DUPHASTON 10 mg comprimé pelliculé

Donnez-nous votre avis

DUPHASTON 10 mg comprimé pelliculé

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/7/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SOLVAY PHARMA

    Produit(s) : DUPHASTON

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 6/8/1979
    2. publication JO de l’AMM 27/9/1980
    3. mise sur le marché 15/7/1985
    4. rectificatif d’AMM 13/4/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 321929-4

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 2/5/1985
    2. inscription SS 2/5/1985


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    CONSERVER DANS UN ENDROIT SEC
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 15.92 F

    Prix public TTC : 23.70 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. PROGESTATIF (DERIVE DU PREGNADIENE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : G03D-B01.
      Action progestative
      – lutéomimétique au niveau de l’endomètre : après imprégnation estrogénique, la dydrogestrone reproduit les stigmates de la progestérone sur les glandes, les cellules secrétoires et le système vasculaire de l’endomètre
      – gestagène :
      . Absence d’effet estrogénique ou androgénique.
      . Respect de la courbe thermique de l’ovulation.

      * Propriétés Pharmacocinétiques
      La dydrogestérone administrée par voie orale est transformée au niveau du foie en métabolites différents du prégnandiol (métabolite de la progestérone). Il est donc possible, sous Duphaston, de contrôler la sécrétion endogène de progestérone par le dosage urinaire du prégnandiol. L’élimination urinaire de la dydrogestérone est pratiquement complète en dix heures.

    1. ***
      – Troubles des règles :
      . irrégularités menstruelles post-pubertaires ou pré-ménauposiques
      . aménorrhées secondaires en dehors de la grossesse et après bilan
      . ménométrorragies
      – Douleurs génitales : syndrome prémenstruel, dysménorrhée.
      – Endométriose
      – Stérilité par insuffisance lutéale
      – Ménopause confirmée (cycle artificiel en association avec un estrogène)
      – Mastopathies bénignes
    2. IRREGULARITE MENSTRUELLE
    3. AMENORRHEE SECONDAIRE
    4. MENORRAGIE
    5. SYNDROME PREMENSTRUEL
    6. DYSMENORRHEE
    7. ENDOMETRIOSE
    8. STERILITE
    9. TROUBLE DE LA MENOPAUSE
    10. MASTOPATHIE BENIGNE

    1. METRORRAGIE
      Des saignements intermenstruels peuvent apparaître en cas de prise précoce dans le cycle (du 5ème au 25ème jour) : ils ne nécessitent pas l’interruption du traitement.
    2. TOXICITE HEPATIQUE (TRES RARE)
      Atteintes hépatiques d’évolution favorable à l’arrêt du traitement.
    3. ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE (TRES RARE)
      Troubles thromboemboliques arteriels et veineux.
    4. REACTION CUTANEE (TRES RARE)
      Manifestations cutanées à type d’urticaire, prurit, érythème, acné.
    5. URTICAIRE (TRES RARE)
    6. PRURIT (TRES RARE)
    7. ERYTHEME (TRES RARE)
    8. ACNE (TRES RARE)

    1. MISE EN GARDE
      Quelques très rares cas d’accidents thromboemboliques ayant été observés sous traitement progestatif seul ou en association aux oestrogènes, celui-ci doit être interrompu en cas de survenue des troubles suivants : troubles de la vision tel que perte de la vision unilatérale, diplopie, scotome, lésions vasculaires de la rétine, céphalées importantes.
      En cas d’antécédents ou de facteurs de risque thromboemboliques, la prescription de ce médicament sera discutée en fonction de chaque cas.
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
      Il n’est pas recommandé d’utiliser cette spécialité;

    1. INTOLERANCE AU LACTOSE
      En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
    2. GROSSESSE
      Ce produit n’a pas d’indication pendant la grossesse.
      Les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d’écarter, à ce jour, un risque malformatif (urogénital ou autre) des estroprogestatifs administrés en début de grossesse alors que celle-ci n’est pas connue.
      Les risques portant sur la différenciation sexuelle du foetus (en particulier féminin), risques décrits avec d’anciens progestatifs très androgénomimétiques, n’ont pas lieu d’être extrapolés aux progestatifs récents nettement moins, voire pas du tout, androgénomimétiques (comme celui qui est utilisé dans cette spécialité).
    3. ALLAITEMENT (relative)
      La prise de ce médicament est déconseillé pendant l’allaitement, en raison du passage des stéroïdes dans le lait maternel.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie :
    En règle générale, pour le traitement de l’insuffisance lutéale :
    20 milligrammes par jour, soit deux comprimés du 16e au 25e jour du cycle, en deux prises espacées.
    Certaines indications nécessitent un mode d’emploi particulier :

    Endométriose : trois comprimés par jour, en traitement continu ou discontinu (du cinquième au vingt cinquième jour du cycle). Les menstruations ne sont pas obligatoirement supprimées en cas de traitement continu ;
    – Ménométrorragies : trois comprimés
    par jour jusqu’à l’arrêt de l’hémorragie génitale plus vingt jours (pour éviter l’hémorragie de privation immédiate), puis deux comprimés par jour du seizième au vingt cinquième jour des cycles suivants ;
    – Ménopause (cycle artificiel en association
    avec un estrogène) : en règle générale, la posologie est de un à deux comprimés par jour pendant les douze à quatorze derniers jours de la séquence estrogénique, chaque mois.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts