VIGABATRINE

VIGABATRINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/4/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    acide 4-amino-5-hexnoque

    Ensemble des dénominations

    BAN : VIGABATRIN

    CAS : 60643-86-9

    DCF : VIGABATRINE

    DCIR : VIGABATRINE

    USAN : VIGABATRIN

    autre dnomination : GAMMA-VINYL GABA

    autre dnomination : GVG

    bordereau : 2857 et 2928

    code exprimentation : MDL-71754

    code exprimentation : RMI-71754

    dci : vigabatrine

    rINN : VIGABATRIN

    Regime : liste I

    1. ANTICONVULSIVANT (principale certaine)
    2. INHIBITEUR DE LA GABA-TRANSAMINASE (principale certaine)

    Mécanismes d’action

    1. principal
      En inhibant de faon irrversible la GABA-transaminase, enzyme responsable de la dgradation du GABA, provoque au niveau crbral une augmentation des concentrations de GABA, neuromdiateur inhibiteur (favorise la neurotransmission gaba-ergique inhibitrice).
      Le vigabatrin provoquerait une multiplication par 2 des concentrations crbrales de GABA chez l’homme :
      – Neurology 1996;46:1459-1463.
      Une augmentation de la formation d’homocarnosine pourrait contribuer l’activit antipileptique; l’homocarnosine est un dipeptide inhibiteur rsultant de la combionaison du GABA et de l’histidine:
      – Ann Neurol 1998;44:948-952.

    1. ANTICONVULSIVANT (principal)
    2. ANTIEPILEPTIQUE (principal)

    1. EPILEPSIE (principale)
      Epilepsie rfractaire :
      – BMJ 1996;313:1184-1185.
    2. EPILEPSIE PARTIELLE (principale)
      Mdicament de seconde intention, aprs la carbamazpine :
      – Lancet 1999;354:13-19.
      Dans un essai randomis, la carbamazpine est plus efficace et mieux tolre que la vigabatrine en premire intention :
      – Lancet 1999;354:13-19.
    3. SYNDROME DE L’HOMME RAIDE ( confirmer)
      Un cas dcrit d’amlioration des symptmes :
      – Lancet 1996;348:612.
    4. SYNDROME DE WEST (secondaire)
      Syndrome des spasmes en flexion: prsenterait une activit identique l’ACTH (tude chez 51 enfants) :
      – Neurology 1999;52:1691-1694.
      Continue tre un traitement de premire intention :
      – Curr Probl Pharrmacovig 1999;25:4.
      Etude multicentrique randomise de 40 nourissons. Est le traitement de premire intention :
      – Epilepsia 1999;40:1627-1633.

    1. AGRESSIVITE (CERTAIN )
      Huit cas :
      – Lancet 1990;336:504.
    2. SOMNOLENCE (CERTAIN RARE)
    3. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    4. CONFUSION MENTALE (CERTAIN RARE)
    5. EXCITATION PSYCHOMOTRICE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ENFANT
    6. PSYCHOSE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas au cours d’un sevrage brutal :
      – Med J Aust 1992;156:291.
      Psychose bipolaire :
      – Lancet 1994;343:606-607.
      Un cas dcrit chez un enfant de 7 ans aprs 3 jours de traitement et plusieurs autres chez l’adulte :
      – Ann Pharmacother 1995;29:1115-1117.
      Psychose chez prs de 2,5% des patients, principalement lors des 3 premiers mois de traitement :
      – Neurology 1999;53,1503-1511.
    7. TROUBLE DU COMPORTEMENT (CERTAIN )
      – Aust Adv Drug React Bull 1994;13:3.
    8. ACCES HYPOMANIAQUE (CERTAIN TRES RARE)
    9. ATAXIE (CERTAIN TRES RARE)
    10. MYOCLONIE (A CONFIRMER )
      Deux cas :
      – Clin Neuropharmacol 1995;18:280-283.
    11. NAUSEE (CERTAIN TRES RARE)
    12. POIDS(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    13. AKATHISIE (A CONFIRMER )
      Un cas rversible :
      – Lancet 1991;338:893.
    14. HYPERCINESIE (A CONFIRMER )
      Un cas rversible :
      – Lancet 1991;338:893.
    15. ENCEPHALOPATHIE AIGUE (CERTAIN )
      – Lancet 1993;342:185.
      Trois cas dcrits :
      – Lancet 1993;342:619.
      3 cas chez des insuffisants rnaux modrs:
      – Neurology 1998;51:314-315.
    16. DEPRESSION (CERTAIN )
      Dpression bipolaire. Un cas dbutant aprs un mois de traitement, rversible l’arrt du traitement :
      – Lancet 1994;343:606-607.
      Apparaitrait chez prs de 12% des patients, principalement lors des 3 premiers mois de traitement :
      – Neurology 1999;53,1503-1511.
    17. ERYTHEME POLYMORPHE (A CONFIRMER )
      Un cas, aprs 4 semaines de traitement :
      – Dermatology 1995;191:181.
    18. ALOPECIE (CERTAIN )
      Quatre cas chez des femmes aprs 3 7 semaines de traitement :
      – Acta Therapeutica 1996;22:51-55.
    19. CHAMP VISUEL(RETRECISSEMENT) (CERTAIN FREQUENT)
      3 cas dcrits (28 cas au total auraient t rapports au fabricant), absence de rcupration l’arrt du traitement :
      – BMJ 1997;314:180-181.
      Quatre lettres discutant les rsultats de l’tude prcdente:
      – BMJ 1998;316:67
      Cinq autres cas rapports la pharmacovigilance australienne :
      – Aust Adv Drug React Bull 1997;16:11.
      2 cas, aprs 3 ans de traitement; pourrait ne pas tre rversible l’arrt du traitement; une surveillance ophtalmique rgulire des patients traits est prconise par certains auteurs, conteste par d’autres:
      – BMJ 1998;316:232-233.
      41 cas rapports la pharmacovigilance britannique, dbutant aprs un mois plusieurs annes de traitement, gnralement non rversible; ncessite une surveillance ophtalmologique:
      – FDC reports (pink sheets), Prescription pharmaceuticals and biotechnology 1998;60:15.
      4 cas dcrits, 12 autres cas rapports; serait d une atteinte des cnes rtiniens:
      – Neurology 1998;50:614-618.
      43 cas rapports la pharmacovigilance australienne:
      – ADRAC Bulletin 1999;18:3.
      Etude sur 20 patients, rduction du champ visuel chez 12 patients:
      – Neurology 1999;52:1201-1205.
      2 cas chez des enfants:
      – Neurology 1999;52:1713-1714.
      Etude chez prs de 5000 patients traits depuis plus de 6 mois: frquence estime 2 pour 1000:
      – Pharmacoepidemiol Drug Safety 1999;8(Suppl 1): 9-14.
      Un cas rversible chez un enfant :
      – Lancet 1999;354:486.
      Risque de rtrcissement concentrique du champ visuel, gnralement irrversible, parfois responsable d’une diminution de l’acuit visuelle :
      – Prescrire 1999; 19 : 679-680.
      Apparatrait chez 40% des patients lors de traitement long terme. Ncessiterait une surveillance ophtalmologique :
      – Neurology 1999;53:922-926.
      Pourrait affecter 30 50% des patients selon les tudes :
      – Epilepsia 1999;40,Suppl2:256-257.
      – Epilepsia 1999;40,Suppl2:287-288.
      Enqute de cohorte : risque de 0,7% sur plus de 4700 malades :
      – BMJ 1999;319:1165-1166.
      Atteindrait plus de 50% des patients mais le plus frquemment sans ou avec peu de symptmes. Serait d un effet toxique au niveau de la rtine et persisterait aprs arrt du produit :
      – J Neurol Neurosurg Psychiatry 1999;67:716-722.
      Toucherait prs de 50% des patients et pourrait ne pas tre rversible :
      – Neurology 1999;53:2082-2086.
      43 cas dcrits, tous sauf un asymptomatiques, mais la lsion tait gnralement bilatrale et svre :
      – Epilepsia 1999;40:1784-1794.
      L’atteinte est confirme chez l’enfant o l’on prconise une surveillance du champ avant l’instauration du traitement puis tous les 6 mois :
      – BMJ 2000;320:1404-1405.
      Comparaison des techniques d’valuation :
      – Neurology 2000;55:347-352.
      Ne serait pas rversible l’arrt du traitement. La rduction de l’acuit visuelle et les troubles de la vision des couleurs pourraient tre en revanche rversibles chez les patients o la rduction du champ visuel est minime :
      – Neurology 2000;55:40-45.
      46 cas rapports la pharmacovigilance danoise en un an dont certains aprs plusieurs annes de traitement :
      – Reaction 2001;844:2.
    20. TROUBLE DE LA VISION (A CONFIRMER )
      Quatre cas de trouble visuel bilatral et irrversible (sur 10178 sujets) :
      – Pharmacoepidemiology and Drug Safety 1997;6:Suppl2:18.
      Incidence: 2 cas sur 1000 patients traits long terme (plus de 6 mois); cohorte de 7228 patients:
      – Pharmacoepidemiology and Drug Safety 1999;8, Suppl 1:9-14.

    1. INFORMATION MANQUANTE DANS L’ESPECE HUMAINE

    1. NON

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Adapter la posologie.

    1. GROSSESSE
      Information manquante.
    2. ALLAITEMENT
      Information manquante.
    3. TROUBLES VISUELS
      Anomalies prexistantes du champ visuel :
      – Curr Probl Pharmacovig 1999;25:4.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles par voie orale :

    * Adulte : dbuter par 2 3 grammes par jour en 1 ou 2 prises.
    La posologie est ensuite adapte par augmentation ou rduction par paliers d’un demi gramme ou d’un gramme.
    Rduire la posologie chez les sujets gs ou en
    cas d’insuffisance rnale.
    N’interrompre le traitement que de manire progressive :
    – Med J Aust 1992;156:291.

    * Enfant : dbuter par 40 mg par kilo de poids corporel et par jour.
    Si ncessaire, la posologie pourra tre augmente jusqu’ 80 voire 100
    mg par kilo et par jour.
    En cas de syndrome de West chez le nourrisson, des doses de 100 mg par kilo et par jour peuvent tre ncessaires.

    Recommandations de la pharmacovigilance UK :
    Ne pas dpasser 3 grammes/jour chez l’adulte.
    Ne doit pas tre
    utilis en monothrapie en premire intention mais seulement en cas d’chec des autres traitements. Un examen ophtalmologique doit prcder le traitement et tre rpt tous les 6 mois:
    – Curr Probl Pharmacovig 1999;25:4.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    6
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    Absorption
    Rsorption rapide et complte par le tractus gastro-intestinal.
    La rsorption n’est pas modifie par la prise d’aliments.

    Répartition
    Liaison aux protines plasmatiques : nant.

    Demi-Vie
    La demie-vie est de 6 heures.

    Métabolisme
    Non mtabolis.

    Elimination
    (RENALE)
    50 70 % de la dose administre sont limins par les urines en 24 heures sous forme inchange.

    Bibliographie

    – Neurology 1987;37:184-189.
    – Ann Neurol 1985;17:262-266.
    – Arch Neurol 1987;44:907-910.
    – Epilepsia 1987;28:688-692.
    – Brit J Clin Pharmacol 1989;27,Suppl1:1S-130S.
    – Drugs 1991;41:889-926.
    – Clin Pharmacokinet 1992;23:267-278.
    – Ann Pharmacother
    1993;27:197-204. (Revue gnrale)
    – Drug Saf 1994;10:395-405. (Effets secondaires)
    – Drug Saf 1996;15:378-393.
    – BMJ 1996;313:1169-1174.
    – Dossier 1997;18:119-130.
    – Ann Pharmacother 1999;33:1277-1286. (Revue gnrale)
    – Neurology 2000;55,suppl
    3:S5-S10. (Revue gnrale des antipileptiques)

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts