PHENFORMINE

PHENFORMINE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/1/2000
Etat : validée

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Pharmaco-Dépendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    1-phénéthylbiguanide

    Ensemble des dénominations

    BAN : PHENFORMIN

    CAS : 114-86-3

    DCF : PHENFORMINE

    DCIp : PHENFORMINE

    autre dénomination : FENFORMINE

    autre dénomination : PEBG

    autre dénomination : PEDG

    autre dénomination : PFU

    autre dénomination : PHENETHYLDIGUANIDE

    bordereau : 10

    code expérimentation : W-32

    pINN : PHENFORMIN

    Classes Chimiques


    Regime : liste I

    1. HYPOGLYCEMIANT (principale certaine)
      Normoglycémiant plutôt qu’hypoglycémiant..
    2. BIGUANIDE HYPOGLYCEMIANT (principale certaine)
    3. ANOREXIGENE (secondaire certaine)
    4. HYPOLIPIDEMIANT (secondaire certaine)
      Une diminution de la concentration plasmatique des acides gras libres et des triclycérides a été observée lors de traitements au long cours.
    5. FIBRINOLYTIQUE (secondaire certaine)
      – Lancet 1968;1:1017.
      – Arzneimittelforschung 1969;19:638.
      – Lancet 1969;1:910.
      – Lancet 1971;1:723.

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Normoglycémiant plutôt qu’hypoglycémiant.
      Inhibe la néoglucogénèse hépatique et rénale, entrainant une hyperlactatémie modeste.
      Inhibe la glycolyse aérobie, entrainant une stimulation de la glycolyse anaérobie.
      Réduction de la résorption intestinale du glucose, du galactose, des acides aminés.
      Potentialise l’action de l’insuline et des sulfamides hypoglycémiants.
      Augmenterait, en présence d’insuline, l’utilisation périphérique du glucose par action au niveau de la membrane cellulaire.
      Il est possible que les effets biologiques varient en fonction de la dose administrée:
      – A faibles doses, augmentation de la captation cellulaire du glucose, glycolyse anaérobie et turnover du lactate,
      – A fortes doses, inhibition de la néoglucogénèse et respiration cellulaire, augmentation de la glycogénolyse et lactatémie.
    2. secondaire
      Effet anorexigène par diminution de l’hyperinsulinémie post-prandiale.
      Normolipémiant par diminution de la résorption intestinale des sels bilaires et du cholestérol et par inhibition de la libération des acides gras.
      Augmentation de la fibrinolyse et diminution de l’agrégation plaquettaire.

    1. NORMOGLYCEMIANT (principal)
      L’effet débute en 3 heures, est maximum en 5 heures et dure de 5 à 8 heures.
    2. ANTIDIABETIQUE (principal)
    3. ANOREXIGENE (accessoire)
    4. NORMOLIPEMIANT (accessoire)
    5. FIBRINOLYTIQUE (accessoire)

    1. DIABETE NON INSULINODEPENDANT AVEC OBESITE (principale)
      Diabète gras de la maturité où l’insulinosecrétion est conservée ou augmentée, en association avec un régime hypocalorique et hypoglucidique.
    2. DIABETE NON INSULINODEPENDANT SANS OBESITE (principale)
      En association avec les sulfamides hypoglycemiants.
    3. DIABETE INSULINODEPENDANT (principale)
      En association avec l’insuline dans les cas difficiles à équilibrer par l’insuline seule.
    4. OBESITE (à confirmer)
      – Entretiens de Bichat, thérapeutique 1975:229.

    1. COMMENTAIRE GENERAL (A CONFIRMER )
      La mortalité cardiovasculaire pourrait Ãétre augmentée d’après une enquête de l’UGDP. D’autres auteurs en ont contesté les résultats.
    2. TROUBLE DIGESTIF (CERTAIN FREQUENT)
      15% à 20% des sujets traités. Nécessitent parfois l’arrêt du traitement, mais le plus souvent, disparaissent après réduction des doses.
    3. ANOREXIE (CERTAIN FREQUENT)
    4. NAUSEE (CERTAIN FREQUENT)
    5. GOUT METALLIQUE (CERTAIN FREQUENT)
    6. VOMISSEMENT (CERTAIN FREQUENT)
      Souvent accompagnés de douleurs épigastriques.
    7. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN FREQUENT)
      A type de brûlures.
    8. DIARRHEE (CERTAIN TRES RARE)
    9. ASTHENIE (CERTAIN TRES RARE)
    10. CRAMPE (CERTAIN TRES RARE)
      Associées à l’asthénie, font craindre l’installation d’une acidose lactique. Doivent faire interrompre le traitement.
    11. ACIDOSE LACTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      INSUFFISANCE RENALE

      Beaucoup plus fréquente qu’avec la metformine.
      Un cas, et revue générale :
      – Ann Pharmacother 1993;27:1183-1187.
      Un cas fatal :
      – Ann Intern Med 1997;127:170.

    12. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (CERTAIN )
    13. ANEMIE MEGALOBLASTIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Par carence en vitamine B12, induite par la diminution de sa résorption.
    14. MALABSORPTION DE LA VITAMINE B12 (CERTAIN TRES RARE)
    15. AVITAMINOSE B12 (CERTAIN TRES RARE)
    16. FIBRINOLYSE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    17. CETONURIE (CERTAIN TRES RARE)
    18. POIDS(DIMINUTION) (CERTAIN TRES RARE)
    19. DERMATOSE (CERTAIN TRES RARE)
    20. RASH (CERTAIN TRES RARE)
    21. PRURIT (CERTAIN TRES RARE)
    22. AMYLASEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN )
    23. PANCREATITE AIGUE (CERTAIN )
      – Surg Gynecol Obstet 1977;145:105.
      – Gastroenterology 1980;78:815.
    24. STEATORRHEE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      – Am J Med 1979;67:1066.

    1. NON

    1. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    2. ALLAITEMENT
      Bien qu’aucun accident n’ait été décrit, prescrire avec prudence dans la mesure où la substance passe dans le lait.
    3. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
    4. INSUFFISANCE CARDIAQUE
    5. COMPLICATIONS INFECTIEUSES
    6. INTERVENTION CHIRURGICALE
    7. SUJET AGE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ATHEROMATOSE
    8. JEUNE PROLONGE
    9. INSUFFISANCE PONDERALE
    10. TROUBLES PSYCHIQUES
    11. ALCOOLISME
      Intoxication aigüe et chronique.

    1. INSUFFISANCE RENALE
      Créatininémie supérieure à 20 mg/l.
      Risque d’acidose lactique.
    2. GROSSESSE
      Le diabète au cours de la grossesse est le plus souvent insulinodépendant.
    3. DIABETE INSULINODEPENDANT
    4. COLLAPSUS
    5. ETAT DE CHOC
    6. OPACIFICATIONS RADIOLOGIQUES VASCULAIRES
      En particulier si les produits utilisés sont susceptibles d’entrainer une insuffisance rénale fonctionnelle.
    7. ANOXIE TISSULAIRE
      Entraine une accumulation du produit sous forme active dans l’organisme, augmentant les risques d’intoxication.
    8. ACIDOCETOSE

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie et mode d’administration

    Actuellement retiré de la commercialisation en France.
    Posologie anciennement utilisée:
    Dose usuelle par voie orale chez l’adulte:
    Posologie progressive:
    Commencer par vingt cinq milligrammes par jour, puis augmenter par fractions de vingt cinq
    milligrammes , en restant quelques jours à chaque posologie, jusqu’à disparition de la glycosurie: en général, résultat atteint avec une dose de cinquante à cent cinquante milligrammes par jour.
    Surveiller périodiquement la glycémie, glycosurie,
    cétonurie.
    Ne jamais dépasser trois cents milligrammes par jour.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    DEMI VIE
    3.20
    heure(s)

    – 2 –
    ELIMINATION
    voie rénale

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie fécale

    – 5 –
    REPARTITION
    lait

    – 6 –
    REPARTITION
    10
    %
    lien protéines plasmatiques

    Absorption
    Résorbé partiellement (40 à 90%) par voie digestive.
    L’effet débute en 3 heures, est maximum en 5 heures et dure entre 5 et 8 heures.

    Répartition
    Se concentre dès la première heure dans le foie, les reins, le tractus gastro-intestinal, et y reste, à concentration plus élevée que dans le plasma pendant plusieurs heures.
    La concentration plasmatique après ingestion de 100 mg est de 0,22 mg/l.
    Ce
    chiffre peut être très augmenté en cas d’acidose lactique induite par une insuffisance rénale.
    Liaison aux protéines plasmatique: moins de 10% ; 19% dans une étude in vitro:
    – J Clin Pharmacol 1975;15:446.
    Passe dans le lait.

    Demi-Vie
    Variable de 3 à 5 heures.

    Métabolisme
    Un tiers environ de la quantité résorbée est métabolisé en dérivé para-hydroxylé inactif, au niveau hépatique.

    Elimination
    Voie rénale:
    40 à 90% en 24 heures, dont un tiers sous forme métabolisée inactive et deux tiers non transformés, actifs.
    Voie biliaire:,
    Voie fécale.

    Bibliographie

    – Ann New York Acad Sci 1968;148,3:573-962.
    – Nouv Presse Med 1978;7,16:1355-1356.

    Pour rechercher les spécialités contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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