METRONIDAZOLE

METRONIDAZOLE

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 21/2/2001
Etat : valide

  • Identification de la substance
  • Propriétés Pharmacologiques
  • Mécanismes d’action
  • Effets Recherchés
  • Indications thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Effets sur la descendance
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Posologie & mode d’administration
  • Pharmaco-Cinétique
  • Bibliographie
  • Spécialités contenant la substance

    Identification de la substance

    Formule Chimique :
    (METHYL-2 NITRO-5 IMIDAZOLYL)-2 ETHANOL

    Ensemble des dénominations

    DCF : METRONIDAZOLE

    DCIR : METRONIDAZOLE

    autre dnomination : B 5360

    autre dnomination : BAYER 5360

    autre dnomination : RP 8823

    bordereau : 1230

    sel ou driv : METRONIDAZOLE BENZOATE

    sel ou driv : ORNIDAZOLE

    sel ou driv : SECNIDAZOLE

    sel ou driv : TINIDAZOLE

    Classes Chimiques

    Molécule(s) de base : METRONIDAZOLE

    Regime : liste I

    1. ANTIBACTERIEN (principale certaine)
    2. ANTIPARASITAIRE (principale certaine)
    3. ANTIPROTOZOAIRE (principale certaine)
    4. TRICHOMONAS VAGINALIS (principale certaine)
      Emergence de souches mtronidazole-rsistantes :
      – Antimicrob Agents Chemother 1979;15:254.
      – Lancet 1980;2:476.
      – N Engl J Med 1981;304:12:735.
    5. TRICHOMONACIDE (principale certaine)
    6. GIARDIA INTESTINALIS (principale certaine)
    7. BACTEROIDES FRAGILIS (principale certaine)
      – Am J Med 1978;65,2:285-289.
      Plus de 10 % de souches en France seraitent rsistantes :
      – Am J Obstet Gynecol 1983;145:865.
    8. LEPTOSTREPTOCOCCUS (principale certaine)
    9. WELCHIA PERFRINGENS (principale certaine)
    10. AMOEBICIDE (principale certaine)
      Thoriquement mixte, mais efficace presque exclusivement sur les amibes tissulaires.
    11. AMOEBICIDE DIFFUSIBLE (principale certaine)
      Thoriquement mixte, mais efficace presque exclusivement sur les amibes tissulaires.
    12. AMOEBICIDE DE CONTACT (principale certaine)
      Thoriquement mixte, mais efficace presque exclusivement sur les amibes tissulaires.
    13. ENTAMOEBA HISTOLYTICA (principale certaine)
      Thoriquement mixte, mais efficace presque exclusivement sur les amibes tissulaires.
    14. BACTERICIDE (secondaire certaine)
      Sur les diffrentes bactries anarobies.

    Mécanismes d’action

    1. principal
      Exerce une toxicit slective vis–vis des microorganismes anarobies ainsi que des cellules hypoxiques ; leur niveau, le metronidazole est rduit en drivs capables d’altrer la structure de leur ADN.

    1. ANTIBACTERIEN (principal)
    2. ANTIPARASITAIRE (principal)
    3. ANTIPROTOZOAIRE (principal)

    1. TRICHOMONASE UROGENITALE (principale)
    2. AMIBIASE (principale)
    3. AMIBIASE INTESTINALE (principale)
    4. GIARDIASE (principale)
    5. INFECTION A ANAEROBIES (principale)
      Prvention et traitement.
    6. AMIBIASE HEPATIQUE (principale)
      Abcs amibien du foie
      – S Afr Med J 1985;68:923-924.
    7. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (principale)
      – Br Med J 1979;1:1605.
      Efficacit comparable celle de la vancomycine :
      – Lancet 1983;2:1043.
      Autre publication :
      – Clin Pharm 1989;8:472-473.
    8. ANGINE DE VINCENT (secondaire)
    9. ACNE ROSACEE (secondaire)
      – Rev Med Toulouse 1982;18:349.
    10. DERMATITE SEBORRHEIQUE (secondaire)
      – Rev Med Toulouse 1982;18:349.
    11. LEISHMANIOSE VISCERALE ( confirmer)
      – Br Med J 1985;291:1611.
    12. LEISHMANIOSE ( confirmer)
      Kala-azar:
      – Br Med J 1985;291:1611.
    13. LITHIASE BILIAIRE(PREVENTION DES RECIDIVES) ( confirmer)
      Inhibition de la synthse de l’acide dsoxycholique par les bactries anarobies du tube digestif . Etude ralise chez 11 sujets normaux.
      – Lancet 1978;2:1063.
    14. MALADIE DE CROHN ( confirmer)
      Rduirait la frquence des rcidives ilales aprs rsection chirurgicale (sel ou base non prciss – Essai randomis positif) :
      – Gastroenterol Clin Biol 1995;108:1617-1621.
      – Gastroenterol Clin Biol 1995;108:1935-1938.
      En association avec la ciprofloxacine, serait aussi efficace que la corticothrapie dans le traitement des pousses, (sel de ciprofloxacine non prcis, essai randomis positif) :
      – Am J Gastroenterol 1996;91:328-332.
      Autres rfrences :
      – Gastroenterology 1982;83:383.
      – Gastroenterology 1982;83:541.
      – Gastroenterology 1982;83:550.
    15. INFECTION A HELICOBACTER PYLORI (secondaire)
      Traitement de l’infection Helicobacter pylori associant bismuth, ttracycline et mtronidazole (essai randomis positif versus ranitidine) :
      – Ann Intern Med 1991;115:266-269.
      Eradication d’Helicobacter pylori, par association ttracycline-mtronidazole :
      – Eur J Gastroenterol Hepatol 1992;4:877-880.
      Traitement de l’infection Helicobacter pylori, associant bismuth, amoxicilline et mtronidazole :
      – Scand J Gastroenterol 1992;27:973-976.
      L’association mtronidazole-amoxicilline permettrait une nette rduction (8% vs 86%) des rcidives d’ulcre duodnal, probablement par radication d’Helicobacter pylori :
      – N Engl J Med 1993;328:308-312. Gut 1997;41:43-48.
      – Gut 1997;41:129-130.
      Forte incidence des rsistances au mtronidazole :
      – Am J Gastroenterol 1998;93:5-10.
      – Am J Gastroenterol 1998;93:2-3.
    16. HYPERPLASIE GINGIVALE ( confirmer)
      Induite par la ciclosporine :
      – Lancet 1994;343:986.
    17. POCHITE ( confirmer)
      Etude pilote positive (sel non prcis) :
      – Scand J Gastroenterol 1994;29:462-467.
    18. DOULEUR ANORECTALE ( confirmer)
      A la suite des hmorrodectomies, serait efficace en rduisant la douleur postopratoire, essai randomis positif versus placebo:
      – Lancet 1998;351:169-172.
    19. REACTION DU GREFFON CONTRE L’HOTE ( confirmer)
      Frquence rduite aprs greffe de moelle osseuse par l’association mtronidazole-ciprofloxacine. Etude randomise de 134 patients :
      – Blood 1999; 93 : 3267-3275.
    20. ACCOUCHEMENT PREMATURE(PREVENTION) (information ngative)
      Le traitement des infections vaginales asymptomatiques ne rduit pas le risque d’accouchement prmatur ni celui des complications prinatales. Essai randomis sur 1900 femmes :
      – N Engl J Med 2000;342:534-540.

    1. CEPHALEE (CERTAIN RARE)
    2. RASH (CERTAIN RARE)
    3. VERTIGE (CERTAIN RARE)
    4. INSOMNIE (CERTAIN TRES RARE)
    5. SOMNOLENCE (CERTAIN TRES RARE)
    6. DEPRESSION (CERTAIN TRES RARE)
    7. CONFUSION MENTALE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas :
      – Pharmacotherapy 1982;2:384.
    8. PSYCHOSE (A CONFIRMER )
      Un cas aprs 3 mois de traitement d’une encphalopathie hpatique rversible en 3 jours l’arrt du traitement (sel de mtronidazole non prcis) :
      – Ann Intern Med 1996;124:455.
    9. DELIRE AIGU (A CONFIRMER )
      Un cas aprs 5 jours de traitement intraveineux :
      – Am J Psychiatry 1997;154:1170-1171.
    10. TOXICITE NEUROLOGIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas associant ataxie, vertige, accouphnes et surdit, aprs quinze jours de traitement par cinq cents milligrammes, trois fois par jour, rversible en quatre semaines :
      – Clin Infect Dis 1994;19:346-348.
      Un cas avec ataxie chez un insuffisant hpatique avec anomalies IRM au voisinage du 4me ventricule. Rgression des signes cliniques l’arrt du traitement :
      – Ann Pharmacother 2000;34:1273-1275.
    11. ENCEPHALOPATHIE (A CONFIRMER )
      Un cas, avec lsions objectives l’IRM, rapidement rversible l’arrt du traitement (sel de mtronidazole non prcis) :
      – Neurology 1995;45:588-589.
    12. CRISE CONVULSIVE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTE DOSE

      – Ann Intern Med 1978;88,3:361-362.
      – Drug Intell Clin Pharm 1982;16:409.
      Un cas chez un patient g insuffisant rnal chronique. Rcidives lors des radministrations:
      – Am J Med 2000;319:338-339

    13. MENINGITE ASEPTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas, chez un sujet ayant des antcdents de rash cutan au mtronidazole (sel ou base non prciss) :
      – Clin Infect Dis 1994;19:974.
    14. SYNDROME CEREBELLEUX (A CONFIRMER )
      – Presse Med 1983;12:1547.
    15. ATAXIE (CERTAIN RARE)
      Impose l’arrt du traitement.
    16. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE

      Neuropathie priphrique rgressive l’arrt du traitement :
      – Surgery 1983;93:145-148.
      – Gastroenterology 1985;88:681-684.
      Un cas aprs sept semaines de traitement chez un sujet ag reversible aprs l’arrt du traitement :
      – Ann Pharmacother 1994;28:536.
      Un cas se manifestant par des troubles de la sensibilit des extrmits:
      – Ann Pharmacother 1998;32:267-268.

    17. POLYNEVRITE (CERTAIN TRES RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES
      TRAITEMENT PROLONGE

      Impose l’arrt du traitement.

    18. PARESTHESIE (CERTAIN )
    19. SURDITE (A CONFIRMER )
      Transitoire.
      – N Z Med J 1984;97:128.
    20. COLORATION DE L’URINE (CERTAIN TRES RARE)
      Coloration brune.
    21. COLORATION DES DENTS (A CONFIRMER )
      – Rev Prescr 2000;20:37-38
    22. FLUSH (CERTAIN TRES RARE)
    23. TROUBLE DE LA REPOLARISATION (CERTAIN TRES RARE)
      Inversion de l’onde T.
    24. QT(ALLONGEMENT) (CERTAIN TRES RARE)
    25. DOULEUR ARTICULAIRE (CERTAIN TRES RARE)
    26. LEUCOPENIE (CERTAIN TRES RARE)
      Impose l’arrt du traitement. Rcupration rapide.
    27. NEUTROPENIE (CERTAIN )
      Rgressive l’arrt du traitement :
      – PResse Med 1979;8:699.
    28. CONGESTION NASALE (CERTAIN TRES RARE)
    29. REACTION D’HYPERSENSIBILITE (CERTAIN RARE)
      Un cas dcrit, plusieurs autres cits :
      – Ann Pharmacother 1994;28:325-326.
    30. URTICAIRE (CERTAIN RARE)
    31. PRURIT (CERTAIN RARE)
    32. ERUPTION SCARLATINIFORME (CERTAIN RARE)
    33. DOULEUR PELVIENNE (CERTAIN RARE)
      Sensation de brlure pelvienne.
    34. DYSURIE (CERTAIN RARE)
    35. CYSTITE (CERTAIN RARE)
    36. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Associe une hmolyse. Six cas, chez des enfants, survenant 2 17 jours aprs le dbut du traitement, dont un cas mortel :
      – Med J Aust 1988;149:222-223.
    37. EFFET ANTABUSE (CERTAIN RARE)
    38. CANDIDOSE (CERTAIN RARE)
      Par substitution de flore.
    39. SECHERESSE DES MUQUEUSES (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE

      Frquente aux doses utilises dans l’amibiase ( 2 g/j).

    40. DYSGUEUSIE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE

      got mtallique. Dysgueusie frquente aux doses utilises dans l’amibiase ( 2 g/j).
      – Prescrire 1992;12:245.

    41. GLOSSITE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE

      Frquente aux doses utilises dans l’amibiase ( 2 g/j).

    42. STOMATITE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE

      Frquente aux doses utilises dans l’amibiase ( 2 g/j).

    43. NAUSEE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE

      Frquentes aux doses utilises dans l’amibiase ( 2 g/j).

    44. DIARRHEE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE

      Frquente aux doses utilises dans l’amibiase (2 grammes par jour).

    45. VOMISSEMENT (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE

      Frquents aux doses utilises dans l’amibiase ( 2 g/j).

    46. ANOREXIE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTES DOSES

      Frquente aux doses utilises dans l’amibiase ( 2 g/j).

    47. DOULEUR EPIGASTRIQUE (CERTAIN RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      FORTE DOSE

      Frquentes aux doses utilises dans l’amibiase (2 grammes par jour).

    48. AMYLASEMIE(AUGMENTATION) (CERTAIN TRES RARE)
    49. PANCREATITE AIGUE (CERTAIN TRES RARE)
      Un cas, avec rintroduction du produit positive :
      – Am J Gastroenterol 1989;84:958-960.
      Un cas :
      – Ann Intern Med 1988;109:756-757.
      Un cas chez une dialyse :
      – Ann Pharmacother 2000;34:1152-1155.
      Un cas aprs administration IV:
      – Ann Pharmacother 2000;34:1152-1155
    50. APLASIE MEDULLAIRE (A CONFIRMER )
      Sans autre thrapeutique dpressive sur la molle :
      – BMJ 1980;280:647.
    51. COLITE (A CONFIRMER )
      Due au dveloppement de clostridium difficile :
      – J Infect Dis 1980;141:774.
    52. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE (A CONFIRMER )
      Un cas :
      – Br Med J 1981;282:864.
    53. GYNECOMASTIE (A CONFIRMER )
      – JAMA 1985;254:3217-3232.
    54. HEPATITE CYTOLYTIQUE (A CONFIRMER )
      Un cas, chez un sujet g, hmodialys, rapidement rversible l’arrt du traitement (sel de mtronidazole non prcis) :
      – Nephron 1994;68:286.

    1. NON TERATOGENE CHEZ L’ANIMAL
      Aucun effet tratogne signal mais, par prudence, contre-indiqu dans les trois premiers mois de la grossesse.
    2. MUTAGENE
      Chez les bactries.
      Des tudes chez l’animal ont montr que le mtranidazole serait mutagne :
      – Am J Obstet Gynecol 1983;145:865.
    3. CANCEROGENE
      Des tudes chez l’animal ont montr que le mtranidazole serait cancrogne :
      – Am J Obstet Gynecol 1983;145:865.
      Au cours d’une enqute portant sur 750 femmes traites par le mtronidazole et sur 237 femmes non traites, les rsultats en faveur d’une action cancrogne ne sont pas statistiquement significatifs :
      – N Engl J Med 1979;301:519.
      L’exposition in utero n’augmenterait pas le risque de cancers chez l’enfant: tude sur une cohorte de 328846 enfants, de moins de 5 ans, dont 8,1% avaient t exposs in utero:
      – Cancer 1998;83:1461-1468.
    4. ABERRATION CHROMOSOMIQUE
      Discut chez l’homme :
      – Lancet 1979;1:275.
    5. RISQUE TERATOGENE DISCUTE CHEZ L’HOMME
      Ne semblerait pas avoir de consquence nfaste pour le foetus lors de l’administration durant le premier trimestre de la grossesse (mta-analyse canadienne portant sur 1300 patientes, sel de mtronidazole non prcis) :
      – Am J Obstet Gynecol 1995;172:525-529.
      Une mta-analyse rassemblant plus de 200 000 cas n’a pas mis en vidence d’augmentation des taux de malformations la suite d’une exposition au cours du premier trimestre de la grossesse (sel de mtronidazole non prcis) :
      – Br J Clin Pharmacol 1997;44:179-182.
      Le risque de fente palatine ou de fente labiale serait lgrement accru (risque absolu voisin de 0,03/1000):
      – Br J Obstet Gynecol 1998;105:322-327.

    1. TROUBLES PSYCHIQUES
    2. CIRRHOSE
      BR.MED.J.1983,287:1865
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      BR.MED.J.1983,287:1865
    4. ALCOOL
      Ingestion simultane d’alcool formellement dconseille.
    5. ALLAITEMENT
      PASSAGE DANS LE LAIT .
      CONSEQUENCE INCONNUE SUR LE NOUVEAU NE .
      OBST.GYNECOL.81,57:58
    6. NOURRISSON
      LA DEMI-VIE DU METRONIDAZOLE EST FORTEMENT ALLONGEE (DIX HUIT HEURES) LORS DE SON ADMINISTRATION PAR VOIE INTRAVEINEUSE A DES NOURRISSONS DE MOINS DE HUIT SEMAINES EUR.J.CLIN.PHARMACOL.1986,29:625-628

    1. GROSSESSE(TROIS PREMIERS MOIS)
      – Am J Obstet Gynecol 1983;145:865.
    2. ALLAITEMENT
      A proscrire en priode d’allaitement ou ncessitant de diffrerer celui-ci car risque d’anorxie, de vomissements, de troubles de la crase sanguine.
    3. HYPERSENSIBILITE
      Au metronidazole.
    4. SYNDROME DEPRESSIF
    5. LEUCOPENIE

    Posologie et mode d’administration

    Doses usuelles par voie orale :

    * Trichomonase et giardiase :
    – Adulte : un gramme par jour en 3 prises pendant 10 jours, renouveler au besoin aprs contrle parasitologique.
    En cas de trichomonase vaginale : sept cent cinquante milligrammes par jour
    pendant 7 jours. Une dose unique de deux grammes auraient une efficacite quivalente (JAMA 1980;244:1219).
    – Enfant de 2 5 ans : deux cent cinquante milligrammes par jour.
    – Enfant de 5 10 ans : quatre cents milligrammes par jour.

    * Amibiase :

    Adulte : deux grammes par jour en 4 prises pendant 10 jours.
    – Enfant : trente quarante milligrammes par kilogramme et par jour en 3 ou 4 prises pendant 7 10 jours.
    Ce traitement, lorsqu’il est prolong et fortes doses, impose une surveillance
    neurologique, digestive et hmatologique constante ainsi que le respect des priodes d’intercures. Une nouvelle cure ne peut tre entreprise qu’aprs normalisation de la numration des leucocytes. Des intercures de 4 6 semaines sont parfois
    ncessaires, mais habituellemnt un dlai de 10 jours est suffisant.

    Peut tre utilis en perfusion veineuse lorsque la voie orale est inutilisable.

    Pharmaco-Cinétique

    – 1 –
    REPARTITION
    lait

    – 2 –
    DEMI VIE
    6
    à 9
    heure(s)

    – 3 –
    ELIMINATION
    voie rnale

    – 4 –
    ELIMINATION
    voie biliaire

    – 5 –
    ELIMINATION
    dialyse

    Absorption
    Rsorption digestive rapide et pratiquement complte : 90 100% .
    Pics plasmatiques voisins de 6 12 microgrammes par ml aprs des doses de 250 et 500 mg respectivement.
    Chez certains sujets, en dehors de toute atteinte digestive, la rsorption est
    faible.
    Rsorption presque complte lors d’administration par voie vaginale ou rectale.

    Répartition
    Distribution dans tous les tissus , et particulirement dansle foie, les reins, le tube digestif.
    Diffusion dans le placenta, le LCR, la salive.
    Passe dans le lait es concentrations identiques celles du plasma.
    Diffusion dan sle pus des abcs
    amibiens.
    Rapport bile/plasma: 1,27.
    L’administration de 500 mg IV toutes les 6 ou 8 heures permet d’obtenir des taux plasmatiques entre 10 et 30 microgrammes/ml.
    liaison aux protines plasmatiques < 20%.
    passe dans le lait: lait/plasma= 1; taux maximum
    dans le lait voisin de 50 microgrammes/ml, 2 4 heures aprs le prise de 2 grammes per os, demi-vie dans le lait proche de 9 heures.

    Demi-Vie
    La demi-vie est en moyenne de 8 heures (6 9 heures).
    La demi-vie est allonge en cas d’atteinte hpatique (voisine de 20 h) mais ne semble pas allonge en cas d’insuffisance rnale (4,2 h).
    Par voie intraveineuse.
    Allonge chez les nourrissons de
    moins de 8 semaine :s: 18 h.

    Métabolisme
    Oxydation de la chane latrale et glucuroconjugaison.
    Transformation hpatique partielle (70%) en mtabolites moins actifs que le mtronidazole.

    Elimination
    *Voie rnale : 60 80% de la dose administre sont limins dans les urines, principalement sous forme mtabolise (10 15 % sous forme inchange).
    Mtabolites urinaires chez l’homme : actamide et acide N-(2 hydoxythyl)oxamique.
    *Voie biliaire : 6
    14% de la dose administre sont retrouvs dans les selles.
    *Dialysable : en cours de dialyse, la clairance totale est de 196 m/mn, dont 125 ml/mn pour la clairance dialytique; le mtabolite hydroxyl est lui aussi limin par le dialyseur.
    Les
    posologies doivent donc tre adaptes aprs puration extrarnale.

    Bibliographie

    – Experimental chemotherapy ed Schnitzer Hawking Academic Press Medecine et maladies infectieuses 1977;7:158.
    – Br Med J 1978;1976,2:1418.
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    – Drugs 1997;54:679-708.

    Spécialités

    Pour rechercher les spcialits contenant cette substance, consultez le site www.vidal.fr

    Principe actif présent en constituant unique dans les spécialités étrangères suivantes :


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