifiée que pour des traitements à fortes doses, prescrits pendant une longue durée, ou en cas de risque de troubles du rythme ou d’associations à un traitement hypokaliémiant. - DIABETE
En neurologie :
Lorsque la corticothérapie est indispensable, le diabète n’est pas une contre-indication mais le traitement peut entraîner son déséquilibre. Il convient de réévaluer sa prise en charge. - HYPERTENSION ARTERIELLE
En neurologie :
Lorsque la corticothérapie est indispensable, l’hypertension artérielle n’est pas une contre-indication mais le traitement peut entraîner son déséquilibre. Il convient de réévaluer sa prise en charge. - CONTACT A EVITER
En neurologie :
Les patients doivent éviter le contact avec des sujets atteints de varicelle ou de rougeole. - SPORTIFS
En endocrinologie :
L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage. - GROSSESSE
Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.
En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du tétracosactide lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
En conséquence, l’utilisation de ce médicament ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire, c’est-à-dire dans le respect de l’indication validée.
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- TROUBLES DE LA COAGULATION
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAMUSCULAIRE - INFECTION
- HEPATITES VIRALES AIGUES
- HERPES
- VARICELLE
- ZONA
- ETAT PSYCHOTIQUE
Non contrôle encore par un traitement. - VACCINATION
Vaccins vivants. - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
Médicaments non antiarythmiques, donnant des torsades de pointes (astémizole, bépridil, érythromycine IV, halofantrine, pentamidine, sparfloxacine, sultopride, terfénadine, vincamine) : associations déconseillées.
Utiliser des substances ne présentant pas l’inconvénient d’entraîner des torsades de pointes en cas d’hypokaliémie.
Signes de l’intoxication :
Traitement
Lors d’un surdosage, on peut observer une rétention sodée et hydrique, accompagnée d’une hypernatrémie avec hypokaliémie.
Conduite à tenir : diminution des doses.
Une intoxication aiguë ne peut guère être envisagée en raison de la présentation sous
forme injectable; toutefois, dans des cas exceptionnels : hospitalisation immédiate dans un centre spécialisé.
Traitement symptomatique, en l’absence d’antidote connu.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
1 / En endocrinologie :
Indication diagnostique : exploration dynamique de la corticosurrénale.
A titre indicatif : mesure de la cortisolémie avant et à plusieurs reprises jusqu’à 5 à 8 heures après injection intramusculaire de 1
mg de Synacthène Retard.
2 / En neurologie :
Traitement de 2ème intention du syndrome de West (ou spasmes infantiles), en cas d’inefficacité des traitements corticoïdes par voie orale.
Ne pas administrer chez le nouveau-né (en raison de la présence
d’alcool benzylique).
Chez l’enfant, la posologie est de 0.1 mg/kg/jour pendant 15 jours, puis une diminution progressive des doses sur 15 jours doit être effectuée jusqu’à une posologie de 0.8 mg/jour. Les injections sont ensuite espacées
progressivement, soit 1 injection tous les 2 jours, puis tous les 3 jours.
Les durées du traitement varient habituellement de 3 semaines à 6 mois en fonction de la réponse.
.
.
Mode d’emploi :
Voie intramusculaire exclusive.
.
.
Allaitement :
Le
tétracosactide étant détruit au niveau intestinal, le nourrisson n’est pas exposé aux effets pharmacologiques de la molécule. En conséquence, l’allaitement est possible.
.
.
Incompatibilités Pharmacocinétiques :
Ne pas mélanger aux transfusions de sang
et de plasma (risque de dégradation par les polypeptidases).