DOLOSAL 100 mg/2 ml solution injectable

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DOLOSAL 100 mg/2 ml solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code exprimentation – 2166 RP


    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte, enfant + de 1 an

    Etat : commercialis

    Laboratoire : SPECIA

    Produit(s) : DOLOSAL

    Evénements :

    1. mise sur le march 15/3/1943
    2. octroi d’AMM 8/1/1974
    3. publication JO de l’AMM 18/2/1976
    4. validation de l’AMM 13/8/1997

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 303320-1

    5
    ampoule(s) bouteille(s)
    2
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrment collectivits 16/12/1960
    2. inscription SS 28/12/1961


    Lieu de délivrance : officine et hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : stupfiants

    Réglementation des prix :
    rembours
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 17.38 F

    Prix public TTC : 27.40 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 550169-8

    50
    ampoule(s) bouteille(s)
    2
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrment collectivits 16/12/1960


    Lieu de délivrance : hpitaux

    Etat actuel : commercialis

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : stupfiants

    Prix Pharmacien HT : 111.29 F

    Composition

    Expression de la composition : par unit de prise, soit pour :

    Volume : 2
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE MORPHINIQUE (DERIVE DE LA PHENYLPIPERIDINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02A-B02.
      La pthidine est un analgsique central de type morphinique. La pthidine s’oppose la neurotransmission des messages nociceptifs et modifie la raction psychique du malade la douleur. L’action analgsique de la pthidine est cinq dix fois plus faible que celle de la morphine (60 80 mg correspondent 10 mg de morphine). Elle a un effet dpresseur sur la respiration, antagonis par l’administration de naloxone.
      La norpthidine, principal mtabolite de la pthidine, est deux fois moins analgsique et est convulsivante.
      * Proprits pharmacocintiques :
      La pthidine se lie aux protines plasmatiques dans la proportion de 40%.
      Sa distribution est rapide dans les tissus les plus vasculariss (t1/2 vie aux environs de 7.6 min). Le volume de distribution est compris entre 2.8 et 4.7 l/kg.
      Le mtabolisme hpatique donne de nombreux mtabolites dont le principal, la norpthidine, rsulte de la N-dmthylation oxydative.
      L’limination de la pthidine, de la norpthidine et de leurs mtabolites est rnale. Pour la pthidine, la demi-vie d’limination est de 3.6 heures et pour la norpthidine de 8 heures.
      L’excrtion de la pthidine et de la norpthidine est augmente par l’acidification de l’urine et rduite par l’alcalinisation de l’urine.
      L’limination de ces composs est plus lente chez le sujet cirrhotique comme chez l’insuffisant rnal. L’excrtion de la norpthidine est retarde chez l’insuffisant rnal.
      Le chlorhydrate de pthidine traverse la barrire foeto-placentaire et passe dans le lait maternel.

    1. ***
      Douleurs intenses et/ou rebelles aux antalgiques de niveau plus faible.
    2. DOULEUR AIGUE

    1. NAUSEE (FREQUENT)
    2. VOMISSEMENT (FREQUENT)
    3. CONSTIPATION (FREQUENT)
    4. VERTIGE (FREQUENT)
    5. TACHYCARDIE (FREQUENT)
    6. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (FREQUENT)
    7. CRISE CONVULSIVE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    8. SEDATION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
    9. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
    10. CAUCHEMAR
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
    11. DELIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
    12. HALLUCINATION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
    13. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      Pouvant aggraver des troubles crbraux prexistants.
    14. SPASME DES VOIES BILIAIRES
    15. RETENTION D’URINE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ADENOME PROSTATIQUE
      STENOSE URETRALE
    16. DEPRESSION RESPIRATOIRE
      Modre aux doses thrapeutiques, pouvant tre svre voire mortelle en cas de surdosage.
    17. DEPENDANCE
      Physique et psychique. Elle peut apparatre aprs administration de doses thrapeutiques pendant 1 2 semaines; des cas de dpendance ont pu tre observs aprs 2 3 jours seulement de traitement.
    18. SYNDROME DE SEVRAGE
      Les symptmes de sevrage apparaissent plus rapidement qu’avec la morphine et ont une dure plus courte.
      Ils peuvent consister en : baillements, mydriase, larmoiement, rhinorrhe, ternuements, contractions musculaires, cphales, asthnie, sudation, anxit, irritabilit, insomnie, agitation, anorexie, nauses, vomissements, perte de poids, diarrhe, dshydratation, douleurs des membres, crampes abdominales et musculaires, tachycardie, polypne, hyperthermie, hypertension artrielle.

    1. MISE EN GARDE
      – Risque de dpendance :

      La pthidine est un stupfiant pouvant entraner une toxicomanie : dpendance physique et psychique ainsi que tolrance (accoutumance) se dveloppant la suite d’administrations rptes.

      – Conditions d’utilisation du produit :

      . Il est recommand lors de l’administration de disposer d’un traitement anticonvulsivant et d’un antagoniste (naloxone).

      . Risque de ncrose des tissus en cas d’injection sous-cutane.

      – Traitement prolong :

      . Il n’est pas recommand d’administre ce mdicament pendant des priodes prolonges du fait notamment, de la toxicit de son mtabolite actif, la norpthidine.

      . L’arrt brutal du traitement prolong entrane un syndrome de sevrage.
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      A utiliser avec prcaution.

      L’administration de pthidine sera dans ces cas, prudente, en rduisant notamment les doses de moiti, et accompagne d’une surveillance clinique.
    3. HYPOTHYROIDIE
      A utiliser avec prcaution.

      L’administration de pthidine sera dans ces cas, prudente, en rduisant notamment les doses de moiti, et accompagne d’une surveillance clinique.
    4. HYPERTHYROIDIE
      A utiliser avec prcaution.

      L’administration de pthidine sera dans ces cas, prudente, en rduisant notamment les doses de moiti, et accompagne d’une surveillance clinique.
    5. INSUFFISANCE RENALE
      A utiliser avec prcaution.

      L’administration de pthidine sera dans ces cas, prudente, en rduisant notamment les doses de moiti, et accompagne d’une surveillance clinique.
    6. INSUFFISANCE SURRENALIENNE
      A utiliser avec prcaution.

      L’administration de pthidine sera dans ces cas, prudente, en rduisant notamment les doses de moiti, et accompagne d’une surveillance clinique.
    7. CHOC
      Hypovolmique ou hmorragique.

      A utiliser avec prcaution.

      L’administration de pthidine sera dans ces cas, prudente, en rduisant notamment les doses de moiti, et accompagne d’une surveillance clinique.
    8. PATHOLOGIE URETRO-PROSTATIQUE
      Risque de rtention urinaire.

      A utiliser avec prcaution.

      L’administration de pthidine sera dans ces cas, prudente, en rduisant notamment les doses de moiti, et accompagne d’une surveillance clinique.
    9. SUJET AGE
      Risque de rtention urinaire.

      A utiliser avec prcaution.

      L’administration de pthidine sera dans ces cas, prudente, en rduisant notamment les doses de moiti, et accompagne d’une surveillance clinique.
    10. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      En raison de la baisse de vigilance et des sensations vertigineuses induites par ce mdicament, l’attention est attire sur les risques lis la conduite d’un vhicule et l’utilisation d’une machine.
    11. SPORTIFS
      Mise en garde :
      L’attention des sportifs sera attire sur l fait que cette spcialit contient un principe actif pouvant inclure une raction positive des tests pratiqus lors des contrles antidopage.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT (absolue)
    2. ENFANT DE MOINS DE 6 MOIS (absolue)
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE GRAVE (absolue)
    4. TRAUMATISME CRANIEN (absolue)
    5. HYPERTENSION INTRACRANIENNE (absolue)
    6. ETAT CONVULSIF (absolue)
    7. INTOXICATION ALCOOLIQUE AIGUE (absolue)
    8. DELIRIUM TREMENS (absolue)
    9. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Associations contre-indiques :
      Traitement par les IMAO non slectifs (iproniazide, nialamide), les IMAO slectifs A (moclobmide, toloxatone), les IMAO B slectifs (slgiline), les agonistes-antagonistes morphiniques (buprnorphine, nalbuphine, pentazocine).
      – Association dconseille :
      Alcool et les mdicaments contenant de l’alcool.
    10. ALLAITEMENT (absolue)
      La pthidine passe dans le lait maternel; quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont t dcrits chez des nourrissons, aprs ingestion par les mres de drivs de la morphine doses suprthrapeutiques.
      En consquence, l’allaitement est contre-indiqu.
    11. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE (relative)
      Non stabilise.
    12. SYNDROME DOULOUREUX ABDOMINAL D’ETIOLOGIE INCONNUE (relative)
    13. GROSSESSE (relative)
      Il n’y a pas de donnes fiables de tratognse chez l’animal.
      Il n’existe pas actuellement de donnes en nombre suffisant pour valuer un ventuel effet malformatif de la pthidine lorsqu’elle est administre pendant la grossesse.
      L’administration de pthidine en fin de grossesse, lorsqu’elle est administre au cours du travail, diminue significativement le rythme cardiaque foetal et est susceptible d’entraner une dpression respiratoire et des troubles de la succion chez le nouveau-n. De plus, la pthidine est mtabolise en norpthidine, mtabolite actif qui s’accumule chez le foetus en raison d’une longue demi-vie. Le retentissement nonatal porte sur les fonctions neurocomportementales et dpend de la dose totale reue et de l’intervalle injection-naissance.
      En consquence :
      – pendant le premier trimestre de la grossesse, l’utilisation de la pthidine est dconseille.
      – pendant les deuxime et troisime trimestres de la grossesse, il est prfrable, par mesure de prcaution, de ne pas utiliser la pthidine.

    Signes de l’intoxication :

    1. DEPRESSION RESPIRATOIRE
    2. MYOSIS
    3. HYPOTENSION ARTERIELLE
    4. HYPOTHERMIE
    5. COMA

    Traitement

    – Conduite d’urgence :
    1 / ventilation au masque.
    2 / ranimation cardiorespiratoire en service spcialis.
    3 / traitement spcifique par la naloxone : mise en place d’une voie d’abord avec surveillance pendant le temps ncessaire la disparition des
    symptmes.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    1 / Chez l’adulte :
    Ce mdicament tant un morphinomimtique agoniste pur, il est recommand que les doses soient administres en les titrant par rapport la douleur.
    – Voie intraveineuse : en injection lente et sous forme de
    perfusion.
    Le produit est diluer dans cent vingt cinq millilitres d’un solut compatible de perfusion (par exemple : srum physiologique) passer en quinze minutes. Le traitement d’entretien pourra se faire par perfusion continue par pompe ou par
    voie intramusculaire profonde.
    – Voie intramusculaire profonde :
    Cent six cents milligrammes par vingt quatre heures soit, une six ampoules par vingt quatre heures suivant les cas (le malade tant couch); les injections doivent tre espaces d’au
    minimum quatre heures.
    * Doses maximales recommandes chez l’adulte :
    – pour une dose : cent milligrammes, soit une ampoule,
    – pour vingt quatre heures : six cents milligrammes, soit six ampoules.
    2 / Chez l’enfant :
    Il est recommand de ne pas dpasser
    la dose de dix milligrammes par kilogramme par vingt quatre heures.
    .
    .
    Incompatibilits Physicochimiques :
    Ne pas mlanger avec des soluts alcalins, l’iode, les iodures et le thiopental sodique, au moment de l’emploi.


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