NIMODIPINE
NIMODIPINE
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 19/7/2000
Etat : validée
- Identification de la substance
- Propriétés Pharmacologiques
- Mécanismes d’action
- Effets Recherchés
- Indications thérapeutiques
- Effets secondaires
- Effets sur la descendance
- Pharmaco-Dépendance
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Posologie & mode d’administration
- Pharmaco-Cinétique
- Bibliographie
- Spécialités contenant la substance
Identification de la substance
Formule Chimique :
DIMETHYL-2,6 (NITRO-3 PHENYL)-4 DIHYDRO-1,4 PYRIDINEDI- CARBOXYLATE-3,5 D’ISOPROPYLE ET DE METHOXY-2 ETHYLEEnsemble des dénominations
BAN : NIMODIPINE
CAS : 66085-59-4
DCIR : NIMODIPINE
USAN : NIMODIPINE
autre dénomination : NIMODIPINUM
autre dénomination : NMDP
bordereau : 2804
code expérimentation : Bay-e-9736
rINN : NIMODIPINE
sel ou dérivé : NICARDIPINE CHLORHYDRATE
sel ou dérivé : NIFEDIPINE
sel ou dérivé : NITRENDIPINEClasses Chimiques
- INHIBITEUR CALCIQUE (principale certaine)
- VASODILATATEUR (principale certaine)
- VASODILATATEUR CEREBRAL (principale certaine)
- SPASMOLYTIQUE (principale certaine)
Au niveau des artérioles cérébrales, provoque une augmentation du flux sanguin cérébral et un accroissement de la résistance à l’hypoxie. - SUBSTRAT DU CYTOCHROME P 450 3A4 (principale certaine)
- SUBSTRAT DU CYP 3A4 (principale certaine)
Mécanismes d’action
- principal
Inhibiteur des canaux calciques lents qui présenterait une activité préférentiellement au niveau des artérioles cérébrales.
- VASODILATATEUR CEREBRAL (principal)
- HEMORRAGIE MENINGEE (principale)
Prévention et traitement des deficits neurologiques consécutifs à une hémorragie méningée par rupture d’anévrisme; activité démontrée par une étude portant sur 544 sujets traités par voie orale, à la posologie de 60 milligrammes toutes les 4 heures pendant 21 jours :
– Br Med J 1989;298:636-642.
Une étude pôrtant sur 123 patients montre une réduction des séquelles et de la mortalité à 6 mois en cas d’hémorragie sous- arachnoïdienne d’origine traumatique :
– J Neurosurg 1996;85:82-89. - MIGRAINE (à confirmer)
prévention des crises - MIGRAINE(TRAITEMENT DE FOND) (à confirmer)
– Headache 1998;28:260-262. - ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL (information négative)
Essai négatif :
– Lancet 1990;336:1205-1209.
Serait dépourvue d’activité même instaurée précocement :
– CNS Drugs 1999;11:373-386. - ARRET CARDIAQUE (à confirmer)
Augmenterait la récupération neurologique et la survie après arrêt circulatoire prolongé par fibrillation ventriculaire:
– JAMA 1991;264:3171-3177. - INSUFFISANCE CIRCULATOIRE CEREBRALE (à confirmer)
Stabiliserait le déficit cognitif et moteur (étude ouverte sur 29 patients atteints de démence vasculaire avec leuco-araiose) :
– Clin Neuropharmacol 1996;19:497-506. - DEMENCE DU SIDA (à confirmer)
Phase 1-2 , sur 19 patients: résultats positifs à la dose de 60 mg par voie orale 5 fois par jour:
– Neurology 1998,51:221-228. - TROUBLE DE LA MEMOIRE (à confirmer)
Après AVC, traitement commencé 7 à 14 jours après l’accident:
– Acta Neurol Scand 1998;97:386-392.
- HYPOTENSION ARTERIELLE (CERTAIN RARE)
Surtout chez les sujets préalablement hypertendus. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (CERTAIN RARE)
Condition(s) Favorisante(s) :
VOIE INTRAVEINEUSECette élévation transitoire pourrait être liée à l’excipient.
- GAMMA GT(AUGMENTATION) (CERTAIN )
Condition(s) Favorisante(s) :
VOIE INTRAVEINEUSECette élévation transitoire peut être liée à un excipient.
- BOUFFEE VASOMOTRICE (CERTAIN )
Effet antabuse possible. - DOULEUR ABDOMINALE (CERTAIN )
- NAUSEE (CERTAIN )
- PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION) (CERTAIN )
Transitoire. - VEINITE AU POINT D’INJECTION (CERTAIN )
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE INTRAVEINEUSEDue au solvant alcoolique.
- HYPERTENSION ARTERIELLE PULMONAIRE (A CONFIRMER )
Un cas, après administration intraveineuse. Hypertension due à une importante vasoconstriction pulmonaire :
– Anaesthesia 1992;47:409-410. - ALOPECIE (A CONFIRMER )
Un cas :
– Therapie 1995;50:590-591.
- OEDEME CEREBRAL
- HYPERTENSION INTRACRANIENNE
- INSUFFISANCE RENALE
ADAPTER LA POSOLOGIE - SUJET AGE
REDUIRE LA POSOLOGIE
- GROSSESSE
Bien que les études n’aient pas montré d’effet tératogène chez les espèces animales étudiées.
Posologie et mode d’administration
Dose usuelle chez l’adulte:
– par voie orale:
Trois cent soixante milligrammes par jour pendant 3 semaines, soit 2 comprimés toutes les 4 heures.
Le traitement doit être débuté le plus tôt possible après le saignement méningé (au plus tard le 4ème
jour).
– par voie intraveineuse:
en perfusion continue à la seringue électrique: Un milligramme par heure pendant 2 heures (soit 0,25 microgramme par kilo et par minute).
Si la pression artérielle ne baisse pas significativement, doubler la dose (0,5
microgrammes par kilo et par minute).
L’administration intraveineuse doit être entreprise le plus tôt possible après l’apparition des signes ischémiques et sera poursuivie pendant au moins 5 jours, et au plus pendant 15 jours, même lors d’une
anesthésie, ou d’une angiographie.
Afin de diminuer les risques d’intolérance veineuse dûs au solvant alcoolique du produit, il est recommandé d’administrer un litre à un litre et demi de soluté de remplissage par jour en parallèle , à l’aide d’un
robinet à 3 voies placé le plus près du point d’injection.
La solution de principe actif reconstituée ne doit pas être transvasée dans le soluté de remplissage; ne pas utiliser de matériel en PVC.
– par voie intracisternale:
Au cours de la chirurgie
d’exclusion de l’anévrysme, administrer le soluté dilué à raison de un millilitre de nimodipine pour 19 millilitres de soluté de Ringer; le soluté doit être réchauffé à 37 degrés avant l’application, et utilisé au plus tard 10 mn après sa préparation.Pharmaco-Cinétique
– 1 –
DEMI VIE
2
heure(s)
– 2 –
ELIMINATION
100
%
voie fécale
– 3 –
ABSORPTION
Voie orale
30
à 60
minute(s)
taux plasmatique maximum
– 4 –
REPARTITION
98
%
lien protéines plasmatiquesAbsorption
Le pic plasmatique survient 30 à 60 minutes après une prise orale.
La biodisponibilité du produit, faible par voie orale (8 à 10 %) en raison d’un important effet de premier passage hépatique, présente d’importantes variations interindividuelles et est
dose-dépendante. La biodisponibilité est très fortement accrue en cas d’insuffisance rénale, ceci malgré l’absence d’élimination rénale et indépendamment de son importance.
Répartition
Liaison aux protéïnes plasmatiques : 98%.
Rapport érythrocytes/plasma voisin de 1.
Le produit ne franchit que très peu la barrière hématoencéphallique.
La nimodipine passe moins dans le lait que les autre inhibiteurs calciques et peut être prescrite dans
l’allaitement :
– Ann Pharmacother 1996;30:148-150.
Demi-Vie
La demi-vie est de 2 heures.
Elle est fortement allongée en cas d’insuffisance rénale et peut être multipliée par sept.
Métabolisme
La minodipine est entièrement métabolisée par le foie. Les 3 principaux métabolites sont un dérivé O-déméthylé très peu actif, un dérivé pyridine ainsi que le dérivé O-déméthylé du métabolite pyridine, ces deux derniers étant inactifs.
Elimination
Le produit est éliminé en totalité dans les fécès sous forme métabolisée.
Bibliographie
– Acta Neurochir (WIEN)1986;82:104-110.
– Clin Pharm 1987;6:940-946.
– N Engl J Med 1988;318:203-207.
– Drugs 198937:669-699. (REVUE)
– Chest 1989;96:393-399. (INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES)
– Facts and Comparisons Drug Newletters 1993;12:18-19.
(TOXICOLOGIE) *
– Clin Pharmacokinet 1995;29,2:110-129. (PHARMACOCINETIQUE)*
Spécialités
Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr
Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :
-
Attention ! Données en date de janvier 2000.
- ADMON (ESPAGNE)
- ADMON (ESPAGNE)
- BLOQUEL (CHILI)
- NIMOTOP (ANGLETERRE)
- NIMOTOP (ESPAGNE)
- NIMOTOP (ITALIE)
- NIMOTOP (COREE DU SUD)
- NIMOTOP (DANEMARK)
- NIMOTOP (ALLEMAGNE)
- NIMOTOP (INDONESIE)
- NIMOTOP (MEXIQUE)
- NIMOTOP (SUISSE)
- NIMOTOP (ESPAGNE)
- NIMOTOP (USA)
- NORTON (BRESIL)
- OXIGEN (BRESIL)
- PERIPLUM (ITALIE)
- REGENTAL (CHILI)
- VASOACTIN (EQUATEUR)