MARSILID 50 mg comprimés sécables

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MARSILID 50 mg comprimés sécables

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 23/12/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES QUADRISECABLES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : LAPHAL

    Produit(s) : MARSILID

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 19/11/1959
    2. mise sur le marché 1/1/1960
    3. validation de l’AMM 2/12/1991

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 344285-6

    1
    tube(s)
    30
    unité(s)
    alu verni
    jaune

    Evénements :

    1. agrément collectivités 8/7/1998
    2. inscription SS 8/7/1998


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 11.08 F

    Prix public TTC : 18.80 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDEPRESSEUR (I.M.A.O. NON SELECTIF) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N06A-F05.
      Inhibiteur de la monoamine oxydase non spécifique, irréversible, de structure hydrazidique.
      Le mécanisme de l’action antidépressive n’est pas complètement connu, il semble lié à une inhibition de la dégradation des mono – amines cérébrales :
      – Indolamines ( tryptamine et sérotonine ).
      – Catécholamines ( dopamine, noradrénaline, adrénaline ) .
      L’effet thérapeutique ne se manifeste qu’après un délai de 1 à 3 semaines. Il peut s’estomper en 2 jours après l’arrêt du traitemement tandis que l’inhibition de la monoamine oxydase peut persister pendant 2 à 3 semaines.

    1. ***
      Episodes dépressifs majeurs (c’est à dire caractérisés), y compris les épisodes sévères chez les patients hospitalisés.
    2. DEPRESSION

    1. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
    2. VERTIGE
    3. CONSTIPATION
    4. RETENTION D’URINE
    5. SECHERESSE DE LA BOUCHE
    6. HYPERSUDATION
    7. INSOMNIE
    8. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
    9. TROUBLE NEUROLOGIQUE
    10. POLYNEVRITE
      Sensibles à la Pyridoxine.
    11. CRISE CONVULSIVE
    12. HYPERTENSION ARTERIELLE PAROXYSTIQUE
      Si les contre – indications et précautions d’emploi ne sont pas respectées.
    13. CEPHALEE
      Si elles sont fréquentes et sévères, elles doivent faire craindre une poussée hypertensive.
    14. HEPATITE CYTOLYTIQUE (RARE)
      Parfois grave.
    15. RISQUE SUICIDAIRE
    16. ACCES MANIAQUE
    17. DELIRE

    1. MISE EN GARDE
      – Il n’est pas souhaitable d’utiliser le Marsilid en cas d’insuffisance cardiaque décompensée.

      – Le traitement sera interrompu en cas de céphalées fréquentes ou sévères qui pourraient constituer le premier symptôme d’une réaction hypertensive.

      – Préveni le malade d’éviter toute automédication sans avis du médecin, même pour des affections banales ( présence possible de sympathomimétiques dans de nombreuses médications ) , et de signaler à tout praticien ( médecin ou pharmacien ) la prise de l’ IMAO.
    2. TENDANCE SUICIDAIRE
      En cas de tendance suicidaire, le sujet sera mis en milieu protégé, le plein effet du Marsilid n’est atteint qu’après un délai de 8 à 20 jours. Dans les cas critiques, il peut être nécessaire de faire appel à une thérapeutique plus rapide telle que la sismothérapie.
    3. HYPERTENSION
      L’utilisation des IMAO représente un risque du fait qu’elle peut prédisposer à des crises hypertensives.
    4. ATHEROSCLEROSE
      L’utilisation des IMAO représente un risque du fait qu’elle peut prédisposer à des crises hypertensives.
    5. SUJET AGE
      Ou débilités. L’utilsation des IMAO représente un risque.
    6. SURVEILLANCE MEDICALE
      Contrôler régulièrement les fonctions hépatique, rénale et la tension artérielle.
    7. INSUFFISANCE RENALE
      Adapter la posologie .
    8. ANTECEDENTS HEPATIQUES
      A utiliser avec précaution.
    9. MALADIE HEPATIQUE EVOLUTIVE
      A utiliser avec précaution.
    10. SCHIZOPHRENIE
      A utiliser avec précaution, en raison d’une stimulation excessive.
    11. EPILEPSIE
      A utiliser avec précaution.

      Chez les patients épileptiques, le Nialamide a été associé à des traitements anti – épileptiques avec des résultats variables ; certains ont été améliorés, pour d’autres la maladie s’est aggravée. Les IMAO sont susceptibles d’abaisser le seuil épileptogène.
    12. ETAT MANIAQUE
      A utiliser avec précaution dans des états maniaco – dépressifs ( phase maniaque ) .
    13. ANESTHESIE
      Le Marsilid doit être supprimé 15 jours avant une anesthésie générale.

      D’autre part, la combinaison possible des effets hypotenseurs du Marsilid et de l’anesthésie rachidienne ne doit pas être perdue de vue, de même que la possibilité d’interaction avec la Cocaïne ou autres anesthésiques locaux, conditions qui imposent le même délai.
    14. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Il y a lieu de réduire les doses ou d’interrompre le traitement.

      Il faut éviter les agents vasopresseurs ( risque d’hypertension paroxystique ) .
    15. RELAIS THERAPEUTIQUE
      En cas de remplacement du Marsilid par un autre produit antidépresseur, tricyclique ou autre IMAO, un intervalle libre d’au moins 15 jours doit être respecté.

      Dans le cas inverse, pour le remplacement d’un antidépresseur tricyclique par un IMAO, un délai de 3 jours est nécessaire.
    16. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Risque d’apparition de troubles tels que malaises et vertiges chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines.

    1. INSUFFISANCE HEPATIQUE
    2. PHEOCHROMOCYTOME
    3. GROSSESSE
      La poursuite d’un traitement par IMAO est contre-indiquée pendant la grossesse.
    4. ALLAITEMENT
      En l’absence de données concernant le passage dans le lait maternel, l’allaitement est contre-indiqué.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Ne pas associer l’iproniazide : Aux amphétamines et dérivés, à l’éphédrine et apparentés, au sumatriptan, aux anesthésiques volatils halogénés, aux antidépresseurs imipraminiques, au dextrométorphane, à la fluoxétine, à l’heptaminol, à la lévodopa, à la péthidine, à la réserpine et apparentés.
    6. ALIMENTS
      Consommation d’aliments riches en tyramine et en tryptophane ( fromages fermentés, alcool présent dans le chianti ou certaines bières, foies de volailles, extraits de levure, viandes faisandées… ), de café en excès ou de toute autre substance contenant de la caféine, de cyclamates : ces produits peuvent entraîner des réactions hypertensives.

    Traitement

    Les principales manifestations d’intoxication sont celles d’une stimulation nerveuse importante avec ataxie, stupeur, excitation, sécheresse de la bouche, sueurs profuses, tachycardie, fièvre, fasciculations musculaires, convulsions.
    L’hypotension est
    fréquente, bien que parfois une hypertension avec céphalées puisse également être observée.
    Traitement d’urgence : lavage gastrique, purgation, vomissements provoqués, contrôle des convulsions éventuelles. Ne pas donner de stimulants.
    En cas de
    dépression respiratoire : respiration artificielle. Maintien de la pression sanguine à la normale, de préférence par l’emploi de perfusion. En effet les vasopresseurs sont potentialisés par les IMAO.
    L’hypertension paroxystique a pu être traitée par de
    la Phentolamine.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    La posologie est strictement individuelle en fonction de la nature et de la gravité du syndrôme à traiter.
    Tenir compte du fait qu’en raison de son action progressive, le plein effet du Marsilid n’est atteint qu’après un délai d’une
    à trois semaines.
    La mise en route du traitement doit être progressive pour atteindre une dose d’attaque d’un à deux comprimés par jour, éventuellement trois comprimés au besoin.
    La dose d’entretien sera ramenée selon les résultats à un comprimé ou
    même un demi – comprimé par jour ou tous les deux jours.
    Si après trois à quatre semaines de traitement, il n’apparaît pas d’amélioration, la poursuite du traitement par le Marsilid est inutile ; les doses seront alors diminuées progressivement.


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